CHRONIQUES DE CONCERTS

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BUKOWSKI
Avec : FRANTIC MACHINE, HELL OF A RIDE, BUKOWSKI
Date du concert : 01-07-2016  
Lieu : L'Empreinte - Savigny le Temple [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/lempreinte77/?fref=ts  
Interview :  
   
Date de la chronique : 04 juillet 2016 - Chroniqueur : Maulny77 - Photographe : Phil (Maulny77) https://www.facebook.com/phil.metallik/?ref=hl  


Il est de coutume que l'Empreinte finisse sa première partie de saison par une soirée dédiée aux forces metalliques. Ce vendredi fait l'honneur au metal rock français francilien.

Frantic Machine entre en scène avec une assistance peu consistante, ce n'est pas pour autant un handicap pour le quartette qui va envoyer des brûlots et commencer à attiser le brasier. Les musiciens en place proposent un set relativement court mais efficace. Le heavy metal dissipé n'est pas sans rappeler des formations britanniques et américaines cultes, l'attitude et la tenue du micro de Seb peut nous faire penser à un certain James Hetfield, cela n'est pas un point de blocage et permet de profiter et d'assister à un show intéressant et entrainant. Le public arrivant en cours de prestation se constitue tout au long de cette mise en appétit. Un ensemble sympathique qui demande à finaliser sa voie.

Hell Of A Ride commence à faire son nom au sein de la scène régionale, pour ceux qui connaissent la formation, on est dans l'attente d'un show animé et agité. Que ce soit au niveau musical, que du coté de la prestation, l'assistance est face à un groupe qui maitrise son sujet. Bien que certaines attitudes soient connues et nous conduisent vers des instants issus des 80's par les postures de son bassiste, Franck "The Gent". Hormis ce détail qui est plutôt agréable visuellement, on se prête au jeu et aux compositions distillés. L'ambiance sulfureuse engagée par Frantic Machine est entretenue par le quintette qui n'a pas fait le voyage pour rien. Intercaler entre un prometteur et un confirmé, Hell Of A Ride est un véritable méritant tant sa musique et son énergie vous captivent. Les influences, qui sont assimilées et digérées, ne nuisent pas à la prestation, cette mise en scène volontaire est fort plaisante. Une formation à suivre de près.

Bukowski n'est plus à présenter et doit rapidement être en place tant la scène est bouillonnante. Du fait des festivals et officiant avec Mass Hysteria, Fred est remplacé par un second dreadlocké, Clément. Lourde tâche de prendre le relais, mais honorable et respectueuse levée d'arme assurée par le six cordiste. Comme de coutume, les musiciens mettent le feu aux planches, réveillent un volcan endormi, le temps du changement de plateau, dans la fosse. Les Bukowski savent réunir à la cause de groupe une assistance, cette attitude crée une véritable addiction qui développe une communion entre la scène et le public. Cette union est partagée de part et d'autre car chacun vient au plus près des musiciens avec une certaine joie partagée, puis Julien n'hésite pas à fouler la fosse pour un moment de partage captivant. Soudés les metalleux de l'Empreinte répondent aux sollicitations des Bukowski. Mathieu joue avec ses fidèles et transpire son bonheur sans modérations, cette liesse gagne les autres membres du groupe et alimente l'agitation de l'assistance. Parfaitement réglé musicalement et montant en intensité, la salle devient vite une fournaise face aux bûches enflammées projetées par le quartette. Sans fioritures mais uniquement sous les coups du véritable Rock attitude voire punk rock, l'Empreinte profite d'un show électrique et communicatif.

La saison se clôture encore une nouvelle fois de fort belle manière. L'Empreinte par sa dimension et sa proximité est une salle qui permet de découvrir et de savourer des instants particuliers. Pourquoi se passer des tels moments? Attendons les prochaines annonces pour prolonger ces concerts magiques.






 


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