CHRONIQUES DE CONCERTS

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AGNOSTIC FRONT
Avec : AGNOSTIC FRONT, THE OLD FIRM CASUALS, COLDSIDE
Date du concert : 13-10-2015  
Lieu : La Clef St Germain - Saint Germain En Laye [ 75 ]  
Affluence : 300  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/laclefsaintgermain  
Interview :  
   
Date de la chronique : 18 octobre 2015 - Chroniqueur : RDpix - Photographe : RDpix / Rémi DEROCHE https://picasaweb.google.com/104351063482192475704/agnostiffrontetoldfirmcasualslaclefstgermain?authuser=0&authkey=gv1srgckw5v56c2onf6qe&feat=directlink  


Oui. Je sais. Ca faisait longtemps que je n’avais rien publié. Tu râles mais tu ne te souviens même pas de quand c’était la dernière fois. Et bien moi je sais. C’était au mois de juin. Et c’était pour un concert un peu mou en plus. Je suis d’accord, ce fut long. Oui, le concert d’Uli Jon Roth aussi m’a paru long. Oups, je ne voulais pas citer de nom. Trop tard. Il était grand temps de me remettre en selle après cinq longs mois d’inactivité pavillonistique (cherches pas, c’est pas dans l’dico). Et quoi de mieux qu’un petit concert calme et mélodique. J’ai donc choisi de me remettre dans le bain avec un peu de hardcore Est-Coast comme les Newyorkais savent si bien le faire. Est c’est à la Clef de Saint Germain en Laye (que je remercie au passage pour le pass) que j’ai trouvé mon bonheur puisque ce n’est rien de moins qu’AGNOSTIC FRONT qui venait mener le bal, accompagné de leurs copains de THE OLD FIRM CASUALS et d’un groupe plus récent et injustement moins connu, COLDSIDE.

Ce sont ces derniers qui ont entamé les hostilités. COLDSIDE, c’est du hardcore made in New York dans sa plus pure tradition. Avec un petit plus tout de même. Euphémisme. Deux gros plus XXL. Le groupe est mené par deux chanteurs bien imposants. Enfin, c’est comme ça la plupart du temps. Ce soir là, ils en avaient perdu un en route. C’est bien dommage, la combinaison des deux voix donne une puissance conséquente à leurs morceaux. Le public d’attendait aussi à voir Roger Miret apparaitre sur scène pour seconder le groupe sur le morceau « Outcasts ». Il n’en fut rien.
Malgré ça, la prestation du groupe était très bonne. C’était simple et efficace. Sans fioritures, brut de décoffrage. Les morceaux sont courts et entrainants. Le frontman occupait toute la grande scène en la parcourant de long en large. Ses musiciens étaient, eux, plus stoïques. Spécialement le bassiste qui, semble t’il, à rejoint le groupe très récemment et se concentrait sur sont jeux plutôt que sur sa prestation scénique. Le style est lourd et pas très éloigné de ce qu’on peut trouver chez Pro-Pain par exemple. Le set, court mais très appréciable, s’est terminé en beauté sur une reprise de « NYC » de Madball. En continuant sur cette voie, ces gars là ont un bel avenir devant eux.

La scène est vite démontée pour accueillir le groupe suivant. Et ce sont les musiciens eux-mêmes qui font leurs propres balances. C’est plaisant de voir des personnalités comme Last Frederiksen prendre le temps de préparer leur propre set. Pour ceux qui ne sauraient pas, ce monsieur n’est autre que le leader du groupe de punk californien Rancid. Il est aussi accessoirement le producteur et contributeur pour de nombreux morceaux de groupes comme Madball, Agnostic Front, Mad Sin ou Dropkick Murphy’s. Rien que ça. En comparaison au groupe précédent, THE OLD FIRM CASUALS jouent plus dans un style punk. Mais l’univers underground et l’esprit hooligan était bien présent. Rangers aux pieds et tatouages jusqu’au front, le quatuor a mis le feu à la salle. Des morceaux comme « Apocalypse Delux » et « A Gang LikeUs » étaient repris en cœur par le public dans un pur esprit Oï.
La prestation était moins brutale que celle de COLDISE mais l’ambiance était au top du début à la fin. Le quatuor a tout donné. Frederiksen assurait à la voix tout en s ‘accompagnant à la guitare. La section rythmique n’est pas des plus complexes mais était remontée à bloc tandis que le bassiste et le second guitariste géraient les backups vocaux. Quelques solos de guitare concis mais bien placés venaient parfois ponctuer les riffs.
Les pogos s’enchainaient, et les glissades dans les flaques de bière aussi. L’ambiance n’est redescendue qu’a la fin du dernier morceau. A la fin du set, ce sont encore les musiciens qui ont rangé leur propre matos en prenant aussi le temps de discuter un peu avec quelques fans en même temps. Des artistes proches de leur public, c’est toujours aussi agréable à voir.


La salle s’est un peu vidée le temps que les plus transpirants se réhydratent et s’énergisant à grand renfort de houblon. Pendant ce temps, l’équipe technique, constituée en parte des musiciens de COLDSIDE, s’afférait à mettre tout en place pour AGNOSTIC FRONT. Il a fallu attendre un bon quart d’heure pour voir les lumières s’éteindre et entendre la musique d’Enio Morricone retentir, sonnant l’arrivée imminente des pionniers du punk hardcore Newyorkais. Je te pris de croire qu’après les deux groupes précédents, la foule était en ébullition dès l’entrée des musiciens sur scène. Stigma a attrapé sa guitare sur le dos de laquelle étaient écrit son nom en gros (certainement pour qu’il ne la confonde pas avec la basse quand il monte sur scène bourré) et l’a brandie en l’air comme un trophée. Pendant ce temps Miret commençait déjà à tourner sur scène comme un lion dans une cage en lorgnant son public.
C’est avec « The Eliminator », le morceau d’ouverture de leur dernier album que le groupe décide de commencer. Ont suivi très vite des titres plus anciens et mieux connus comme « My Life, My Way » ou encore « For My Family », qui étaient à chaque fois repris en cœur par la foule. Les breaks et les changements de rythmes faisaient leurs effets, les grimaces de Vinnie Stigma aussi. Son énergie est intarissable et les années qui passent ne semblent pas ralentir le guitariste qui en a encore sous le capot.
Roger Miret, de son coté, donnait comme toujours une prestation musclée et très dynamique. Quand il ne chantait pas, il demandait aux gens de sauter ou de lancer un circle pit. Et le public s’exécutait sans discuter et obéissait au doigt et à l’œil. S’éclataient à faire leur show et leur bonne humeur était palpable. Ils jouaient avec le public et se marraient quand Stitch passait sous leur nez pour sauter dans la foule, ou montraient du doigt un slameur ayant raté son atterrissage.
Nous avons eu droit à de multiples morceaux du dernier album. Sur l’un d’eux, le chanteur de COLDSIDE est même venu épauler Miret au micro. Mais pour les fans de la première heure, d’anciens morceaux comme « Crucified », « Riot, Riot Upstart » ou encore « Gotta Go » n’ont pas échappés à la setlist déjà longue. AGRNOSTIC FRONT finira comme à l’accoutumée avec la reprise des Ramones : « Blitzkirieg Bop ».


Une soirée menée tambour battant pendant 3h durant lesquelles l’ambiance n’est montée crescendo. Pas de temps mort, un programme aux petits oignons et une technique son et lumière du tonnerre ont permis a tous de passer un excellent concert en compagnie des trois groupes Américains. Un grand merci à l’équipe de La Clef StGermain pour leur accueil. Je reviendrais avec grand plaisir à l’occasion.
D’ici là je te retrouve bientôt (pour de vrai cette fois) pour de nouvelles chroniques. Pourquoi pas BANANE METALIK au Divan du Monde le 30 octobre ? See you there.






 


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