CHRONIQUES DE CONCERTS

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MICHAEL SCHENKER
Avec : MICHAEL SCHENKER
Date du concert : 03-11-2015  
Lieu : Le Bataclan - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 10 novembre 2015 - Chroniqueur : Maulny77 - Photographe : Phil (Maulny77) https://www.facebook.com/phil.metallik  


Faute à des incidents de véhicules, la formation espagnole '77 n'est pas en mesure de se rendre à Paris.
Le timing étant trop court, il n'y a donc point de groupe d'ouverture pour la venue de Michael Schenker & Co.

Bien que le Temple Of Rock soit récemment venu en France, avant l'été, le Bataclan est rempli quand les musiciens entrent en scène au son de "Doctor, Doctor".
D'entrée de jeu, Michael Schenker et ses compères font montre d'une certaine joie et aisance. Il faut dire que chaque musicien possède un bagage technique confirmé et que ensemble ils se côtoient depuis suffisamment longtemps pour délivrer une osmose parfaite.
Que ce soit l'ossature rythmique composée des deux ex-Scorpions (Francis Buchholz, Herman Rarebell), que son fidèle compagnon (Wayne Findlay) à la guitare rythmique et claviers ou Doogie White (Malmsteen, ex-Rainbow) au chant, tous assurent le show sans économies, avec maitrise et qualité.

Doogie White retransmet l'ensemble des titres avec un engagement certain, dans une formule proche des originaux. On peut cependant lui reprocher de ne pouvoir atteindre les mêmes aigües que Klaus Meine sur "Rock You Like a Hurricane", pour exemple. Mais ne boudons pas notre plaisir, le frontman ne fait pas dans la dentelle et n'est pas là pour faire de la figuration. Il est bien aux commandes tant dans sa prestation que dans sa communication avec le public.

Michael Schenker est en grande forme et parcours la scène dans sa largeur, n'oubliant pas au passage ses gimmicks traditionnels, guitare au dessus de la tête, coincé entre les jambes, serrage de mains... Sa prestation animée ne gâche en rien ses qualités de musicien, tant en rythmique que surtout en soli.

Wayne Findlay bûcheronne des riffs imposants contrastant avec ses nappes fluides de claviers et ses arrangements. Associé à Francis Buchholz, il vient au devant de la scène assurer quelques parpaings de power chords et jouer en solitaire.

Francis Buchholz et Herman Rarebell viennent bâtir une assise riche techniquement et puissante. Le duo, fidèle à la tradition allemande est solide comme un roc(k).

Avec près de deux heures de spectacle, Michael Schenker's Temple Of Rock sur une scène pourvue uniquement de lights, et quelques backdrop, visite des titres issus de UFO, Scorpions et Michael Schenker sans mollir, sans retenues. Quelque soit l'origine des compositions, il ne se ressent aucune faiblesse tant le domaine est connu et assimilé. Dans cet exercice, les faveurs des spectateurs se dirigent souvent vers les standards des trois les plus restituables vocalement pour eux.

Sans fioritures, à la force des bras et des manches, Michael Schenker's Temple Of Rock a conquis un Bataclan sans difficultés et a rapidement fait oublier l'absence de première partie.

Music For Ever et le Bataclan ont su parfaitement faire débuter le mois de novembre.






 


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