CHRONIQUES DE CONCERTS

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SPECIAL FEMALE VOICES
Avec : DIE OR RISE, NOISE SYNDROME, OCTAVUS LUPUS
Date du concert : 05-05-2016  
Lieu : Live Factory - Lieusaint [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/livefactorysenart/?fref=ts  
Interview :  
   
Date de la chronique : 10 mai 2016 - Chroniqueur : Maulny77 - Photographe : Phil (Maulny77) https://www.facebook.com/phil.metallik/?ref=hl  


Le Live Factory est en premier lieu une structure permettant aux formations de venir s'installer dans l'un des studios de répétitions. Les locaux offrent aussi aux groupes la possibilité d'enregistrer des supports audio mais aussi de prendre résidence dans la salle dédiée aux live. Celles-ci possède les équipements audio et vidéo pour une capture des shows, pour des répétitions et préparations à des concerts.

Cette soirée d'Ascension met à l'honneur les frontwomen dans trois registres différents. Trois formations déversant des décibels dans des registres musicaux éloignés. Une diversité sonore audacieuse.

Les premiers à venir profitent de l'occasion pour célébrer leur baptême. Die Or Rise s'installe pour une demi heure de heavy metal propre et carré. Il n'est pas simple de débuter une soirée surtout quand c'est son premier set. Le quartette ne semble pas inquiété par cette aventure et distille des compositions puissantes, fidèles à la tradition heavy. Les musiciens concentrés envoient des riffs tranchants, des rythmiques solides et en place. Salome, au chant, assure ses parties sans difficultés et met de la communication dans la salle garnie essentiellement de connaissances des trois groupes. L'ensemble tient la route et dégage une sensation de plaisir. Les compositions passent l'épreuve avec aisance. Cet instant de découverte a permis de faire connaissance avec Die Or Rise et son potentiel.

Les sensations vont changer de cap avec Noise Syndrome. Le quartette évolue dans un domaine plus metal commence à bénéficier d'une troupe de fidèles. Depuis ma dernière rencontre avec le groupe, il convient de préciser que l'ensemble à progresser et propose un set plus uni, dévoilant plus de complicité entre Stessi et les musiciens. D'entrée, la vocaliste a pris possession des lieux pour emmener avec elle le public. Occupant l'espace scénique, adoptant des gimmicks parfois décalés, entrant en relation avec la fosse, la frontwoman a perdu de son anxiété pour le bien du show. Elle envoie du lourd durant la prestation du groupe et fait partager son plaisir autant avec ses partenaires de jeu que dans l'assistance. Les compositions sont attirantes et savent rester en mémoire. Sans faire de bruit, Noise Syndrome s'installe dans les références de la scène locale.

Nouvelle ambiance avec Octavus Lupus. Avec un metal symphonique, incluant des espaces gothic et lyriques, le quintette distille une musique plus difficile d'accès mais correctement construite et interprétée. Dans un salle perdant son public au fur et à mesure du set, le groupe évolue sans états d'âme et assure sa prestation comme si de rien n'était. Karen par ses expressions vocales est moins mobile que ses prédécesseures assure toutes les voix quelles soient claires, lyriques ou growl. Les musiciens qui l'entourent, Pascal (basse) et Guillaume (guitare), sont plus expressifs et mènent l'aspect visuel du show. Les compositions explorent plusieurs tableaux sonores venant par instant toucher le monde progressif. Cette complexité et ce mélange des genres semblent par instant difficile d'accès. Pourtant les musiciens maitrisent ces atmosphères alambiquées et parfois hermétique. La formation possédant des qualités indéniables demande d'être revue dans un contexte adapté à son univers afin que le public appréhende du mieux possible ces atmosphères. Saluons les musiciens pour cette prestation qui par l'érosion de l'assistance n'a pas du être simple à gérer.






 


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