CHRONIQUES DE CONCERTS

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SHINING
Avec : Mantra, Shining
Date du concert : 11-09-2017  
Lieu : Le Ferrailleur - Nantes [ 44 ]  
Affluence : 150  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 23 septembre 2017 - Chroniqueur : Fred.Photography - Photographe : fred photography  


La saison des festivals s’est terminée il y a peu, avec entre autre, le Fall of Summer, mais ce n’est pas ça qui va nous empêcher de profiter des multiples petits concerts qui animent les salles de nos régions et où les conditions de sons et d’atmosphère sont souvent plus agréables que de se coltiner la foule de certains gros rassemblements. Et quand un groupe aussi intéressant et original que Shining, le groupe Norvégien classe, pas le groupe Suédois avec leur très antipathique leader, passe dans votre salle locale devant, allez, peut-être 200 amateurs avertis, on ne boude pas son plaisir et on se bouge pour aller voir le phénomène. Shining n’est pas seul ce soir, et on pourra donc assister à une véritable performance des Rennais de Mantra.

Mantra s’est vraiment la grosse claque live de la soirée, entre ambiance lourde et mystique et composition technique et millimétré, mais c’est surtout la prestation que l’on pourrait qualifier d’habitée du chanteur, Pierre Junod, qui fait de ce set un moment très intense que ce soit dans ses postures, son jeu ou tout simplement son chant. Il nous en met plein les yeux et pour un photographe, c’est ce qu’on pourrait appeler un bon client parce qu’il y a toujours de bons clichés à prendre avec ce genre d’énergumène et c’est aussi pour ce genre de moment qu’il est appréciable de découvrir un groupe en live pour apprécier leur univers.
Les Rennais sont venus défendre leur deuxième opus « LANIAKEA » qui avait reçu un accueil chaleureux de la part des médias spécialisés et avec une prestation aussi remarquable que celle de ce soir, je suis convaincu qu’ils se sont fait de nouveaux fans.

Quelques minutes se passeront avant la montée sur scène des Norvégiens de Shining et on remarquera dans la mise en place, l’installation de l’instrument phare du combo et que l’on retrouve dans peu de formation metal, j’ai nommé le saxophone. Car oui, Shining sans saxophone ne serait plus Shining et c’est l’instrument idéal pour caractériser le groupe, tous ceux qui les ont vus en concert l’auront sûrement remarqué ou alors ils sont allés voir l’autre Shining, le Suédois.

C’est devant un ferrailleur des grands soirs que le combo, tout de noir vêtu comme à son habitude, monte enfin sur scène. Avec quelques minutes de retard sur l’horaire prévu et c’est ce qui empêchera certainement d’avoir le rappel, ici limité à « My Church », tel qu’il était noté sur la setlist. Cette montée se fait sur le très pop In the year 2525 de Zager et Evans que, pour ma part, je ne connaissais surtout que par la reprise de Project Pitchfork pour passer tout de suite sur un des derniers morceaux en date « Everything Dies » et qui sera présent sur le prochain album de Shining. Ce concert sera d’ailleurs un véritable festival de nouveaux titres avec aussi « Animal » et « Hole in the Sky ». Cela donne un bon aperçu de leur prochain œuvre et cela laisserai penser qu’il sera plus conventionnel ou moins barré que leurs précédents efforts. Ce n’est pas évident de s’en rendre compte en découvrant les morceaux en live, mais si je regarde la vidéo de « Fisheye » et celle d’everything dies », j’aurai tendance à dire que cela confirme cette impression. A voir donc, mais Shining ne semble définitivement pas se mettre de barrière et ne cherche surtout pas à s’enfermer dans un style particulier, ce qui est une très bonne chose. A noter l’absence de l’emblématique saxo sur ces nouveaux titres, une page est-elle vraiment en train de se tourner ?

Mais on retrouve très vite le Shining « Classique », celui-ci qui a explosé avec le délirant album « Black Jazz » avec, entre autre, leur reprise complétant hallucinante d’ « Helter Skelter » où le saxophone dissonant de Jorgen Munkeby viendra nous vriller les oreilles de la plus effrayante des manières possibles. L e charismatique leader offrira au nantais un prestation impeccable au cours de ce set, une prestation qui rappellera quelques souvenirs à ceux présent lors de leur passage au hellfest en 2015. Si le groupe peut être déroutant par leur compositions torturées et alambiquées, il se montre tout à fait convaincant et efficace en live et nous avons, ce soir, le droit à une démonstration mémorable de Shining. Très généreux sur les nouveautés, nous avons le droit à « Flow », pas encore enregistré et où Jorgen annonce que la participation du public, enregistrée ce soir, servira pour le prochain album, il n’en faut pas moins pour voir le ferrailleur s’égosiller comme jamais. Je pense que tous le monde sera curieux de savoir quel sera le résultat de ce moment d’anthologie. On finit le set sur du plus classique avec « The One Inside » et « The Madness the Damage Done » avec une public en transe en réponse aux rythmiques hypnotiques du son de ces norvégiens fous.

Plus venu par curiosité que par véritable connaissance du groupe, je dois dire que j’ai été très agréablement surpris par la qualité de la prestation et la présence du groupe, en particulier celle du leader Jorgen Munkeby. Un groupe à mettre dans la même famille qu’Ishahn ou Igorrr. Des groupes qui poursuivent toujours plus loin les mélanges et expérimentations sans se soucier de l’étiquette que l’on peut leur donner. Ces Norvégiens sont d’autant plus sympathiques qu’ils n’hésitent à venir faire quelques signatures au stand de merch.

Setlist Shining

In The Year 2525
Everything Dies
Animal
The Last Stand
Last Day
Hole in The Sky
Healter Skelter
My Dying drive
Fisheye
Flow
The One Inside
I won’t forget
Madness
My church






 


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