CHRONIQUES DE CONCERTS

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AMERICAN DOG - Lyon
Avec : AMERICAN DOG, The Flairs, XXL
Date du concert : 22-04-2008  
Lieu : Double 6 - [ 69 ]  
Affluence : 120  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 24 avril 2008 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black Roger's  


Quelle bonne idée cette affiche hard-rock au Double 6, même un soir de semaine. L'association FEMALES a tout organisé dans les règles de l'art, et rockers et métalleux curieux, vont bien remplir ce soir cette sympathique taverne de concerts Lyonnais.

Il y a encore du monde sur la terrasse des lieux, lorsque, vers vingt heures les locaux XXL, envoient la sauce. XXL donne le ton de la soirée, avec un " big rock US" très influencé par Kiss, Mötley Crûe ou encore Aerosmith. Leurs anciennes compos, comme les nouveaux titres, sont très efficaces. Hard-Rock donc, faisant une large place à la mélodie, leur set tient bien la route et ne lasse pas. Show bien sympathique ma foi, avec leur look un peu "glamouze" sur les bords, ils ont su capter l'attention d' un public de plus en plus nombreux.

Pour continuer cette soirée, THE FLAIRS, groupe Canadien, avec trois canadiennes, monte discrètement sur l'estrade, et un son de gratte aigu, vient nous tirer de notre torpeur, car il fait déjà très chaud dans la boite à musique. Démarrage pied au plancher, enfin presque, pour nos rockeuses. Ce qui nous frappe d'entrée, c'est la guitariste avec son instrument customisé, brillant de paillettes comme dans un "bar à putes" (Mon Nom Est Personne-Sergio Léone). La chanteuse quant à elle ressemble fort à Joe Ramone (RIP), mais la comparaison s'arrête là. A la batterie une fille en cravatée fait de son mieux. Le seul qui tire son épingle du jeu, musicalement parlant, c'est le bassiste qui à tendance à jouer par terre et faire le ménage sur scène. Mais ne le critiquons pas, car c'est lui qui tient le groupe au bout de ses cordes. Car pour le reste c'est très décevant. C'est un rock coloré punk sans caractère qui nous saoule pendant un bon moment. N'est pas Crucified Barbara qui veut, et encore !

Après moult breuvages, nous attendons le passage aux choses sérieuses, en l'occurrence les fils spirituels de Ted Nugent et de Motôrhead, j'ai nommé AMERICAN DOG. Les routards du Hard-Blues-Metal de l'Ohio, ne comptent plus les tournées Européennes depuis une dizaine d'années, et à chaque concert, c'est la baffe assurée ! Alors ce soir nous allons en prendre plein la gueule, du moins nous l'espérons. Dés les premiers titres nous ne sommes pas déçus du voyage, au contraire. Pendant près d'une heure et demie, ça va être du non-stop. Une assistance déchaînée, et en nage, ne va pas résister au déluge sonore, sur un tempo d'enfer. Les chevelures de celles et ceux du premier rang vont essayer en tournoyant de ventiler le reste de la salle. Les ventilos du plafond ne servant plus à grand chose dans cette fournaise. Les titres classiques d' AMERICAN DOG, tels, "Shitkicker", Rock n' Roll Dog" et "Sometimes You Eat The Pussy" sont très jouissifs (drink & f**k), et entre chaque morceaux, sur scène, c'est la fête. On s'abreuve de bière, entre musicos, on interpelle le public, etc... Steve, le guitariste s'amuse sur des solos bien bluesy, et fait hurler sa gratte, qui devient "slide" par moments, quelle classe ! Une reprise bien vue de Deep Purple, "Black Night", ne fait que chauffer encore plus une salle en ébullition. Pour compléter la démonstration, voici un petit solo de batterie, et puis encore quelques titres pour nous achever, et notre trio, dégoulinant de partout, s'en va, nous laissant à moitié groggy et sonnés.

Ce fut une soirée bien rock'n roll , dans tous les sens du terme, "beer and rock music", comme nous l'on dit nos Dogs préferés. Merci encore aux organisatrices et aux trois combos de ce soir, pour ce moment "hors du temps".






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