CHRONIQUES DE CONCERTS

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HELLFEST JOUR 1
Avec : HELLFEST JOUR 1
Date du concert : 17-06-2016  
Lieu : Clisson - Clisson [ 44 ]  
Affluence : 60 000  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/replica-promotion-129323440466556/?fref=ts  
Interview :  
   
Date de la chronique : 23 juin 2016 - Chroniqueur : Maulny77 - Photographe : blaze-nathan, Black.Roger, Phil (Maulny77)  


Comme tous les ans le pèlerinage du metalleux se déroule à Clisson, certes il a pu faire escale à Paris pour la première édition d'une nouvelle fête metal, mais cette onzième édition est bien sold-out malgré l'incertitude de la météo.

Le festival a encore gagné en confort, plus d'espace à la Warzone, un magnifique auditorium, plus d'espaces restaurations. Les dernières pluies et orages ont été absorbés, le terrain reste praticable en règle général. Les décors ont été aussi modifiés, un espace dédié à Lemmy est venu s'installer dans l'espace Warzone.

L'affiche est une nouvelle fois à la hauteur de l'évènement, chaque journée nous réserve sa surprise, ses moments intenses.

Quelques instants de notre première journée, ressentis de Roger, Nathan et Phil.


NASHVILLE PUSSY
Commençons cette première journée du vendredi 17 juin, non pas par du metal, mais par du rock n’roll gras et abrasif en compagnie de NASHVILLE PUSSY. En 20 ans, de carrière les rockers d’Atlanta n’ont pas faibli et le couple Blaine Cartwright/Ruyter Suys fait hurler les gibsons comme au premier jour. Du monde à la barrière en ce début d’après-midi, et c’est normal, on aime !

SHINEDOWN
On continue dans une veine rock n’roll avec les Floridiens de SHINEDOWN. Ici le rock se fait plus grand public avec des aventures post-grunge et carrément pop. Alors bien sûr toute une frange de fans adeptes de ce rock édulcoré est aux anges, mais pas moi. Enfin, j’étais curieux de voir en live ce groupe auteur de singles à succès et j’ai été vraiment déçu, boaf…

LE BAL DES ENRAGES
Rien de mieux pour commencer une série thrash, punk, metal par la venue du Bal de Enragés. La grande formation va mettre le feu aux planches des les premiers accords. Qu'ils évoluent en plein jour et sur un temps réduit, les musiciens ne sont pas décidés à faire de la figuration. Cela envoi, cela bouge de partout aux abords de la mainstage. Les musiciens préparent le terrain pour une longue soirée. Il est dommage que ces quarante minutes soient passées trop vite.

HALESTORM
La tension redescend temporairement afin de reprendre nos esprits. Le groupe déroule son hard rock de fort belle manière et arrive à insuffler une certaine énergie après l'ouragan qui l'a précédé. Sans en faire des tonnes, les américains ont maintenu le brasier.

BEHEXEN
Vite, il me faut du « costaud » pour me laver les oreilles, alors rien de mieux que du black, mais pas n’importe lequel, celui de BEHEXEN en l’occurrence.
Déjà vu en live, cette horde de métal noir Finlandaise va m’emporter aux tréfond des enfers avec un son à décorner une meute de boucs. Leur black haineux et blasphématoire fait toujours son œuvre avec un certain envoûtement programmé à l’aide de mélodies malsaines et vicieuses.
Leur dernier album « the poisonouspath » n’est peut-être pas aussi prenant que « ritualssatanum » et « by the bressing of satan » (2000 et 2004) mais quand même ! Nous ressortons comblés de noirceur après un set aux penchants ritualistes et aux dérives incantatoire, amen !

MASS HYSTERIA
Retour aux foudres, Mouss en terres atlantiques est heureux d'être à la maison et en fait écho dès le premier morceau. Pour ceux qui connaissent les prestations de la formation, malgré la pluie, il faut faire très chaud autour de Clisson. Le metal de Mass Hysteria anéanti tout sur son passage et dégage une certaine chaleur. Imaginez l'effet dantesque que l'assistance aurait pu rencontrer si les musiciens étaient intervenus juste après le Bal des Enragés.

HAVOK
De la scène Temple à la scène Altar il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement pour passer du black au thrash avec le groupe HAVOK de Denver, Colorado.
Les « ricains », après avoir navigué sur les eaux troubles d’un thrash dit « moderne », en sont revenu à un thrash plus « old-school » non dénué d’intérêt. Ne dit- on pas que c’est dans les vieilles marmites que l’on cuisine les meilleures sauces ? En tous cas leur sauce actuelle prend bien et les Floridiens malgré leur « flash-back » actuel ont encore dans leur sac des idées neuves, groupe à suivre donc, on aime.

ANTHRAX
On virevole dans une veine thrash mythique mêlant habilement thrash bien sûr, mais aussi punk et débordements groovy. Même si le groupe n'est pas aidé par le son, on peut apprécier l'énergie dissipée par la formation. Sans compromis venant animer la scène avec des standards ayant plus de vingt ans ces anciens du métal nous proposent des compositions et une attitude fun à toutes épreuves..

VISION OF DISORDER
Inaugurons cette « nouvelle » warzone que tout « hellfestien » a découvert ce matin, une warzone bien pensée au final…Pour ma part, cette inauguration se fera avec VISION OF DISORDER. Autant vous le diretout de suite, j’étais un inconditionnel de VOD dans les années 90. Puis les coreux de new-York se sont séparés et sont restés dans l’ombre une dizaine d’année. Puis, après une reformation plutôt réussie il y a 7 ans ils sont repartis sur les routes en passant par la case studios d’enregistrement. Là cet après-midi du vendredi 17 Juin ils vont nous offrir un set hardcore/métal de toute beauté avec notamment la voix unique et inchangée de Tim William. Violence brute de décoffrage, breaks, ambiances et groove au menu et VOD n’a donc pas déçu, au contraire, bravo !

VADER
Les indéboulonnables death-métalleux Polonais de VADER reviennent au hellfest pour nous montrerqu’ils sont toujours en vie.
Bien sûr, Peter est le seul rescapé de cette formation née en 1983, à l’époque où certaines revues « métal » nous disaient « ah ces polonais avec leurs guitares en carton ! ». Mais ces polonais sont finalement devenus une référence dans le monde du métal-de-la-mort-qui-tue.
Alors aujourd’hui j’apprécie leur set (qui a dit comme d’habitude ?). Peter avec son chant particulier, ses riffs basiques, a su s’entourer depuis quelques années d’une équipe tenant la route et respectant l’esprit et le son Vader. Vader, c’est toujours pareil diront les mauvaises langues, peut-être, mais se renouvelant à chaque album avec des titres magnifiés dans des soli innovants, dans une ambiance dramatique en soi. On aime bien entendu, chapeau bas les vétérans !

TURBONEGRO
Nouvel ovni, sur les planches après ces avalanches de thrash. Les norvégiens auraient pu assurer la première partie de TWISTED SISTER tant leurs tenues vestimentaires et maquillages tournent vers le glam. Le groupe évolue dans une ambiance festive et maitrisée. Le heavy rock aux tendances punk anime la foule qui ne demandent qu'à reprendre son souffle. Il sera difficile d'avoir du répit tant la prestation est intense et soutenue. Comme le dit l'adage l'habit ne fait pas le moine, TURBONEGRO l'a confirmé car les musiciens assurent une prestation de haute volée et ne se réfugient pas derrière leurs accoutrements.

BULLET FOR MY VALENTINE
Prétendant à la relève metal, les anglais sont un peu en demi-teinte depuis quelques temps. Sans entrer dans un débat relatif à leur discographie, il convient de constater que sur scène, la formation sait s'installer et délivrer de l'émotion. En évoluant proprement, en restant discret mais efficace, les BFMV sont en mesure de revenir vers les sommets du mont Metal. A suivre de près.

HATEBREED
Un groupe en forme qui met tout le monde dans sa poche avec le très connu « destroy everything ». Il n’en faut pas plus pour que le public se lance dans des ébats physiques imparables, slams, moshpits etc… Et tout cela malgré la pluie, en effet durant le set nous avons droit à la plus grosse averse de la journée. Mais le public est resté et n’a pas été démotivé par les caprices de la météo ce jour là. Un sans faute donc pour les hardcoreux du Connecticut.

DROPKICK MURPHYS
Pour digérer à 22h05, rien de tel que du bon punk-rock celtique issue de Boston aux USA.
Inutile de vous dire qu’ils mettent l’ambiance dès le début du show. Tous les métalleux, les punks, les folkeux et les coreux se lancent dans des pas de danses diverses et agitées en même temps, c’est la fête !
Guitares tranchantes, voix écorchées, les Murphys mélangent du folk classique à du punk agressif. Ils ont de la ressource pour cela depuis le temps qu’ils arpentent les scènes de tous genres pour foutre le bordel tout simplement. Ce soir ils n’ont pas démérité et ce fut un grand moment passé en leur compagnie et celle du public déchaîné.

RAMMSTEIN
Tant attendu au regard de la marée humaine aux abords des deux mainstages, les allemands foulent les planches de Clisson pour la première fois. Débutant par un registre plus industriel atmosphérique, les musiciens reprennent le chemin du metal en deuxième partie de set. L'ensemble est très pro et maitrisé, que ce soit dans les gimmicks scéniques, que dans l'artillerie de pyrotechnie utilisée. Les musiciens savent faire le show que ce soit en salle ou en extérieur, ils savent maintenir l'atmosphère pour la faire grandir tout au long du set et finir en apothéose. Du grand art, parfois martial mais tellement appréciable.






 


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