CHRONIQUES DE CONCERTS

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HATESPHERE
Avec : KAUSE 4 KONFLIKT, DEEP IN HATE, HATESPHERE
Date du concert : 04-11-2016  
Lieu : L'Empreinte - Savigny le Temple [ 75 ]  
Affluence :  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/lempreinte77/?fref=ts  
Interview :  
   
Date de la chronique : 09 novembre 2016 - Chroniqueur : Maulny77 - Photographe : Phil (Maulny77) https://www.facebook.com/phil.metallik/?ref=hl  


Quoi de mieux pour finir la semaine... qu'un petit détour à l'Empreinte pour une soirée de metal, enfin de death, de hardcore et de thrash metal venus de nos contrées et du Danemark.
Les deux premiers intervenants ne nous sont pas inconnus, à savoir : Kause 4 Konflikt et Deep In Hate. Quant à l'assaut final, il est confié à Hatesphere. Une affiche haute en couleur et saisissante pour tout amateur de décibels et rythmes soutenus.

A l'heure d'ouvrir les hostilités, la salle est guère remplie, laissant de ce fait des espaces importants pour la pratique de danses metalliques. Cela n'empêche pas Kause 4 Konflikt (K4K) de traiter son sujet sans retenues avec un certain charisme. Doté d'un caractère technique, le groupe distille son thrash hardcore avec une certaine précision et une aisance assurée. Sans aucunes fébrilités, l'ensemble évolue sans économie, donnant du fil à retordre à l'assistance. Le quintette envoie des brûlots sans temps morts, prenant malgré tout le soin d'échanger avec le public entre les morceaux. Bien que le set soit court, il se dégage un plaisir communicatif tout au long de celui-ci. Les K4K sont venus pour mettre l'ambiance et celle-ci est bien présente et parfaitement dispensée que ce soit musicalement que dans la prestation du groupe.

Le temps d'un court intermède et Deep In Hate prend position sur une scène connue. L'assistance a légèrement augmentée et l'ambiance a maintenu sont cours pour ce début d'assaut. Le quintette est en tournée sans son batteur attitré (Bastos - Dagoba), mais son remplaçant assure le rythme et l'assise avec brio. Ce set au caractère spécial, puisqu'il est le dernier avec Matthieu (guitare) est parfaitement en place, donne dans les attaques massives par ses guitares imposantes, et ses rythmiques soutenues. Julien (chant) est en place d'entrée de jeu, venant partager avec le public sur le devant de scène, menant une prestation agitée et maitrisée. D'un bout à l'autre du set, il transpire une certaine puissance, rehaussée par la gestuelle des musiciens. La salle prend plaisir et répond favorablement aux sollicitations de Julien, n'hésitant pas à deux fois de s'aligner de part et d'autre de la fosse pour se lancer dans des wall of death et circle pit. Une bonne dose d'énergie et de plaisir.

Pour son avant dernier show de la tournée "New Hell Is Here" les danois ont révisé leur français, plus particulièrement Esse son frontman. Son entrée en matière est suivie de quelques mots n'ayant pas grand chose à voir avec la courtoisie. Avec beaucoup d'humour le vocaliste se lance dans des propos grivois faisant sourire ses convives. Ses compères sont tout autant déchaînés et ne perdent pas un instant pour headbanguer et pour envoyer quelques obus. Est ce la fin de la tournée, qui a connu quelques embûches, qui les dynamise? Ne boudons pas notre plaisir, la formation développe sa prestation à coups de riffs puissants, des soli incisifs et de solides fondations rythmiques mais surtout avec un plaisir non dissimulé. Le terrain de jeu ayant été bien préparé par les "frenchies", Hatesphere maintient le cap engagé. L'audience étant arrivée à son zenith, celle-ci prolonge avec moins d'espace pour s'exprimer ses danses. Certains audacieux venant s'exprimer sur les planches pour quelques stage diving. Avec un caractère moins death que ses prédécesseurs, le groupe secoue l'Empreinte avec son thrash imposant et légèrement old school parfaitement huilé, par sa prestation captivante.

Une nouvelle fois l'Empreinte a proposé une affiche de qualité pour un tarif plus qu'attractif. Précisons que l'équipe a maintenu la soirée malgré la faible affluence. Le public présent est sorti satisfait par ces 3h00 de metal fusionnel ayant pu profiter d'une proximité avec les musiciens proche d'un concert privé.







 


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