CHRONIQUES DE CONCERTS

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CHELSEA GRIN
Avec : Chelsea grin, betraying the martyrs, make them suffer, void of vision
Date du concert : 15-02-2017  
Lieu : Marché-Gare - Lyon [ 69 ]  
Affluence : 200  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/slhproductions  
Interview :  
   
Date de la chronique : 18 février 2017 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


Sounds Like Hell productions nous offrait un certain tsunami deathcore/metalcore ce mercredi 15 Février au marché-gare de Lyon. En effet, les « ricains » de CHELSEA GRIN tournent actuellement afin de présenter leur nouvel opus « self inflicted » et sont accompagnés des franco/anglais de BETRAYING THE MARTYRS qui eux aussi présentent un nouvel album (sortie 27 janvier) intitulé « the resilient ». Deux groupes Australiens, MAKE THEM SUFFER et VOID OF VISION ayant eux aussi une actualité discographique font partie de, l’affiche. La soirée promettait donc d’être mouvementée, et elle le fut !

A peine le temps d’entrer dans les lieux et de prendre ses marques que VOID OF VISION déboule sur scène, branche et joue sans attendre. Cela commence donc très fort avec ces jeunes kangourous qui sautent de partout. Metalcore agressif au menu, ceux de Melbourne qui viennent de sortir un premier opus sont remontés à bloc, et même si parfois on se rentre-dedans sur les planches, l’énergie est là et une certaine puissance de feu est appréciée par un public qui ne mettra pas longtemps à s’exprimer physiquement parlant. Très bon début de soirée donc, on aime.

MAKE THEM SUFFER, déjà vu sur scène à Lyon il n’y a pas très longtemps lors de l’Imperiron fest, prend la suite avec un nouveau line-up. Quoi de neuf depuis un concert où l’on n’entendait que les claviers ? Ce soir, ces claviers sont très (trop) discrets pour un deathcore sombre se voulant différent avec des parties empruntées au metal symphonique. Alors oui, leurs enregistrements valent le détour, mais en live ce n’est pas toujours ça. Le frontman impose ses vocaux et un guitariste fait la chorégraphie tous riffs dehors, mais cela ne suffit pas à mon humble avis pour un set qui essaie de faire vibrer notre côté émotionnel tout en martelant une certaine rythmique agressive. A suivre tout de même, peut-être qu’un jour…

Très attendus, les BETRAYING THE MARTYRS investissent la scène du Marché-gare ensuite. Après les avoir vu dans leurs débuts au warmaudio de Lyon puis au Hellfest et il y a deux ans presque au Metaldays de Slovénie, j’étais impatient de les revoir en live avec bien entendu les nouvelles compositions issues de leur nouvel enregistrement « the resilient ».
Je dois avouer que je n’ai pas été surpris outre mesure par leur set, à part les lights absolument affreux qui ne leur ont pas rendu service je pense. Betraying The Martyrs après donc un troisième album et des concerts sans fin fait ce qu’il sait le mieux faire c’est-à-dire du Betraying the Martyrs alternant mélodies bien senties et lourdeurs brutales. Chaque membre du groupe apporte un peu de sa personnalité en dehors du frontman Aaron et c’est peut-être ici que le groupe impose sa différence dans le monde saturé du deathcore. Au final le combo surfe toujours sur les succès de ses débuts, pourquoi pas, mais jusqu’à quand ? Car derrière ça pousse, ça pousse, beaucoup de jeunots continuent de s’engouffrer sans la brèche deathcore/metalcore, alors attention !

Ceux de CHELSEA GRIN, les petits gars de Salt Lake City aux « states » ne sont pas exactement des novices en matière de deathcore et vont nous le prouver ce soir dans un marché-gare « chaud-patate ». Un quatrième album sous le bras intitulé « self inflicted », ils vont nous donner une leçon de de metalcore plutôt lourd et plombé, mais pas que…
En effet ici le metal se veut dominant, les riffs sont nets et sans bavures avec des guitaristes se relayant pour nous offrir le grand frisson avec soli sombres voire gothiques parfois. Les envois furieux prennent la suite avec invitations aux « jumps » et « wall of death » pour varier les plaisirs. Ce groupe de plus de dix ans d’âge est bien sur le bon chemin pour faire partie du « gotha » du metal dit moderne en tirant son épingle du jeu metalcore en y imprimant sa « patte » tout simplement, une « patte » bien reconnaissable et c’est tant mieux. Ce soir leur set nous a marqué l’esprit dans le bon sens du terme, à voir et revoir donc sans modération !

Ne reste plus qu’à remercier Sounds Like Hell productions pour ses choix de programmation comme celle de ce soir assurément. Merci également aux quatre formations en lice et merci au Marchè-Gare bien évidemment.






 


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