Et bien non, pas d’invités ce soir et seul les membres de Within Temptation occuperont la scène! L’excellente salle du Transbordeur est comble, un public hétérogène, tout âge (de 14 à 60ans), tout style, mais en majorité un public de vrais fans, de ceux qui connaissent toutes les chansons sur le bout des doigts !

Le rideau tombe 20h45, révélant une scène avec un décor splendide : colonnes antiques et anges monumentaux de part et d’autre, écran géant (des images de paysages naturels y sont projetés toute la soirée : volcan, forêts, plages…) et jeu de lumière impressionnant (et superbement orchestré) derrière le groupe. Tout commence alors par les premiers titres de l’album « the silent force » et le silence se fait dès les premières paroles prononcées par Sharon…le son est énorme, notamment au niveau de la guitare rythmique et des basses (qui fit vibrer les murs et les corps).

Sur scène, tout s’organise naturellement autour du chant, mais sans mise en scène excessive (pas de ventilateur dans les cheveux, pas de projecteurs rivés uniquement sur la chanteuse, pas de décolletés exubérants), Within Temptation c’est la simplicité et surtout…la classe!et quelle voix ! un timbre pur, cristallin, et pas un seul tremblement, pas une hésitation, une performance hors du commun. Robert Westerholt a beau ne pas rester en place et parcourir la scène en permanence, tous les yeux restent fixés sur cette chanteuse hypnotique qui dépense sans compter énergie et émotion (et un grand moment de trouble sur le titre « pale »). Après un bref entracte, le temps pour Sharon de passer une autre robe, le show se poursuit, toujours dans une ambiance excellente de communion entre un public en perpétuel mouvement et les musiciens (bel effort pour les dialogues en français !); ce sont en majorité des titres de « the silent force » qui sont joués, et les pistes tirées de « mother earth » restent toutefois un niveau au dessus, avec des introduction plus théâtrales (« caged », « mother earth » ou encore « the promised ») avec une intensité qui ressort encore plus au cours du live (à noter aussi 3 titres que je n’avais encore jamais entendu).

Après deux rappels, « our farewell » et « ice queen » viennent clore le spectacle d’1h45, mais le temps est passé vite…et les musiciens ont vraiment beaucoup donné, jusqu’à souvent faire monter les larmes aux yeux du public. Ce spectacle était inscrit sur ma liste des « évènements à voir au moins une fois dans sa vie », voilà quelque chose qui en valait la peine.

Et le mot de la fin pour Robert Westerholt : « Lyon, c’est bon ».