CHRONIQUES DE CONCERTS

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GET THE SHOT
Avec : Get The Shot, Dagara, Reverse The Rules, Self Esteem
Date du concert : 18-10-2015  
Lieu : Warmaudio - Décines [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.history-records.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 20 octobre 2015 - Chroniqueur : Chart - Photographe : CHART https://www.facebook.com/chartlivephotography  


En général, les dimanche ne sont pas vraiment les soirs les plus appropriés pour les concerts. Pourtant, ce soir au Warmaudio, dans la banlieue de Lyon, c'est l'effervescence. History Records, que je remercie au passage pour son accréditation, a en effet décidé de convier le public hardcore lyonnais au concert de GET THE SHOT pour sa dernière prestation française. C'est un joli plateau de 4 groupes qui nous est proposé, un plateau conséquent et digne de ce nom.

Ce sont les locaux de SELF ESTEEM qui ouvrent cette soirée. Le ton est donné par un hardcore gras. Si certaines formations s'amusent à battre des records de vitesse, ce n'est point le cas ici, au contraire même. On joue sur la lenteur des riffs et leur puissance. Le son est gras, les lumières basses et l'effet lourd à souhait. Le public s'est déplacé en masse pour suivre la prestation de leurs concitoyens ce qui nous donne une salle bien remplie et très réceptive à cette mise en bouche.

On continue les hostilité avec une formation parisienne, REVERSE THE RULES. Cette fois, retour aux principes mêmes du hardcore et ses fondamentaux. A la différence de SELF ESTEEM, REVERSE THE RULES ne cherche pas à surprendre. La musique du combo se rapproche d'ailleurs assez bien de celle de la tête d'affiche. On compte d'ailleurs dans ses rangs un ancien membre de BLACK BOMB A, son bassiste Mario si mes sources sont bonnes. On reconnaîtra d'ailleurs à ce musicien un certain talent dans son jeu de scène et sa maîtrise de l'instrument. On notera aussi une prestation réussie mais un public ressorti après être venu soutenir les locaux et patientant à l'extérieur en attendant l'arrivée de la tête d'affiche. Attitude regrettable à mon goût car venir à un concert et rester à l'extérieur me semble assez étrange mais surtout indélicat pour les groupes qui jouent...

On continue sur une lancée bien dynamique avec DAGARA. C'est un peu la folie qui règne sur le plateau avec ces 6 musiciens survoltés. On compte bien entendu sur Max qui officie à la fois en tant que second chanteur mais aussi percussionniste. C'est une touche très intéressante qu'apportent ces percussions, djembé ou tome basse suivant les besoins. Cela donne un côté tribal à cette musique rapide et intense. On aurait presque envie de faire une correspondance avec SLIPKNOT sur les morceaux les plus brutaux du groupe mais bon, laissons les 9 d'Iowa en dehors de ça, nous ne sommes pas dans la même catégorie. Néanmoins, le set de ce soir est particulièrement rapide et brutal et les respirations sont manquantes. Certains déserteront encore la salle et laisseront le pit vide à nouveau.

On conclue enfin avec les québécois de GET THE SHOT tabernacle ! Cet encore jeune groupe donne dans le hardcore simple et efficace, quoique. C'est surtout sur l'intensité que tout se joue et sur l'attitude extravagante de son chanteur. En effet, celui-ci donne tout ce qu'il a à donner en véritable frontman. L'assistance lui répond de la même manière et enfin, tous ceux qui étaient restés à l'extérieur se rassemblent enfin dans le pit afin de faire exploser une belle énergie dévastatrice. Le métalleux que je suis s'amuse gentiment de ces démonstrations de danses hardcore, plutôt habitué aux traditionnels pogos. Mais bon, les choses évoluent, les manières d'exprimer son enthousiasme aussi. N'empêche que c'est une véritable guerre qui se déroule sous mes yeux et l'énergie balancée par GET THE SHOT trouve un écho retentissant.

Le public lyonnais répond présent lorsque le hardcore est représenté sur scène et ce dimanche en est un bel exemple. Le style bénéficie actuellement d'un souffle nouveau et enthousiasmant. C'est une chose que l'on observe cycliquement sur Lyon, les courants passent, accrochent ou n'accrochent pas. En tout cas, l'ambiance est là, l'énergie aussi et on ne peut ressortir que KO d'une telle soirée, KO mais content d'avoir passé un bon moment.








 


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