CHRONIQUES DE CONCERTS

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PENDRAGON
Avec : Pendragon, John Young
Date du concert : 12-05-2016  
Lieu : Le Divan du Monde - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.base-productions.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 24 mai 2016 - Chroniqueur : Azmep - Photographe : Nicolas Chaigneau https://www.facebook.com/nicolaschaigneauphoto/  


12 mai 2016 au Divan du Monde. Ce soir les britanniques de Pendragon apportent leur néo-prog à Paris pour fêter les vingt ans de leur album "The Masquerade Overture". Ils seront précédés sur scène par leur compatriote John Young.
Il faut l'avouer, l'âge moyen du spectateur ce soir n'est pas l'adolescent et le Divan se teinte de cette ambiance détachée caractéristique de la génération qui a vu le rock se teinter de morceaux psychédéliques rarement courts.

John Young entre sobrement en scène et s'installe seul derrière ses deux claviers et son micro. Il gère également les parties de guitare et de batterie sur son ordinateur à côté de lui, les autres musiciens n'ayant pas pu être présents ce soir pour des raisons logistiques.
Cela entraîne malheureusement un manque de dynamisme scénique : John Young reste obligatoirement statique et malgré des morceaux très prenants tels que l'excellent Underside on a du mal à être totalement transportés.

Une courte pause c'est au tour de Pendragon de monter sur scène tandis que l'intro de Masquerade Overture résonne. Le groupe démarre avec As Good as God et enchaîne avec Paintbox, The Pursuit of Excellence, Guardian of my Soul, The Shadow et Masters of Illusion, soit d'emblée les deux tiers de l'album dont nous sommes Vénus fêter les deux décennies.
Il faut le dire, Nick Barett offre à lui seul un contraste de dynamisme avec John Young : il parcourt la scène de long en large dès les premiers morceaux avec une joyeuseté enfantine qui ne le quittera pas de tout le set. À côté son compère Clive Nolan incarne plutôt la force tranquille derrière ses claviers tandis que Peter Gee à la basse reste assez discret.
Au cas où le public n'était pas assez transporté un épique King of the Castle achève de nous emmener dans l'univers de Pendragon. Schizo clôt une première partie de set entièrement composée de morceaux issus de Masquerade Overture. Si certains se demandaient encore pourquoi cet album est quasi mythique, l'heure qui vient de s'achever suffit pour répondre à cette question. Guidés par un Nick Barett explosif, Pendragon nous a donné le meilleur de son cocktail péchu et planant à la fois. D'ailleurs si le concert s'arrêtait là, on en serait satisfait. Mais Pendragon, c'est bien plus qu'un seul album et le set se pare d'autres morceaux du groupe. Un solo de batterie marque la transition, suivi d'une courte pause durant laquelle Barett rend hommage aux victimes du 13 novembre.
Avec Beautiful Soul puis Faces of Light le groupe joue des morceaux dix fois moins agés que les précédents mais tout aussi prenants, preuve que Pendragon traverse les décennies sans perdre en qualité de création. S'ensuivent Nostradamus, Go Home Jack et This Green and Pleasant Land. Le quatuor quitte la scène après presque deux heures de concert mais loin d'être fatigué le public en redemande. Le groupe revient donc pour un excellent et dynamique Breaking the Spell et nous dit définitivement au revoir sur Indigo.

On sort de ce concert bluffé. Même si on s'y attendait de la part de Pendragon, ces deux heures de riffs dynamiques et passages mélodiques nous ont transportés dans un univers à part.
Merci à Base productions pour l'accréditation donnée à pavillon666.






 


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