Jeudi soir 25 Janvier dernier, le Rock n’Eat Live de Lyon offrait sa scène au hardcore et au hobocore, ce dernier étant la carte de visite de nos « parigots » préférés THE BUTCHER’S RODEO. Quant au hardcore classique dirons-nous, il nous sera envoyé direct « in your face » par les Lyonnais de YODA RISING et de FOR THE LYONS. La soirée sera bien agitée, il ne pouvait en être autrement, avec ces trois formations qui ont le « core » au corps et avec un public ne demandant qu’à s’envoyer en l’air et « guincher » à l’aide de petits airs de « one step » et autres moulinets de rigueur, garez- vous !

On démarre à fond les manettes (les canettes ?) avec FOR THE LIONS combo « all stars » de hardcore pur et dur qui reprends des classiques du genre dans la plus pure tradition.
Alors on passe de « stop at nothing » de BORN FROM PAIN à « live for this » de HATEBREED, « in for the kill » de PRO PAIN au fameux « doc marten stomp » de MADBALL, ainsi de suite… Et dans la fosse (aux lions) le public réagit au quart de tour et bouscule tout, même sur scène. Il faut dire que Boris, frontman en verve, excite tout ce beau monde venu s’éclater au Rock n’Eat ce soir. Alors ça commence bien avec un set d’enfer qui laissera des traces notamment sur la scène qu’il faudra vite nettoyer avant le combo suivant. Merci For the Lions vous revenez quand vous voulez, nous apprécions vos envois et votre motivation.

Et ce n’est pas fini car les locaux de YODA RISING vont travailler au « core » maintenant un public chaud comme la braise et prêt à en découdre. Nos Lyonnais vont mettre une baffe aux « gones » ce soir avant d’aller la mettre à ceux de Besançon et ceux de Montbéliard prochainement.
Ils sont en forme et François aboyeur en titre provoque sans arrêt une assistance un peu lente à démarrer, mais après quelques brûlots de leur secret l’ambiance se réchauffe nettement et c’est reparti dans un Rock n’Eat en chaleur et en sueur, boissons houblonnées à l’appui.
Ces anciens membres d’anciennes formations du cru pratiquent un hardcore pur et dur (encore) tantôt old-school tantôt plus moderne, et ça fait mal, très mal. Pas de compromis donc, ça passe ou ça casse et ce soir ça passe très bien. Merci les gars on apprécie et on aime tout simplement la ligne que vous avez choisie.

Et puis, et puis, voici que se présente à nous sur la scène au décorum revisité avec bannières les parisiens (faute avouée est à moitié pardonnée) de THE BUTCHER’S RODEO qui clôturent ces temps-ci leur tournée « backstabbers » avant l’écriture d’un second méfait en 2018.
Pour info, TBR, c’est l’autre projet de Vince, chanteur opérant dans le groupe AQME, un TBR qui bouscule les codes du hardcore et invente une autre niche du style intitulée hobocore. Mais qu’est-ce que le hobocore en fait ? Après avoir vu la formation à plusieurs reprises en live je peux vous dire que nos amis de la capitale ne font pas dans la dentelle et vous collent contre les murs à l’aide d’un hardcore « modernisé » sans rentrer dans le piège metalcore. Et ça marche, les idées fusent, la présence scénique est violente mais non haineuse car TBR aime la famille metal et pour ce faire ira jouer au milieu d’elle dans la fosse, proposant un dernier titre avec son public faisant la « danse du scalp » en tournoyant, bannières au vent autour des musiciens.
Ce groupe innovant nous a encore une fois satisfait pleinement à l’aide d’une prestation au taquet musicalement parlant se révélant aussi sympathique en diable dans sa démarche humaine, nous n’en attendions pas moins de leur part, excellent !

Belle soirée ce jeudi où chacun a pu y trouver son compte et se défouler dans la joie et la bonne humeur avec trois formations ayant assuré dans tous les sens du terme. Merci à eux, aux organisateurs, au Rock n’Eat Live et au public en nage…