CHRONIQUES DE CONCERTS

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BLUES PILLS
Avec : Dätcha Mandala, blues pills
Date du concert : 28-03-2017  
Lieu : Le VIP - Saint-nazaire [ 44 ]  
Affluence : 250  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 03 avril 2017 - Chroniqueur : Fred.Photography - Photographe : fred photography  


Lorsque l’on voit sur le programme de sa salle locale qu’un groupe comme Blues Pills va y venir faire une date pour la promotion de son dernier album, on ne se pose pas trop de question et on se dit qu’il est absolument hors de question de rater un concert pareil, surtout que des groupes franchement rock ou métal, il n’en passe pas si souvent que ça à Saint-Nazaire et c’est le plus souvent sur Nantes qu’il faut aller voir, pour avoir sa dose. On a donc rendez-vous au VIP pour une soirée rock avec Dätcha Mandala et Blues Pills, un des groupes les plus en vogue de la vague rock 70.

La soirée commence plus tôt que d’habitude avec un groupe qui n’en ai pas à son premier passage dans la région, le trio Bordelais Dätcha Mandela et son heavy rock psychédélique très influencé par Led zeppelin et le rock des années 70 en général. C’est avec quelques tapis et un peu d’encens qu’ils rentrent sur scène et il n‘en faut pas plus pour installer l’ambiance Orientale et psyché chère au groupe et qui pourrait rappeler les tribulations hippies vers Katmandou dans les années 60 et la consommation de substances psychotropes qui allaient avec et de commencé avec un superbe « Have you seen the light ». S’ils n’ont encore malheureusement que peu de productions discographiques à leur actif, mais l’album devrait arriver sous peu, les Dätcha ne sont pas des novices sur scène avec près de 400 concerts au compteur et de nombreuses premières parties de groupe prestigieux, c’est bien exécuté, électrique voir complètement halluciné par moment, tout ce qu’il faut pour faire une prestation mémorable. Normalement composé de Nicolas Sauvey à la basse/chant, Jérémy Saigne et JB Mallet à la batterie, on apprendra que ce dernier a été remplacé au pied levé par Romain Arnault et qui, malgré le peu de temps alloué pour se préparer, s’en est admirablement bien sorti. Le set est excellent, bien qu’un peu trop court, on aurait apprécié un ou deux morceaux de plus, mais permet de montrer ce que le groupe a dans le ventre, du très bluesy « Mojoy » à l’émouvant « Misery » qui rappellerait presque la sensibilité d’un Jeff Buckley ,en passant par le complètement rock et fou« Pavot » où Nicolas et Jeremy, presque en transe, finissent par se rouler au sol (on comprend l’intérêt des tapis). Quel show, quelle énergie ! Pas si simple pour Blues Pills de passer derrière tant la barre a été placée haute.

Set list Dätcha Mandala
Have you seen the light- Mojoy- Da Blues- Misery- Eht Bup- Human Free- Pavot

Les quelques minutes habituelles s’écoulent le temps d’installer le matériel et de faire la balance et c’est enfin à la tête d’affiche de la soirée de faire son apparition. Blues Pills met tout de suite le feu avec « Lady in Gold » extrait du dernier opus. Il n’en faudra pas plus à Elin Larsson pour démontrer son incroyable puissance et son imposante présence scénique. En ayant vu quelques vidéo live du groupe, c’est un fait que l’on avait déjà pu remarquer, la belle ne laisse que peu de place sur scène à ses comparses qui se contentent la plupart du temps de jouer. Ils jouent bien sûr extrêmement bien, mais ce n’est pas de leur côté qu’il faudra chercher une prestation scénique particulière et on pourrait presque, en les voyant, renommer le groupe Elin Larsson and the Blues Pills, comme cela se fait parfois. Cela correspondrait bien plus à ce qu’on voit sur scène. On aurait pu, par exemple, entendre une petite intervention du Frenchie de l’équipe, Dorian Sorriaux, mais même pas… à part une rapide présentation du groupe en fin de set, rien de plus !

D’un autre côté, par son débordement d’énergie, la chanteuse mange littéralement la scène et n’a clairement besoin de personne pour captiver l’assistance et faire le show avec encore une fois, cette voix aussi envoutante en live que sur album. Un peu déçu par le deuxième album qui verse un peu trop dans la pop/soul à mon goût, les nouveaux morceaux se tiennent finalement plutôt bien en live. « Bad takers », « Burned out » trouvent leur place au milieu de classiques comme « High Class women » et « Devil man », des titres beaucoup plus rock du premier album. Même « I felt a change » avec Elin, seule au piano passe bien et dégage une belle émotion, alors qu’il est pourtant le titre le plus pop de la discographie de Blues Pills. J’espère tout de même que le groupe ne poursuivra pas dans cette voix là et que le prochain retrouvera la patte qui avait fait le succès du premier. Vouloir faire différent, c’est bien, surtout vu le nombre de formations que l’on retrouve dans le créneau revival 70, mais là, le risque de tomber dans la variété n’est tout de même pas très loin… On pourrait aussi évoquer les sous-vêtements de la dame, mais la pudeur m’en empêche…

On peut se demander où était caché la machine à voyager dans le temps qui nous a permis de participer à cet excellent rendez-vous rock avec ces groupes au top de leur forme. Merci aux groupes et aux organisateurs du VIP pour ce rendez-vous mémorable.

Set list Blues Pills
Lady in Gold- Little Boy Preacher- Burned Out- Black Smoke- Bliss- Bad Talkers- Won’t Go Back- Elements and Things- You Gotta Try- Astralplane- High Class Woman- Ain’t No Change- Little Sun(Outro) Rappel: I felt the change- Gone So Long- Somebody to Love- Devil Man






 


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