En ces débuts de vacances scolaires, nous voilà partis pour l'édition du Up The Fest organisé au Warmaudio par la team Up the Firth. L'ouverture des portes commence très tôt vers 17h30, puisque le nombre de groupes est conséquent.
Les hostilités sont ouvertes par un groupe de Lyon, Death Awaits, du death metal pur jus, leur prestation dans l'ensemble est un peu décevante et certains morceaux s'enchaînent sans vraiment d' efficacité. La fosse se remplissant au compte-goutte, tout le monde a du mal à apprécier leur jeu. Le vocaliste communique faiblement avec la salle et une demi-heure plus tard, ils doivent laisser leur place aux suivants.

Dogmat' fait son entrée, ils jouent correctement et ce sont eux qui déclenchent le premier pogo, mais qui sera malheureusement le dernier. Leur metal reste assez conventionnel mais l'impressionnant timbre de voix du chanteur en font se décoiffer plus d'un, il parle au public mais celui-ci est timide ce soir. Eux aussi doivent écourter leur set, puisque l'impératif de temps est de mise.

Viens ensuite, un groupe de Macon, Akirise, sorte de fusion anticore, un mélange surprenant de Lofofora, Trepalium, et j'en passe. Au début, l'écoute est difficile, puisque leur style est l'opposé de ce qu'on nous propose ce soir, leur set n'est pas à écouter mais à regarder, leur musique est très théâtrale, avec des bruits d'animaux, des pointes d'humour avec des comptines comme « Maman, les petits bateaux qui vont sur l'eau... », des textes engagés sur les problèmes de sociétés en France ou ailleurs. Ils ne se prennent pas au sérieux, et c'est tant mieux, puisque avec Akirise, c'est un véritable bol de fraîcheur et le public, un petit peu plus nombreux, aurait apprécié cet univers musical déjanté et loufoque.
On espère recroiser ces gens prochainement dans d'autres concerts, metal extrème, pourquoi pas et ainsi éviter de se prendre au sérieux.

C'est au tour du groupe de trash metal, Deadlysins, de faire son entrée sur les planches du Warmaudio. Le set débute bien et le public a une oreille attentive.
Leur musique invite au pogo mais le public campe sur ses positions. Impressionnant vocaliste, certes pas très bavard, mais qui sait envoyer la purée, du trash old school de pur tradition, faisant penser quelquefois à Sodom et parfois à Legion of The Damned...

Ils quittent la scène pour laisser place à un groupe lyonnais bien connu, Moray Firth, mélange de death metal progressif.
Le chanteur sait communiquer avec le public et c'est lui qui décoincera une fosse un peu molle.
Ils sont originaux et savent varier les tempos quand il le faut, le chant est bien maîtrisé et chaque instrument s'équilibre bien avec l'autre.
Le chanteur de Dogmat' à la fin du set vient pousser la chansonnette et se marie très bien avec la compo.

On accueille ensuite les grenoblois de Malmonde, modern metal ou plutôt cyber metal, qui nous envoie dans des univers spatiales.
La salle est envoûtée par leur musique, et le clavier renforce cette atmosphère même si le chant clair est parfois trop dominant, on reste à l'écoute et les riffs du groupe s'enchaîne sans problème.
Ils viennent sûrement nous préparer à ce qui nous attend après.

Avec une intro digne des plus grands groupe de heavy metal, Revenge, apparaît sur les planches, musiciens par musiciens, et sont vivement acclamés par la foule.
Et c'est le set qui débute, on remonte aux racines du metal, époque Accept, Alice Cooper ...
Le chanteur participe avec le public et les fait chanter très facilement.
Un classique du metal est repris en coeur, AC DC; le fameux « highway to hell » est magnifiquement chanté par le vocaliste.
C'est sous les explosions des applaudissements que repartent nos furieux lyonnais de Revenge.

En somme, une soirée toute sympathique mais meilleur si le public avait répondu présent.
On remercie les organisateurs pour cette bonne soirée très réussie .