CHRONIQUES DE CONCERTS

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SYMPHONY X - Lyon
Avec : Symphony X + Circus Maximus + Dreamscape
Date du concert : 04-03-2008  
Lieu : Transbordeur - [ 69 ]  
Affluence : 600  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 06 mars 2008 - Chroniqueur : - Photographe : Barbara  


Ahh, le mois de mars et ses fameuses giboulées... A part quelques fans, déjà présent depuis une bonne heure, c'est globalement une trentaine de minutes avant l'ouverture des portes qu'arrivent massivement les fans de Symphony X. Et veuillez croire que cette demi-heure à attendre sous le froid, le vent et la pluie, aura été très longue. Mais heureusement, la team de Base Prod' est très bien rodée, et c'est sur le coup de 19h10 que la sécurité commence à ouvrir les portes du Transbordeur. Comme toujours, chacun a sa petite habitude... Un passage par le bar, par les toilettes (parfois les deux !!), par le stand de merchandising ou encore, une course effrénée pour être aux premières loges dans la fosse !

Très vite, les Allemands de Dreamscape montent sur les planches devant un Transbo déjà bien rempli. Le groupe a l'air ravi d'être la ce soir... Mischa, Le très charismatique et sympathique chanteur lance quelques mots en français, et c'est parti pour un set d'une quarantaine de minutes qui ne laisse pas de place à l'approximation. Le son est excellent, sauf pour le synthé, un peu trop en retrait... Le niveau technique est très haut, le jeu, carré et précis. Tout est net et sans bavures ! Difficile de croire qu'il ne s'agit que de la première partie !! Si les musiciens sont tous relativement statiques, le chanteur, très en voix, attire tous les regards, et manque même d'assassiner son bassiste dans un ample mouvement de pied de micro sur l'excellente dernière chanson « When shadows are gone ». La bonne humeur des musiciens est communicative, et toute la salle les acclame lorsque l'heure est venue de les laisser partir. Notons tout de même le geste très sympa des musiciens, qui, tout en lançant dans la fosse les traditionnelles baguettes et médiators, distribueront aussi plusieurs tee shirts à l'image du groupe!

Les lumières se rallument, la musique d'ambiance aussi... Notons qu'elle aura été particulièrement agaçante ce soir, mais est-ce le plus important ?
Que de mines réjouîtes ! La bonne humeur est de mise ce soir, avec un peu d'effort, on se croirait presque à un concert d'Edguy !

La Norvège n'aura pas jeté de froid ce soir, car quand arrive Circus Maximus sur scène, on peut sentir une petite électrisation dans la foule. Et eux aussi sont contents d'être là et de défendre en live leur dernière galette « Isolate » ! Dès la première chanson, le ton est donné : des musiciens irréprochables, un son énorme, notamment pour la guitare, tranchante et incisive sur les rythmiques, lipide et précise lors des solos (bon, d'accord, les doigts du guitariste y sont peut-être pour quelque chose)
Pas facile d'headbanguer vu la complexité des structures de ce groupe, mais tant pis, tout le monde essaye, car tout le monde le veut ! Glen et Mats (respectivement bassiste six cordes et guitariste sept cordes) s'en donnent à coeur joie en haranguant la foule a maintes reprises, tout en réalisant de vertigineuses descentes de manches. Michael Eriksen, le chanteur, quant à lui, ne quitte pas son large sourire de tout le concert, ce qui ne l'empêche pas une seconde d'être techniquement parfait. A ce moment du concert, on en est à craindre pour nos pauvres américains qui devront jouer juste après...
Tout le monde retient son souffle quand le batteur, non content de marteler ses fûts comme trois hommes, pousse la chansonnette. Seul bémol, cette fois encore, le clavier n'était pas assez fort par rapport aux autres instruments.
Le groupe sort de scène épuisée, mais visiblement ravie, tout comme le public !

Encore cet épouvantable mélange de parlotte et de « presque-musique » en attendant Symphony X. Si le Transbo à besoin de Cd, qu'il nous le dise ! L'attente n'en est que plus interminable. La salle s'impatiente, on commente la monumentale batterie de Rullo, on crie, on mange... Mais quand enfin la bande sonore s'éteint, tout le monde ressent un double soulagement !

Lorsque qu' « Occulus ex Inferni » retentit dans la salle, la fosse est paradoxalement aux anges ! Ovation pour les musiciens qui commencent logiquement par un « Set the world on fire » qui annonce dors et déjà que Sympho' n'a pas envie de faire dans la dentelle ce soir ! Finalement, il n'y avait pas de raisons de craindre que les Américains fassent pale figure !! Le maitre Russel Allen capte tous les regards, de part son énergie et sa voix, pour laquelle seul « parfaite » semble être un adjectif suffisant, même s'il semble avoir quelques soucis techniques au court du concert.
La set list, si elle fait la part belle au très bon dernier opus, est cependant des plus éclectique en reprenant des titres de The Odyssey, V, Twillight in Olympus et même The Divine Wings of Tragedy !
La fosse est retournée par les pogos, il semblerait que Symphony X ait un certain nombre de fans dans la région. Le niveau technique du groupe est au-delà de tout reproche: Romeo assure les parties de guitare avec maestria, Lepont à la basse, très en retrait, est impressionnant de technique, tandis qu'à la batterie, nous sommes en présence d'un véritable « Rullo » compresseur.
Pinnella, le claviériste, dispose quand a lui d'un son bien mieux balancé que celui de ses camarades de ce soir, et ce, pour notre plus grand plaisir!
Après un rappel de trois titres, Symphony X quittera la scène, sans avoir franchement l'air d'en avoir envie!

Le public du Transbordeur aurait apparemment bien apprécié un second rappel, mais baste, il se fait tard, une bière et on rentre!
Trois groupes, trois pays, trois approches du metal prog'... plus qu'un concert, une véritable leçon !


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