CHRONIQUES DE CONCERTS

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RAGNARD ROCK FEST - JOUR3
Avec : Enslaved, nokturnal mortum, himinbjorg, virgin snatch, fortunato, agressor, messaline, triops, din brad, cerevisia, the moon and the night spirit, aktarum
Date du concert : 19-07-2015  
Lieu : Open air - Simandre sur Suran [ 01 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/pages/Ragnard-ROCK-Festival/692544110816243  
Interview :  
   
Date de la chronique : 02 août 2015 - Chroniqueur : Der.Lehrer - Photographe : Didier Kubiak https://www.facebook.com/pages/K-photolive/124566154387006  


JOUR 3

Jamais le village de Simandre-sur-Suran, 700 âmes, n'avait connu pareille affluence, vêtements noirs, tatouages et piercings, rangers, cheveux longs...Les Vikings ont débarqué sur la rive gauche du Suran, affluent de l'Ain.

Sans doute d'autres auront-ils analysé et abondamment commenté les différents épisodes qui auront marqué ce festival dit « Viking », le RAGNARD ROCK FESTIVAL, inédit dans l'Ain, unique en son genre, ses préparatifs, son organisation, son déroulement et ses lendemains. La presse régionale, les médias et les réseaux sociaux n'ont pas été avares d'indiscrétions, de rumeurs et de critiques plus ou moins fondées, chaque jour ou presque le quotidien local dévoile les obstacles que les organisateurs ont dû surmonter et les problèmes qui restent à résoudre.
Il serait toutefois difficile de ne pas revenir brièvement sur quelques faits particuliers et concrets et les sentiments qu'ils ont suscités. D'abord les points positifs : le cadre champêtre magnifique, la programmation riche et variée, le comportement responsable du public venu en nombre, la météo favorable etc. , quelques faiblesses, imprévus, problèmes techniques ont été déplorés : défaillance de l'une des deux scènes, confusion dans le « running order », défauts de signalisation sur les voies d'accès au site, quelques membres de la sécurité parfois un peu trop « zélés ». Les organisateurs soucieux du confort de chacun ont travaillé en amont en étroite collaboration avec les services concernés et la municipalité de Simandre. Certes les imperfections et autres erreurs de jeunesse d'une première édition se sont répercutées sur les horaires de passage des groupes, le vendredi, mais aussi, en partie, les deux autres jours.
Mais restons mesurés et justes. La première édition du RAGNARD a été un succès incontestable si l'on considère le niveau et la qualité des 33 groupes, l'ambiance conviviale qui a régné sur l'ensemble du site et le nombre d'entrées au-delà des attentes des organisateurs...sans parler du soleil de plomb ! C'est ce qu'on retiendra quand on évoquera le RAGNARD ROCK FEST 2015.

Il est temps d'aborder les prestations des 12 groupes qui se sont succédé le dimanche 19 juillet sur la »petite » scène Thor Stage et sur la « grande » scène appelée Odin Stage. Chaque formation fera l'objet, selon l'ordre chronologique, d'un report plus ou moins détaillé.

TRIOPS 11h Thor Stage
Ce groupe composé de cinq membres est issu d' ACETYLENE, autre groupe originaire de Bourg-en-Bresse et de la région toute proche. Jeep et ses quatre amis sont donc venus en voisins, soutenus par leurs fans. TRIOPS pratique depuis 2011 un thrash classique, mais de haute tenue. Le chanteur, surnommé Jeep, est visiblement heureux et ému de l'honneur qui est fait à sa formation. L'horaire de leur prestation n'est certes pas le plus favorable, mais le public encore clairsemé a aimé et applaudi cette petite demi-heure de « thrash bressan ».

CEREVISIA 11h 45 Odin Stage
Ils sont six, les Marseillais de CEREVISIA, à se présenter sur la scène Odin Stage avec un retard d'une heure sur l'horaire initial. On les connaît un peu pour les avoir vus début mai à la Cave à Musique de Mâcon où leur death mélodique avait créé la surprise. Tenue de viking de rigueur, visages grimés, kilt, bottes, nos Marseillais constituent une « belle chorale » bien huilée, dominée par la voix gutturale du chanteur principal – accompagné par deux de ses collègues musiciens- un clavier complète le tableau. Un set énergique, bien conduit, sans temps mort, voilà de quoi les métalleux de midi auront été gratifiés. Dans la fosse, on s'est contenté de « headbanguer ». Un coup de hache, la hache des Vikings, et c'est déjà terminé. Les 35 minutes ont passé très vite.
CEREVISIA (fondé en 2010), retenez leur nom, vous en entendrez parler.

MESSALINE 12h 30 Thor Stage
Les quatre Bressans, as du heavy metal haut de gamme, sont plutôt satisfaits de jouer avec une heure et quart de retard, ils gagnent ainsi de nombreux spectateurs, contents de les retrouver dans ce cadre bucolique ou simplement curieux de découvrir un quatuor que les magazines spécialisés ont mis à l'honneur ces derniers mois, à l'occasion de la parution de leur quatrième album, « Illusions Barbares ».
MESSALINE, fondé en 2004, bénéficie d'une audience nationale grâce, notamment, à son chanteur et frontman, Eric Martelat, aujourd'hui vêtu, comme ses musiciens, du costume blanc et rouge de l'ordre des Templiers, qui, en pédagogue qu'il est, présente et commente chacune des chansons inscrites sur la setlist, lançant une phrase définitive, par exemple « Toutes les religions sont un fléau », « Tous les chemins mènent au rhum » ou une expression imagée telle que « Souffler dans le cul de Lucifer ». Chez MESSALINE, on aime jouer avec les mots de la langue française, en s'inspirant de l'Histoire.
Entouré d'un trio efficace, John à la batterie, Mickaël à la guitare et aux choeurs et Jaime à la basse, le charismatique « Chattos » invite son auditoire à participer au spectacle. Ici, à Simandre, MESSALINE n'aura interprété que deux chansons du dernier album « Illusions Barbares », cité plus haut, les autres étant des classiques.
Un peu plus de trente minutes seulement auront convaincu ceux qui ne l'étaient pas encore. Des textes délicatement ciselés, des musiciens talentueux et exigeants, une voix puissante...C'était MESSALINE, de Bourg-en-Bresse.

AKTARUM 13h 30 Odin Stage
Groupe formé en 2005 en Wallonie, les Belges d'AKTARUM pratiquent un black metal nuance folk (troll). Ils sont cinq sur scène, le chanteur visiblement de bonne humeur et heureux d'être là, son synthétiseur sur les bras, harangue le public déjà nombreux en ce début d'après-midi, c'est une musique lente et lourde qui joue sur les contrastes avec de jolis passages mélodiques qu'ils nous délivrent au long de ces quarante minutes. Le set se termine par un petit rappel et par un beau pogo viril. Manifestement ce combo belge aura plu et suscité la sympathie. AKTARUM démontre qu'ambiance festive et black metal peuvent parfaitement cohabiter.
A noter leur dernier album en date : « Game Of Trolls ».

FORTUNATO 14h 35 Thor Stage
C'est encore une formation régionale, et pas des moindres, qui va retenir l'attention en ce début d'après-midi du troisième jour. FORTUNATO, du nom de son chanteur-bassiste, est un quatuor lyonnais original qui fait parler de lui – et de plus en plus- depuis 2011 et qui s'est brillamment spécialisé dans le metal classique, voire néo-classique. On connaissait Markus comme frontman de MZ, groupe disparu aujourd'hui. A noter dans le line-up de FORTUNATO la présence d'Eliad Floréa, remarquable violoniste, dont les talents ne sont pas étrangers à la notoriété du groupe et à l'univers envoûtant dans lequel sont plongés les adeptes de cette musique metal et classique à la fois et le rôle essentiel de Jimmy, batteur chevronné et Jason, guitariste hors pair. Retenons par exemple les chansons « Asleep in Silence », « Fountain of Youth », entre autres.
L'auditoire des Lyonnais est attentif et concentré, il a compris qu'on peut aimer Mozart ou Beethoven et écouter aussi AMON AMARTH.
Sachez que FORTUNATO participe à de nombreux concerts et festivals en Rhône-Alpes et au-delà et que leur album intitulé « Restless Fire »vient de sortir.

AGRESSOR 15h 15 Odin Stage
Nous avons affaire avec AGRESSOR à un groupe de death-thrash français originaire de la Côte d'Azur et dont les débuts remontent aux années 80-90. On dit que ce quartette, un précurseur dans le genre, a débuté parallèlement à LOUDBLAST, sans connaître par la suite la même carrière ni la même notoriété que les Lillois. A la fin de son adolescence, Alexandre, fondateur d'AGRESSOR avec d'autres, avait participé aussi au démarrage de la formation de Stéphane Buriez
Chanteur-guitariste dans le groupe d'Antibes, Alex s'efforce de combler les temps morts par cette question trop souvent répétée : « ça va les gars ? » Et les filles, alors ? On apprend que derrière les fûts, c'est l'un des meilleurs jeunes batteurs du metal français qui officie. On le réclame de toute part. Il s'appelle Kevin Paradis.
Devant la scène et dans la fosse, l'affluence augmente, les vrais fans du death-thrash old school ne craignent pas l'insolation, ils sont tous là, prêts à en découdre dans un gigantesque pogo au rythme des riffs percutants, AGRESSOR est capable de nous envoyer un son puissant, lourd et malsain. Mais pourquoi ces interruptions intempestives ? Il est vrai qu'elles sont partiellement compensées par de jolis passages à tonalité folk.
On pouvait s'attendre à un set plus construit, plus dynamique. Sans être inutilement sévère, j'avoue une petite déception au bout d'une heure d'écoute. Le public du RAGNARD a été heureux de retrouver ce groupe majeur en live et ne lui a pas ménagé ses applaudissements.

DIN BRAD 16h 15 Thor Stage
Séance de rattrapage pour les Roumains de Timisoara DIN BRAD (groupe actif depuis 2008). Il s'agit là d'un groupe issu d'un projet de Negru, batteur de NEGURA BUNGET, qui a joué le samedi. Contrastant avec ce que nous venons d'entendre devant la scène d'en face, la belle voix de la chanteuse est audible sur l'ensemble du site. En raison de problèmes techniques, le groupe n'avait pas pu jouer le vendredi soir.
Leur style se classe dans le néofolk. Il est dommage que le public ne soit pas au rendez-vous, mais plutôt sur le terrain voisin où on peut assister à des combats de Vikings (!) ou tout simplement à l'ombre ou devant les buvettes.
De ce concert avec flûte, claviers, percussions, il se dégage une impression de mélancolie, la voix est impeccable, le chant est d'une beauté extrême, l'émotion est là, mais le set paraît long, le public perplexe aurait pu montrer plus d'intérêt pour cette formation de grande valeur artistique dont la thématique tourne essentiellement autour de la Nature et de la mythologie.

THE MOON AND THE NIGHTSPIRIT 17h 30 Thor Stage
Toujours dans le même registre, un autre pays d'Europe centrale est représenté au RAGNARD ROCK FEST, la Hongrie. Un duo mixte entouré de deux instrumentistes, joliment nommé THE MOON AND THE NIGHTSPIRIT, va conquérir un auditoire cette fois-ci nettement plus conséquent. Pas de batterie, mais c'est un savant dosage de guitare, basse, violon, percussions et voix claires qui permettra d'atteindre la perfection, la voix de cristal de cette jeune femme est sublime, l'art absolu. C'est lent, c'est varié, c'est doux, c'est frais, la beauté pure, la vie tout simplement. Nous avons devant nous de grands artistes, un véritable orchestre de grand talent où chacun est au sommet de son art dans l'harmonie la plus totale. On applaudit, on frappe dans les mains, et soudain un solo de percussions qu'on n'attendait pas obtient une véritable ovation. Quant aux textes si brillamment interprétés, de quoi traitent-ils ? Est-ce important ? Ce sont des contes fantastiques.
Quelle a été la durée de ce spectacle rare ? Même pas une heure. Qui se souvient que ce groupe hongrois s'était produit le 8 novembre 2007 au Lyon's Hall ( Lyon 9ème) ? Une belle (re)découverte en tout cas !

HIMINBJORG 19h Odin Stage
Une petite récréation est la bienvenue, la chaleur est éprouvante pour tout le monde. Et déjà une foule compacte attend l'arrivée sur la Odin Stage d'une formation bien connue des amateurs de black / folk / pagan metal, à savoir les régionaux de HIMINBJORG. Ils sont cinq sur scène, mais seul Fred appelé Zahaah, fondateur, chanteur, est titulaire de son poste dans le groupe. Les quatre autres, notamment Xavier, le batteur d' HYSTERIA, sont des musiciens de session, m'a-t-on dit. La présence d'une cornemuse n'est pas un détail compte tenu de l'orientation musicale pagan / folk du groupe au même titre que les claviers. Les textes de HIMINBJORG traitent de sujets sérieux, comme la guerre, le sol du pays qu'on aime et qu'on défend. Un nouvel album est récemment sorti après une dizaine d'autres au cours des 20 dernières années, il se nomme WYRD.
Des morceaux longs qui remontent des profondeurs, la voix modulée du chanteur- frontman, tantôt aiguë, tantôt plus grave résonne dans toute la vallée du Suran en Revermont. Le public ne s'agite pas outre mesure , il se contente de quelques mouvements dans la fosse et applaudit avec enthousiasme à de nombreuses reprises.
Et Fred prend la parole pour rendre hommage à Christian Bivel, présent sur le site et membre de l'équipe d'organisateurs, et surtout actif défenseur du rock metal en France.
A l'issue de ce set de quarante cinq minutes, on ne peut que souhaiter à HIMINBJORG longue vie et plein succès en Rhône-Alpes, en France et ailleurs.

VIRGIN SNATCH 20h 15 Thor Stage
Un dernier concert sur cette scène avant que les deux têtes d'affiche n'occupent la Odin Stage. Et ce sont les Polonais de VIRGIN SNATCH, plus précisément de la belle ville de Cracovie, qui s'apprêtent à enflammer une dernière fois la fosse de la Thor Stage. Le quintette a déjà quatorze ans et pratique un thrash brutal et entraînant, presque festif. Le frontman-chanteur déborde d'énergie, il est impressionnant quand il arpente les planches de long en large et quand il descend dans la fosse aux lions pour se rapprocher de son jeune public, en effet ce sont de grands ados ou de jeunes adultes qui font l'autre spectacle en multipliant pogos, circle-pits et slams.
Une nouvelle vague de spectateurs voulant mesurer l'énergie qui leur reste se dirige vers la scène, alors que le set de VS en est déjà à sa moitié.
On se souviendra de ce groupe sympathique, proche de ses fans, souvent invité en Allemagne, plus rarement en France. Le chanteur et ses quatre collègues ne cachent pas leur joie d'avoir pu se produire en France.
Maintenant, les » choses sérieuses » vont commencer...


NOKTURNAL MORTUM 21h 45 Odin Stage

Il fait nuit, les gens bavardent, pendant que les derniers détails sur la scène retiennent l'attention d'un public impatient de faire connaissance avec les Ukrainiens. Ils sont quatre, grimés, masqués, déguisés, non identifiables...immobiles à leur poste. Une paire de cornes démesurées orne le devant de la scène.
Le groupe de black metal NOKTURNAL MORTUM originaire de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, s'apprête à jouer pour la première fois en France, devant plusieurs milliers de spectateurs, fans ou simples curieux. On en a tellement parlé, dans la presse et ailleurs.. ».Fallait-il les inviter ? Que va-t-il se passer ? » ou plutôt, que s'est-il passé ? Bref, ça va commencer...
Une batterie ultra-puissante retient d'emblée l'attention, puis comme un hurlement retentit dans la nuit...Qui va écouter la musique black / pagan des Ukrainiens, qui se cache quelque part dans la nature qui entoure le site de ce 1er RRF, prêt à intervenir au cas où. ? Revenons à la réalité.
Le public du RAGNARD ROCK FEST s'est rassemblé au grand complet pour vivre un événement inédit. Les gens applaudissent, crient, on note toutefois quelques gestes individuels discutables, le concert se poursuit, impeccable. Une voix puissante et profonde, celle de Knjaz Varggoth, chanteur et leader du groupe, présent depuis 1991 (il avait alors 17 ans) dans les formations qui ont précédé NOKTURNAL MORTUM, guitares, basse, batterie, un line-up tout à fait classique, la mythologie et le folklore comme thèmes traités dans leurs textes, il n'empêche, c'est à un spectacle surréaliste que l'on assiste ce soir, totalement réussi . La consigne de Magali (éminente responsable de l'orga) a été suivie. Une authentique émotion s'empare d'une partie du public, suivie d'une longue ovation lorsqu'on entend « Merci beaucoup ! » en français. Le set aura duré soixante minutes.Alors pourquoi tant de tensions, de rumeurs de commentaires et de titres choc dans les médias régionaux, soulignant le passé obscur de NM ? Simple erreur de jeunesse, dira-t-on , de la part de jeunes gens qui sortaient de l'adolescence quand leur pays, l'Ukraine, est devenu indépendant à la suite de l'effondrement de l'URSS en 1991. Ajoutons que les membres de NOKTURNAL MORTUM réfutent aujourd'hui le qualificatif NSBM.
Quoi qu'il en soit, parions qu'on parlera longtemps de la présence des Ukrainiens au premier RRF de Simandre-sur-Suran en 2015 !

ENSLAVED 23h Odin Stage
La vraie tête d'affiche, celle qui va clore cette troisième journée et mettre un point final à la première édition du RAGNARD, s'appelle ENSLAVED. Les Norvégiens de Bergen sont les pionniers en matière de metal viking et pagan, leur groupe est une référence au plan international.
Fondé en 1991, ENSLAVED compte actuellement cinq membres dont un claviériste-chanteur. Grutle, le chanteur principal (42 ans) n'a pas de mal à établir le contact avec un public conquis d'avance et qui a sûrement déjà écouté leur dernier album intitulé « In Times ». La scène est joliment décorée et illuminée, on ne reste pas statique, on se déplace, on va d'une extrémité à l'autre en jouant et en chantant. Le frontman s'adresse régulièrement, en anglais, à la foule pour rappeler les grandes étapes de la carrière, presque 25 ans, du groupe qu'il a contribué à fonder.
Comme ce fut le cas durant les trois jours et sur les deux scènes, le son est irréprochable, il faut le souligner.
La fosse s'anime, « ça bouge devant ? », entend-on ici et là. Les métalleux sont-ils fatigués à l'issue de ces trois jours de folies ? Des chansons d'aujourd'hui, des retours au passé – nostalgie !- comme ce titre de 1992...Grutle n'avait alors que 19 ans. Cet homme chaleureux, au charisme évident, offrira un « rappel programmé » à tous ceux qui n'ont pas encore quitté les lieux.
Il est largement plus de minuit lorsque le batteur d'ENSLAVED donne son dernier coup de baguette sur ses fûts.
C'était l'un des plus importants groupes de metal (BM) du monde, originaire de Bergen, la ville des fjords.

Ainsi s'achève le premier RAGNARD ROCK FEST de Simandre-sur-Suran (qui n'est pas encore Clisson!).
Oublions ce qu'on appelle « les couacs » et tournons-nous vers 2016 !
Félicitations et remerciements à l'équipe des organisateurs à qui l'on doit l'idée de cet événement. Merci et bravo aux groupes qui ont offert de beaux spectacles à un public de passionnés ou de curieux, toute notre gratitude également aux bénévoles qui ont contribué au succès de cette belle entreprise, merci aux responsables de tout niveau.
C'était un pari, il a été gagné.






 


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