CHRONIQUES DE CONCERTS

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DOWNLOAD PARIS JOUR 3
Avec : JOUR 3
Date du concert : 12-06-2016  
Lieu : Hippodrome de Longchamp - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.downloadfestival.fr/fr  
Interview :  
   
Date de la chronique : 21 juin 2016 - Chroniqueur : riffraph - Photographe : Raphaël Bénard et Frédéric Bellec  


DOWNLOAD PARIS JOUR 3 – DIMANCHE 12 JUIN 2016


Troisième et dernier jour pour cette première édition avec une météo qui se fait plus menaçante. Les jambes commencent à se faire lourdes mais nous aurons néanmoins pu couvrir six concerts et faire les interviews de Arya de Skindred et Corey de Trivium.

TRIVIUM

Toujours aussi efficaces avec leur nouveau batteur Paul Wandtke, les américains d'Orlando ont bougé légèrement leur ligne musicale avec un dernier album plus heavy et un chant moins growlé que d'habitude. Ce qui n’enlèvera en rien la puissance et la présence scénique de Matt Heafy. Un concert bien carré où les titres du septième opus se marient bien à une setlist bien pensée pour la scène.

SABATON

On enchaîne avec les guerriers suédois et leur fascination pour tout ce qui touche à la guerre. Après un retard d'avion nous ne pourrons malheureusement pas nous entretenir avec un membre du groupe en interview. Certes ici nous ne sommes pas dans la finesse avec un heavy/power metal qui ne fait pas dans la dentelle. Concert qui se fera sous des trombes d'eau mais qui n'empêchera pas l'armée de fans d'encenser la formation qui saura remercier la foule trempée jusqu'au os.

SKINDRED

Pas le temps de souffler qu'il faut passer déjà à la stage 3 avec les Gallois de SKINDRED. Nos appareils photo nous remercient de les mettre à l'abri, Un bon set plein de chaleur et il faut bien avouer qu'au vu du nombre de spectateurs nos diables rouges auraient se produire sur une mainstage. Avec un frontman déluré à la voix méchamment groovy, aux poses impobrables, sorte de Lenny Kravitz sous emphétamines, un souffle de fête traverse l'auditoire. On enlève son t-shirt, on le fait tourner au-dessus de sa tête sous un déluge de riffs et de mélodies mélangeant ragga, rap, heavy metal, hip hop. Un cocktail explosif de bonne humeur et assurément un des meilleurs concerts de la journée.

VOLBEAT

5 minutes après c'est au tour d'un groupe qu'on ne présente plus. Les inventeurs du « Elvis Metal » entrent en scène et malheureusement encore sous la pluie, au moins jusqu'à la moitié du concert… Alors oui ce mélange heavy, rockabilly, voire country (Johnny Cash) est toujours efficace. Pas grand-chose à dire sur ce set, un concert de Volbeat est toujours bien huilé, un peu trop peut-être... au risque de devenir un peu répétitif... même si on sent bien que notre formation se fait plaisir sur scène.

MEGADETH

Il ne reste aujourd'hui plus grand-chose du line-up original ce qui n'a pas empêché les américains de sortir un dernier album « Dystopia » qui est considéré par beaucoup de fans comme un retour aux sources. Celui d'un thrash metal plus authentique. L'apport sur scène du guitariste Kiko Loureiro et du batteur Chris Adler est un plus indéniable. Je dois avouer que la prestation sera de qualité et le choix des titres pour ce live sera juste un pur bonheur pour les aficionados. Je noterai juste le manque de tact d'une partie du public qui partira avant la fin du concert pour Rammstein. Dave Mustaine semble un peu contrarié à ce moment -à mais restera professionnel jusqu'au bout. La marque des grands.

Alors oui, le download se termine déjà et nous n'avons pu couvrir tous les groupes, notamment Children Of Bodom ou Lofofora par exemple mais il nous fallait aussi composer avec les interviews… Ainsi va la vie du chroniqueur et le casse-tête des emplois du temps…

RAMMSTEIN

C'est le décompte final scandé par la foule qui s'affiche en grand sur une toile noire. Je fait partie des photographes chanceux ayant été accrédité… Bon pas vraiment de surprise en fait. On connaît la qualité et le goût de nos musiciens outre-Rhin pour mettre en scène leur musique industrielle avec un décor à l'avenant !!! Pyrotechnie, décors simples, carrés et froids sous des flammes ravageuses et jeu de lumière efficace. Petit clin d'oeil pour la capitale avec un « Frühling in Paris », titre qui n'avait pas été joué depuis bien longtemps… Nos Berlinois n'ont pas failli à leur réputation. En 22 ans ils sont toujours aussi capables de marquer les esprits… Une clôture en grande pompe.


Au final, et malgré que la franchise soit présente pour la première fois en France, on peut affirmer que dans l'ensemble ce festival était bien pensé. Alors certes, quelques bugs d'organisation imputable à une première mais rien de bien méchant avec le recul. On peut même affirmer que malgré le contexte (grèves, intempéries etc...) le download s'en sort bien (100 000 entrées en 3 jours). Nous parions même sur une prochaine édition aux petits oignons avec une affiche encore plus intéressante. Mais ça évidemment seul l'avenir nous le dira…

Pour terminer comme il se doit, nous remercions l'organisation, Live Nation, tout le personnel du point presse mais également de la sécu qui était aussi au top, les musiciens qui ont supporté nos interviews. J'espère que nous serons présents l'année prochaine pour vous faire vivre la prochaine édition.

Raphaël et Frédéric
Pavillon666 Webzine.






 


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