CHRONIQUES DE CONCERTS

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USELESS PRIDE FEST
Avec : Alea Jacta Est, Real Deal, The Great Divide, Seekers Of The Truth, Kids Of Rage
Date du concert : 24-09-2016  
Lieu : Gibus - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 07 octobre 2016 - Chroniqueur : superbenny666 - Photographe : ben.godard https://www.facebook.com/livephotosmusic?ref=hl  


Rien de tel qu'un weekend pour un concert hardcore au Gibus. Cette fois il s'agit du Useless Pride Fest. C'est quoi ce festival me direz-vous? Et j'avoue qu'une petite explication s'impose. Useless Pride est un label toulousain monté par les gars du groupe HxC Alea Jacta Est. Du coup le Useless Pride Fest est un "tour" itinérant comprenant certains groupes du label. Ce "tour" permet de promouvoir les 10 ans d'existence d'Alea Jacta Est ainsi que la sortie de leur troisième album "Dies Irae". Evidemment la plupart des groupes sont français mais pas que. Ainsi, ce sont les barcelonnais de Kids Of Rage qui font l'ouverture de la soirée, suivi des papas oldschool Seekers Of The Truth. Ensuite c'est The Great Divide et son modern core mélodique qui enchaine. Les tourangeaux de Real Deal sont de la partie aussi mais ce sera forcément Alea Jacta Est qui terminera en trombe. Les styles sont donc variés même si l'on reste tout de même dans une mouvance "Hardcore".


Banlieusard parisien, j'ai dû subir la loi des transports franciliens et je n'ai pu assister ni au set de Kids of Rage, ni à celui de Seeker Of The Truth. Rageant, d'autant plus que je pensais avoir prévu large. C'est donc avec The Great Divide que la soirée commence, pour moi. Honnêtement c'est pas le style de son qui me fait vibrer le plus mais on ne peut pas nier l'énergie communicative du groupe. The Great Divide fait dans le « modern hardcore », un hardcore avec des passages bien agressifs, couplés de long passages mélodiques et émotionnels. On change beaucoup entre une voix on ne peut plus criarde et un chant clair posé au bon moment.
Le public est bien réceptif lorsque le chanteur demande de s’accroupir un instant. Bien évidemment, doutez-vous bien que pour se remettre « en selle » ce sera sur un riff bien lourd et agressif !
A noter que le chanteur d’Alone, autre groupe parisien, viendra faire son featuring et cela permet d’avoir une fin de set bien remuante !

Prochain groupe à monter sur scène : Real Deal. Ils viennent de Tours, et propose un hardcore bien puissant, groovy avec quelques soli superbement exécutés.
Cela fait pas loin de 2 ans que j’avais découvert ce groupe en live, mais j’avoue avoir un peu perdu pied. Alors c’était l’occasion de faire un petit rafraichissement. Rom, au chant, sait bien se dépenser pour interpeller le public qui n’en demande pas tant. C’est très vite le bordel, et on aime.
Le guitariste rythmique et le bassiste se démènent à fond dans leur coin gauche tandis que Nono, le métronome à la batterie assure parfaitement. Mais voilà, leur lead guitariste gaucher et ses soli donne une touche personnel et la qualité de jeu n’en est que plus bluffante.
A voir, à écouter, à « liker » et à rebooker !

Dernier groupe à passer sur scène, Alea Jacta Est a déjà acquis une bonne expérience de la scène après 10 années de bons et loyaux services. Vous avez même pu les apercevoir cette année sur la Warzone du Hellfest. On a l’impression que cette année est un nouveau cap pour eux. La promotion de Useless Pride prédomine petit à petit. Le son semble être plus carré. Mais l’intensité en live n’a pas changé, et ça c’est tant mieux.
Pour ceux qui découvrent, ou veulent découvrir, Alea fait un hardcore à base de riffs classiques et heavy, mais avec des titres qui restent bien en tête . C’est aussi une touche d’humour avec des samples tirés de films bourrins et pas fins genre Last Action Hero.
Ce soir, la scène du Gibus semble bien étroite pour eux. Notamment pour le bassiste qui a tendance à courir dans tous les sens, mais il semble savoir s’adapter et de se renseigner sur les scores de matches entre deux titres.
Le set démarre par quelques titres du dernier album notamment « Tell Them » mais quand on écoute on se dit que c’est vraiment du pur hardcore mais y’a vraiment une touche (secrète?) qui fait que ça sort du lot. Le public connaisseur se jette partout, et ça fait plaiz de voir Paris en feu ! Les toulousains ne lache rien et marqueront l’essai du bonus ultra-offensif avec « From Silence I Rise ».
Même Rom de Real Deal viendra faire un featuring ce qui assènera le coup final aux parisiens qui se sont donnés à fond et se sont littéralement cassés les dents (Marion ;) ). Ce soir là Toulouse l’emporte contre le Stade Français, ça c’est du rugby mais l'affrontement joué au Gibus fût grand aussi! Beaucoup d’intensité et d’agressivité de part et d’autres.

Ce Useless Pride Fest, itinérant sur plusieurs villes françaises, semble avoir été un franc succès, dumoins sur Paris. Ce fût l’occasion de découvrir des groupes provinciaux qui font le petit bout de chemin en assurant totalement. Alea Jacta Est est totalement investi dans ce qu’il font et on peut affirmer qu’il s’agit de l’un des meilleurs groupes hardcore français, tant l’aspect musical et l’attitude font plaisir à voir.

Un grand merci à l’equipe Pavillon ainsi qu’à Erika de One Heartbeat Production pour l’accréditation et sa confiance en l’équipe.






 


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