CHRONIQUES DE CONCERTS

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THE CRANBERRIES
Avec : D.A.R.K LIVE PA, THE CRANBERRIES
Date du concert : 13-05-2017  
Lieu : L'Olympia - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.gdp.fr/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 20 mai 2017 - Chroniqueur : Maulny77 - Photographe : Phil (Maulny77) https://www.facebook.com/phil.metallik/?ref=hl  


Après une pause salutaire, les irlandais ont repris le chemin des studios, à deux reprises, et des salles de concerts depuis 2009. Le dernier album édité est un recueil de titres acoustiques du répertoire du groupe, accompagnés de deux nouvelles compositions. Cette nouvelle tournée, elle aussi acoustique permet de mettre en lumière ce travail d'arrangements. Celles-ci est mixte car de nombreux titres sont électriques, mais tous les morceaux sont épaulés d'un ensemble de cordes.

Je vous ferais grâce de commenter le duo ayant ouvert les festivités, outre que le frontman de ce duo, Olé Koretsky, n'est autre que le partenaire de jeu de Dolores O'Riordan dans la version audio et qu'il accompagne The Cranberries sur scène. Peu inspirant, peu convaincant, la très décevante version de "China Girl", David Bowie, peut le confirmer, la formation doit féliciter le public pour sa courtoisie à son égard.

Le propos est différent dès que The Cranberries investit les planches de l'Olympia. Le public initialement assis, se retrouve devant la scène pour acclamer les musiciens et entrer en communion avec eux. Bien que Dolores soit souffrante, elle fait en sorte de masquer cette faiblesse. Ses compères plus vaillants assurent leurs rôles plus qu'il ne faut. Ne boudons pas notre plaisir, apprécions les qualités de jeu des musiciens, les riffs imposants posés par Noel Hogan, la fluidité de son propos, la maitrise et l'agilité de moduler son jeu selon l'instant, acoustique ou électrique. Ses collègues maintenant le rythme tiennent l'ensemble sans faiblesses confirmant que la formation a su développer des monuments dynamiques et lourds. Le public n'est pas en reste, il participe aux propositions de Dolores et vient poser sa voix lorsque la frontwoman lui demande de l'aide. Le set permet à chacun de trouver son moment d'émotion car les standards du groupe sont interprétés et adaptés selon les besoins du show. La production est correcte malgré ces va et vient perpétuels, le niveau sonore et la qualité ne souffrent pas du mode utilisé. Les plateaux diffusés mettent en valeur les ambiances engagées par les interprétations.
Certains trouveront le set un peu court, mais avec 1h30 de jeu, les musiciens ont été à l'essentiel et ont maintenu une atmosphère captivant et entrainante. La magie a opéré, la communion a gagné la globalité de l'assistance.
Lorsque les lumières ont repris possession de la salle, tous arboraient un sourire. Tous semblaient comblés par le spectacle livré.

Ce dernier concert à l'Olympia affichait une fois complet, il a prolongé la qualité offerte au public durant les deux jours précédents cette troisième date. Trois soirée organisées par GDP et les équipes de l'Olympia.






 


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