Le punk possède ses groupes légendaires lui aussi, témoin THE CASUALTIES de New-York qui donnera ce soir à la Tanière de St-Etienne un concert mémorable, de part leur présence, leur charisme, l’ambiance instaurée et la foule de keupons de tous poils et de tous âges qui a remplit ce lundi 14 Septembre le café-concert de la rue de la Richelandière autrefois appelé L’Assommoir.

La soirée leur est entièrement consacrée, alors pas de première partie, on entre directement dans le vif du sujet vers 10 heures du soir, il faut bien prendre son temps et déguster les boissons houblonnée (ou pas) du bar et refaire le monde « no future » avec les amis et connaissances présentes ce soir et impatients de s’avancer au bas des marches vers la scène.

Les « ricains » envoient alors le son sans plus attendre en mettant tous les potets dans le rouge pour un set qui s’annonce chaud, très chaud !
Le chanteur Jorge Herrera commencera direct à s’envoyer une canette de bière, le liquide dégoulinant de sa bouche, afin de se mettre en « voix ».
Et c’est parti pour un moment rock n’ punk de folie. Durant les premiers titres la foule observe et attend le moment propice pour lancer le pogo, ce qui laisse le temps aux photographes de faire quelques clichés de près, les yeux dans les yeux. Puis, tout va très vite, ça part dans tous les sens, chaleur, sueur, mouvements sont au rendez-vous pour un moment intense et musclé, mais où est donc passé ma godasse ?
Ceux de The Casualies connaissent la « musique » et nous envoient des directs « in your face » aux couleurs de l’anarchie, rouge comme notre sang, noir comme notre peine ! The Casualties étant inspirés au départ par The Exploited, The Sex Pistols et autres G.B.H.
Les New-Yorkais sont LE punk de la côte Est des « states » comme Total Chaos est LE punk de la côte Ouest avec en commun la bonne parole agressive et subversive depuis plus de 20 ans.
Leurs textes « anti-tout » de notre belle société font mouche encore et encore avec les refrains repris par tout le monde ou presque. Au menu donc du street punk, mais aussi une pincée de thrash, de rock et une louche de « oï ».
Mais le groupe sait aussi faire la fête en régalant le gosier de certains devant la scène et même en organisant une cavalcade de chevaux humains dans une joute démente et festive. Bref on ne voit pas le temps passer et puis vient le moment des rappels, rappels appréciés, public content, alors on termine avec « fuck you ! », cqfd.


Punk un jour, punk toujours, le public de ce soir rassemblant les jeunes en « crête » et les plus anciens sans « crête » a fait trembler les murs de La Tanière dans une ambiance incroyablement sympathique. Des soirées comme celles-ci étant à marquer d’une « pierre blanche ». Merci aux organisateurs, la Patte d’Ours et la Tanière pour ce moment de folie incontrôlée qui nous a fait rentrer de nouveau à « donf » dans la culture punk, amen !