CHRONIQUES DE CONCERTS

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OTARGOS
Avec : Otargos, deathawaits, fleshdoll, skox
Date du concert : 08-04-2017  
Lieu : Warmaudio - Décines [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/deathawaitsband/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 10 avril 2017 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


Samedi soir 8 Avril 19 heures, tout parait calme devant l’entrée du Warmaudio de Décines (Lyon). Mais bientôt ce sera la guerre avec DEATHAWAITS qui nous offre la release-party de son nouvel et troisième « méfait » « solve coagula ».
Nos Lyonnais préférés se sont entourés de trois formations pour cette soirée, OTARGOS (tête d’affiche), FLESHDOLL et SKOX, du lourd en perspective donc avec cette affiche de metal extrême.

Et ce sont ces derniers qui vont ouvrir le feu vers 20 heures à l’aide de leur thrash/death old-school imparable. Imparable en effet sont les prestations live de SKOX qui à chaque fois nous colle au plafond à l’aide de compositions brutales et sans concession. Riffs de tueurs, soli malsains, duo basse-batterie plombé à souhait et un chanteur possédé éructant ses textes arrachés et décapants. Que demander de plus, thrash à tous les étages avec une dérive death ? Si, un prochain concert car finalement personne ne se lasse de leurs prestations « couillues », on aime tout simplement.
Set-list en photo.

C’est FLESHDOLL, combo de brutal death de Toulouse qui prend la suite afin de nous présenter son nouvel album « hearts of darkness », mais pas que ! Ces « brutos » du Sud-Ouest ne sont pas des nouveaux venus sur la scène death-metal hexagonale avec à leur actif déjà 5 albums en plus de dix années d’existence. Et ce soir ils vont nous prouver qu’ils savent nous détruire ce qu’il nous reste de neurones avec une prestation claquante comme un coup de fouet, brutale comme un direct « in your face ». Au milieu du set ils nous gratifieront même d’une reprise musclée de « into the pit » de Testament afin de varier les plaisirs entre par exemple leurs nouveaux titres « silent faces of stone » et « tanka ».
Le tatoué Bastich tient la scène avec ses vocaux « growlés » bien remarqués et du côté des « grattes » ça assure bien entre agressivité et dérapages morbides. Bref, pour une première en ce qui me concerne, Fleshdoll m’@ fort impressionné, pas étonnant qu’il se propulse maintenant sur les scènes internationales.
Set-list en photo.

Le public qui était resté bien « sage » et en nombre limité jusqu’à présent va enfler en quantité et en démonstrations physiques maintenant avec l’arrivée là sur les planches du « warm » des Lyonnais de DEATHAWAITS qui semblent remontés comme des « coucous ». Normal me direz-vous cette soirée étant un peu la leur, release-party oblige.
DEATHAWAITS ne se pose pas de question et mange à tous les râteliers du métal extrême pourrait-on dire, death, thrash, grind, hardcore et cela lui va bien car du coup ce mix se révèle être incroyablement accrocheur en live surtout. Alors inutile de vous faire un dessin, chaque titre est enchaîné sans temps mort et ce groupe va nous mettre une « quecla dans la chetron » avec un effet rouleau compresseur comme dirais certains dans l’assistance. Flo se donne à 100% devant un public déchaîné brandissant même un soutien-gorge, oups !. Bref ceux de Deathawaits ont assuré comme des bêtes ce soir en faisant hurles les « grattes » et en tentant de démolir le kit de batterie pour soutenir les vocaux « porcins » du frontman. Mention très bien donc, longue vie au brutal death du gang des Lyonnais.
Set-list en photo.

Changement de style, changement d’ambiance avec les Bordelais d’OTARGOS. Ici place au dark, au black, avec un Dagoth qui depuis plus de 15 ans tient à bout de bras ce projet classé black-metal au départ, mais devenu ensuite plus dark, plus death, plus extrême si vous voulez. Mais aussi plus malsain, plus glauque, plus lourd, plus morbide aussi.
Entre les cranes affichés sur chaque côté de la scène et sur le pied de micro, les musiciens au teint « boueux » nous invitent à entrer dans leur univers sorti du cimetière d’à côté. Alors entre des mid-tempo lourds de conséquence et des blasts dévastateurs, Otargos ne lâche rien, pas de temps « mort », nous sommes comme « envôutés » dirons-nous par leur démarche, subissant cette puissance de feu destructive et nihiliste, avec des vocaux d’un autre monde et ces riffs empoisonnés. Démarche hypnotique donc qui laisse une assistance figée comme des pierres tombales et livide comme un cierge de Pâques.
Chacun a apprécié (ou pas) ces envois qui font froid dans le dos dans un Warmaudio où l’ambiance est froide et glacée pour ce set des Bordelais. De mon côté j’ai apprécié à sa juste valeur cette prestation d’Otargos, et vous ?
Set-list en photo.

Merci à Deathawaits, merci au warmaudio pour cette petite « sauterie » du Samedi soir bien sympathique, on recommence quand ?






 


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