CHRONIQUES DE CONCERTS

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DEEP PURPLE
Avec : MONSTER TRUCK, DEEP PURPLE
Date du concert : 03-06-2017  
Lieu : AccorHotels Arena - Paris [ 75 ]  
Affluence :  
Contact organisateur : https://www.gdp.fr/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 07 juin 2017 - Chroniqueur : Maulny77 - Photographe : Phil (Maulny77) https://www.facebook.com/phil.metallik/?ref=hl  


En ce début de juin, nous sommes conviés à assister au retour de Deep Purple dans l'enceinte de l'ex-Bercy, nommé aujourd'hui Accorhotels Arena. La formation n'a pas investi les lieux depuis plus de vingt ans. Un évènement riche en émotions qui faute d'un week end prolongé n'aura pas l'assistance attendue. Ne boudons pas notre plaisir, savourons le spectacle qui nous est offert, d'un bout à l'autre de la soirée.

Partageant l'affiche de cette tournée avec les britanniques, l'ouverture des festivités s'opère en compagnie des canadiens de Monster Truck. Les musiciens ayant deux albums à leur actif débutent le bal dans une ambiance typée Hard Rock façon old school. Sans être dépassé et vieux jeu, la musique distillée par le quartette est captivante et entraînante. La formation s'exprime sans complexes et reçoit un accueil chaleureux de la part de l'assistance. Un public qui découvre une formation attachante. Les titres s'enchaînent sans temps morts, sans pertes d'intensité. La formule ne laisse pas beaucoup de mobilité à ses membres. Jon Harvey (chant, basse) étant attaché à son micro se permet quelques séances de headbanging lors des pauses vocales, Jeremy Widerman (guitare) se démène pour ses compères sans retenues. L'ensemble est équilibré tant dans la prestation, qu'au niveau des morceaux proposés. La production laisse un ressenti confortable au niveau sonorité, au niveau luminosité.
Une sympathique découverte ou confirmation.

Les amateurs de rock britannique et de hard rock vont être comblés, non seulement les musiciens délivrent une performance revenant vers des fondamentaux incluant à quatre reprises un détour vers "Infinite" mais ils confirment que les compositions inscrites dans les standards du groupe sont de véritables références dans le monde de la musique. Ces titres ne semblent pas être érodés par les années passées, ils paraissent tout autant contemporains et percutants que lors de leurs éditions. Bien que les membres du groupe accusent les années, certains feront références à la performance scénique ou à ses montées dans les aigus moins accessibles, le show conserve une certaine dynamique et une certaine intensité, le plus dissipé étant Roger Glover (basse). De l'autre coté de la scène, Steve Morse (guitare) est plus ancré dans sa zone. Le guitariste viendra un peu au contact sur la fin du set. L'assise est tenue selon des principes d'horloger dans une atmosphère riche en énergie, propre en tempi. Don Airey n'est plus a présenter, le musicien a pris les commandes des claviers depuis une quinzaine d'années. Dans la pure tradition mise en oeuvre par Jon Lord, l'organiste pratique le Hammond et démontre lors d'une escapade solitaire qu'il connait son univers. Mêlant les soli de chaque instrumentiste, la collection de titres se déroule avec un sensation de rapidité, avec un sentiment d'unité et de continuité. Ian Gillan échange régulièrement avec l'assistance sans s'égarer afin de privilégié l'expression musicale. Comme pour son prédécesseur de la soirée, Deep Purple évolue dans un contexte propre au niveau sonorité, dans des atmosphères lumineuses confortables et des séquences vidéos appréciables. En parfaite harmonie et communion, la prestation des musiciens transpire le plaisir et envahi la fosse et les gradins. Cette liesse est perceptible lors du retour des lumières dans la salle concluant la fin de cette soirée.

Qu'ils soient canadiens ou anglais, les officiers de ce samedi soir ont su convaincre une assistance venue apprécier cet arrêt prolongé en terre parisienne. Une sympathique fête proposée par GDP dans cette salle relookée.






 


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