CHRONIQUES DE CONCERTS

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FEAR FACTORY
Avec : Fear factory, Once Human, Dead label
Date du concert : 20-11-2015  
Lieu : Trabendo - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.base-productions.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 27 novembre 2015 - Chroniqueur : superbenny666 - Photographe : benlivephotos https://www.facebook.com/livephotosmusic/?ref=hl  


2015 restera certainement une année dont on se souviendra pour les tristes raisons que l'on sait. 20 ans auparavant, Fear Factory sortait un album épique et original qui connaitra tellement de succès qu'ils reviennent le jouer ce jour même pour les fans français. C'est donc au Trabendo que le show prend place, devant une salle quasi pleine. La première partie est assurée par le trio irlandais de Dead Label, qui envoie un Death technique et puissant. C'est ensuite Once Human qui prendra le relais avant de laisser place à Fear Factory. Once Human a pour originalité d'être composé de Logan Mader, guitariste virtuose sur les 2 premiers albums de Machine Head.

Etant arrivé tardivement, je n'ai pu profiter pleinement de Dead Label. Mais on ne peut qu'apprécier ce groupe qui dégage pas mal de puissance avec une seule guitare, un chanteur/bassiste qui ne vacille pas et une batteuse qui tabasse toute sa rage sur son instrument. Ce groupe assure vraiment, bien qu'ils ne soient que trois. Malheureusement, leur set se termine rapidement pour moi, mais le public a bien répondu présent.

La foule se densifie pour accueillir Once Human, qui vient de sortir son premier album, "The Life I Remember". Le groupe propose un death assez melodique à la Arch Enemy. Lauren Hart, la frontgirl, est la copie conforme d'Angela Gossow (ex chanteuse d'Arch Enemy...). A la guitare, nous avons donc aussi Logan Mader (ex Machine Head), qui grâce à son nom permet à Once Human de grimper rapidement. Il faut quand même signaler qu'il n'a rien perdu de ses talents "guitaristiques". Il assure les soli mais on remarque tout de même que Skyler Howren, l'autre guitariste, n'est pas en reste et prend quand même pas mal de soli aussi.
A signaler, que le groupe est aussi composé d'un jeune bassiste français, en l'occurence Damien Rainaud, qui non seulement assure parfaitement avec son instrument, mais utilise aussi parfaitement la scène.D'ailleurs on peut dire que le groupe sait investir une scène. Mais Lauren Hart est un peu trop la copie conforme d'Angela Gossow, tant sur la façon de bouger sur scène que sur la façon de chanter.On notera tout de même la reprise de....Machine Head "Davidian", co-écrite par Logan Mader. On a l'impression que le public est venu pour Logan Mader et a ce titre mettra le feu jusqu'à la fin du set.
Once Human fait donc un death mélodique de très bonne facture mais un peu trop stéréotypé. Les fans de Machine Head se feront un plaisir de voir Logan et d'entendre probablement une reprise.

Il est enfin venu l'heure de se prosterner pour Fear Factory. "Demanufacture" sorti il y a tout juste 20 ans lançait pleinement le groupe dans ce que l'on pourrait qualifier de "cybermetal". En effet, au son metal bien puissant, s'accompagnaient de sons de claviers générant cet univers "cyber". Certes 20 ans plus tard, le Line-up a quelques peu changé et subi quelques rebondissements (départ de Dino Cazares mais le retour de celui-ci engendrera le départ du bassiste et du batteur) mais le noyau dur (Burton C. Bell et Dino Cazares) résiste et retrouve les ressources pour continuer de tourner. Alors, même si le groupe a sorti des albums un peu en dessous ("Transgression") ce soir, c'est quand même un honneur de pouvoir écouter dans son intégralité "Demanufacture". Dès les premières notes, on se rappelle à cette ambiance si particulière que dégage l'album. Les titres s'enchainent rapidement, sans répit.
La 7 cordes de Dino Cazares est bien tranchantes et ne sonne pas trop "djent". La batterie, assurée par Mike Heller fracasse tout, la double pédale est omniprésente et permet de ne pas lâcher le rythme. A la basse, Tony Campos (Ex-Soulfly) est un peu plus discret que les autres mais cela ne l'empêche pas de communiquer avec le public tout de même.
Quand à Burton C. Bell, on a l'impression d'avoir à faire à un gros paradoxe. Ce type maitrise l'investissement de la scène, ses cris sont parfait, son échange avec le public est fabuleux, mais son chant clair est assez poussif. Sa voix semble être fatiguée et ne suit pas l'envie qui est là. Il n'empêche, Burton C. Bell n'entend pas la musique mais l'écoute et cela se voit sur son jeu de scène car il sait exactement à quel moment quelle note va sortir, ou à exactement quel moment le titre se termine. Bref, il connait sa musique par coeur mais pêche un peu sur sa voix claire un peu faiblarde.
En reprenant les titres dans le même ordre que l'album, Fear Factory joue donc rapidement les titres les plus populaires. Ainsi "Demanufacture" est joué d'entrée, ce qui à le mérite de lancer on ne peut mieux les hostilités. Mais c'est un peu tôt que le sublime titre qui a rendu le groupe populaire, "Replica" est lancé. "Dog Day Sunrise" servira d'accalmie avant de repartir de plus belle avec "Body Hammer" et son intro de guitare hyper tranchante. Pas de claviériste, les sons "indust" sont en arrière plan mais cela n'empêche pas Fear Factory d'être super bien calé.
Il joueront quelques titre d'autres album (« Shock », « Martyr »)
Ce set de Fear Factory aura permis aux plus anciens de revoir un groupe qui a connu son apogée dans les années 90. Le professionnalisme de Burton C. Bell est ahurissant malgré sa voix claire qui peut être parfois tremblante.

Setlist:
Demanufacture
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Self Bias Resistor
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Zero Signal
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Replica
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New Breed
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Dog Day Sunrise
(Head of David cover)
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Body Hammer
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Flashpoint
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H-K (Hunter-Killer)
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Pisschrist
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A Therapy for Pain
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Shock
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Edgecrusher
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Soul Hacker
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Dielectric
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Regenerate
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Martyr
Un grand merci à l'équipe de pavillon ainsi qu'à Roger de Base Production pour le pass photo






 


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