Nous sommes le samedi 13 février 2016 à Paris. Je me dirige vers 17h00 au Trianon par la porte dérobée des backstages pour l’interview d’Arejay d’Halestorm et celle de James du groupe Wilson (voir les liens youtube sur la présente chronique). Je passe devant les premiers fans qui font déjà la queue sous une pluie soutenue. Halestorm et Wilson s’arrêtaient à Paname pour leur tournée européenne, et comme souvent sur leur passage le concert était sold-out.

WILSON

Ce n’est pas la première fois que WILSON partage l’affiche avec HALESTORM. Nos gars du Michigan sont donc tout à leur joie d’ouvrir l’affiche pour leurs compatriotes. Autant dire que ça tape lourd sur scène avec des titres du dernier album « Right To Rise »» qui font rapidement bouger la fosse. Ils profiteront également de l’occasion pour ajouter des morceaux du premier album au nom évocateur de « Full Blast Fuckery » avec « College Gangbang » par exemple. Ah poésie quand tu nous tiens… La formation Nord-Américaine fera participer le public avec le refrain « Son Of a Bitch » tiré du titre « Hair Of The Dog » du groupe emblématique NAZARETH. Chad au chant (qui n’hésitera pas à faire un bain de foule, mini-caméra fixée sur la tête) et James à la basse sont d’excellents frontmen et savent chauffer sans problème une salle. Un set pêchu qui mélange intelligemment le hardcore et le stoner. Que cela soit une confirmation pour certains ou une découverte pour d’autres, WILSON est un groupe efficace qui mérite amplement les encouragements.

HALESTORM

Le groupe a connu une ascension plutôt fulgurante en l’espace seulement de trois albums et de tournées incessantes. Choix judicieux car effectivement HALESTROM tourne beaucoup. Un des facteurs sans aucun doute de leur succès grandissant mais aussi parce que les membres de cette formation sont simples, sympathiques et accessibles aussi bien sur scène que dans les loges. Je peux en témoigner pour avoir été reçu chaleureusement par Arejay pour son interview. Le combo prendra le pari de commencer doucement par une ballade bluesy « Bad Girl’s Word » avec Lzzy derrière un clavier posé nonchalamment sur un flycase. Il faut dire que la scène est toute en simplicité à l’image des musiciens en fait. Les 18 titres en plus du solo de batterie du frère Hale vont ensuite s’enchaîner rapidement. Ce qui sera suffisamment exhaustif pour couvrir correctement leur discographie. Sans vous faire l’article de toute la setlist, sachez qu’il y aura des instants de partage avec les fans comme la reprise des Eagles Of Death Metal « I Love You All The Time » sous des spotlights bleu blanc rouge. Hommage sincère aux victimes du Bataclan sans tomber dans le pathos. Attachement du groupe également à la France avec le bandeau tricolore sur les sangles des guitares et de la basse. Comme souvent, solo de batterie d’Arejay qui montre tous ses talents, titres pêchus et rock’n’roll et parties plus calmes, intimistes, presque « unplugged » sans compter tous les remerciements et les « J’aime la France » qui ponctueront le concert. Prestation qui se terminera avec une certaine Ronnie. En effet notre fan assidue qui voulait chanter « I Miss the Misery » sur scène fut prise de court que la chanteuse accède à sa demande. HALESTORM nous prouve une fois de plus que c’est en concert que l’essence même de la fraîcheur et le talent du groupe s’exprime. Une très belle soirée en forme de coup de cœur pour votre serviteur.
Je tenais à remercier Base Production pour cette soirée, Manon de chez Warner Music pour son charmant accueil et l'interview de Arejay Hale d'Halestorm. Remerciements également à Roger Wessier de Replica Promotions et son équipe pour l'interview de James Lascu du groupe Wilson, l'invitation et l'accréditation photo.

SetList Halestorm :

01.Bad Girl's World
02.Love Bites (So Do I)
03.Apocalyptic
04.Scream
05.I Am the Fire
06.I Like It Heavy
07.Rock Show
08.Sick Individual
09.It's Not You
10.Mz. Hyde
11.Amen
12.I Love You All the Time (Eagles of Death Metal)
13.Dear Daughter
14.Drum Solo
15.Mayhem
16.I Get Off
17.Freak Like Me
18.Here's to Us
19.I Miss the Misery