CHRONIQUES DE CONCERTS

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STEVE 'N' SEAGULLS
Avec : Mr Yéyé, Steve 'N' Seagulls
Date du concert : 23-11-2017  
Lieu : Cabaret Sauvage - Paris [ 75 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 26 novembre 2017 - Chroniqueur : KnFR - Photographe :  


C’est dans une salle Parisienne de concert très atypique « Le Cabaret Sauvage » (chapiteau de cirque) que le groupe finlandais « Steve’ N’ Seagulls » se produisait ce Jeudi 23 Novembre 2017, pour leur « Cocorico Tour »

Avant « Steve et les mouettes », c’est « Mr Yéyé » qui a la lourde tâche d’ouvrir la soirée devant un tout petit auditoire (les gens étant arrivés pendant leur set). Derrière ce nom ce cache un jeune artiste français originaire de Nantes et son groupe (Guitare : Baptiste Gontier, Basse : Axel Forsch, Batterie : Maxime Le Gall).
Le chanteur est un véritable frontman qui gesticule beaucoup sur scène, dans le style wesh-wesh, mais bon c’est son univers.
Sur scène on se retrouve avec des chansons avec des sons de guitares très affutés, qui sonnent très rock, un batteur qui cogne comme un fou sur son kit, un bassiste par contre un peu en trop retrait, et un chanteur qui navigue vocalement entre les styles rock/reggae/ska, voix slam.
Pour exemple leur titre Fournaise, l’intro démarre pied au plancher, à la limite du Hard, et quand arrive la voix, c’est les sonorités/rythmiques reggae qui apparaissent. Serais tout compte fait de la musique alternative au sens littéral du terme ?
Idem sur « Cabaret noir », ou ils envoient du lourd jusqu’au couplet, et immédiatement on bascule sur une gentille musique marqué par 2 gentils accords de basse jusqu’au refrain, avant de ré-envoyer à nouveau l’artillerie.
Mis à part son petit noyau de fan, les spectateurs n’ont pas bien compris pourquoi juste après la chanson « Je perds mes mots » lui et son batteur, se sont transformé en «Véronique & Davina » et leur émission « Gym Tonic », demandant a l’auditoire de faire des exercices de flexions/extensions ?!?

set de 30 minutes : Hybride, Fournaise, Testostérone, Je perds mes mots, Salope, Inadapté, Cabaret Noir, Monsieur le clown.


« Steve ‘N’ Seagulls » ce sont 5 rednecks des pays nordiques, C’est via Youtube qu’ils se font connaitre en 2014, grâce à leurs vidéos déjantés, dont la célèbre reprise de Thunderstruck de AC/DC, ils arrivent grâce à un énorme travail d’arrangement, à réinterpréter à leur sauce bluegrass, et en ajoutant un grain de folie, des nouvelles sonorités, des grand classiques du Hard-Rock. Ces musiciens sont poly instrumentistes

Remmel : chant, guitare acoustique, balalaika (instrument russe, dont le corps est triangulaire), mandoline
Puikkonen : percussions, chant
Pukki : contrebasse, chant
Hiltunen : accordéon, mandoline, clavier, flûte
Herman : banjo, guitare acoustique, dobro, chant

20h30 c’est l’heure des finlandais de monter sur scène, et par contre c’est presque 90 minutes de bonheur, avec des reprises de Iron Maiden, AC/DC, Guns’n’Roses… j’avais un peu peur que l’accordéon de Hiltunen, toujours dans sa salopette, et affublé de sa coiffe en peau de renard, ne transforme la soirée en guinguette-bal musette, mais ils ont habilement alterné les styles, les sonorités, et les chanteurs, même si c’est principalement Remmel qui assure la voix, Herman était en charge de chanter « Sad But True », et « November Rain » (magistrale interprétation, avec une voix grave, chargée d’émotion), Puikkonen c’est chargé de la reprise des Foo Fighters (The pretender), quand à Pukki, je lui tire mon chapeau pour sa version de Antisocial, son accent français à couper au couteau à rajouter un coté très drôle à ce titre, chanson avec laquelle ils ont retournés le public. La soirée est progressivement montée en puissance, en intensité, pour finir sur un ‘Seek & Destroy’ (chanté à l’unisson par tout le public), et l’apothéose avec Thunderstruck, LA CHANSON que malheureusement tout le monde attendait depuis le début du concert (comme si les gens n’aimaient que ce titre), mais c’était sans compter sur le cadeau bonus, puisque nous avons eu droit à un 2eme rappel (non prévus sur la set-list), et c’est finalement sur « Born To Be Wild » de Steppenwolf que Hiltunen sortira sa flute traversière, et Remmel le maraca, et qu’ils tireront leurs révérences.
Personnellement il y a 2 reprises qui ne m’ont pas trop convaincu, c’est « Sad but true » de Metallica, et « It’s a long way to the top » de AC/DC, car pas évident de reconnaître l’air.
Petit bémol, sans demander à Hiltunen d’arriver sur scène avec sa tondeuse à gazon, j’aurai aimé retrouver les excentricité du groupe à ses débuts : Remmel tapant sur l’enclume sur ‘Thunderstruck’ (qui fait toujours son effet), ou certaines percussions comme Puikkonen et son cajon sur ‘The Trooper’, c’est certes des petits détails, mais l’originalité est leur fond de commerce. Donc plutôt que d’avoir une batterie traditionnelle sur scène, pourquoi ne pas privilégier un ensemble de percussions atypique comme sur les vidéos ?

Over the hills and far away - Gary Moore (Remmel)
Self esteem - The Offspring (Remmel)
The trooper - Iron Maiden (Remmel)
It’s a long way to the top (if you wanna rock’n’roll) – AC/DC (Remmel)
You could be mine – Guns n’Roses (Remmel)
Sad but true – Metallica (Herman)
Aces high – Iron Maiden (Remmel)
The pretender – Foo Fighters (Puikkonen)
Cemetery gates – Pantera (Herman)
Antisocial – Trust (Pukki)
You shook me all night long – AC/DC (Remmel)
Black dog – Led Zeppelin (Remmel)
November Rain – Guns n’Roses (Herman)
Burn – Deep Purple (Remmel)
Seek & Destroy – Metallica (Remmel)
Thunderstruck – AC/DC (Remmel)
Born to be wild – Steppenwolf (remmel)

Merci à Olivier de Réplica promotions pour l'accréditation accordée à Pavillon666.






 


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