CHRONIQUES DE CONCERTS

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AGUELENNA
Avec : CRISPY BUBBLE, ELEVENZ, AGUELENNA
Date du concert : 03-02-2018  
Lieu : Le Potomak - Brie Comte Robert [ 75 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 11 février 2018 - Chroniqueur : Maulny77 - Photographe : Phil (Maulny77) https://www.facebook.com/phil.metallik/?ref=hl  


Le rock français se porte bien et propose régulièrement de nouvelles formations dotées de qualités indéniables. Le potomak ouvre ses portes à trois combos franciliens distillant des sonorités parfois éloignées. La salle est relativement garnie pour cette affiche riche en intensité.

Crispy Buble par les origines irlandaises de sa vocaliste délivre des compositions donnant le pop rock anglo-saxon. L'ensemble est propre et bien maitrisé, les titres sont dans un domaine classique tenus par une frontman ayant le sens du spectacle et de la communication. Le quartette interprète ses morceaux avec aisance mais il n'en est pas de même de la prestation qui les voit souvent concentrés sur leur instrument. Clément s'égare un peu et s'accorde des instants plus mobile au fur et à mesure du set, Karen assure le show pour ses compères. Un rock un peu mou pour votre serviteur mais qui a le mérite de tenir la pavé.

Place à l'humour avec Elevenz, le punk de plage arrive sur les planches pour un set riche de fun. Stéphane (chant, guitare) n'est pas sur scène pour se prendre la tête. Avec ses camarades de jeu, ils envoient des brûlots aux airs de Sum 41, des premiers The Offspring et autres formations skate punk. Le chant en franglais, laisse entrevoir que le groupe provient de L.A. île de france, car dans leurs délires ils arrivent tout droit de L.A. from seine et marne et jouent en terre L.A. from Brie Comte Robert. Les titres sont courts, directs et sautent au visage comme ce bon vieux punk sait le faire. Les rythmiques bastonnent, les soli sont dans l'esprit punk rock et si besoin repris lors d'erreur de notes. Je vous ai dit du fun, rien ne les arrêtent. Le trio n'a pas d'état d'âme, le seul qu'il connaisse est d'envoyer du lourd et de transpirer le plaisir qu'ils éprouvent. Le public se prend au jeu et s'amuse des attitudes façon guitar hero usitées par Stéphane. Derrière ses deux compères son plus discrets, laissant leur chanteur faire le show.
Une belle partie de fun et de grands moments restés en mémoire.

Aguelenna est plus discret dans sa prestation scénique et moins rugueux dans son expression musical. Le quintette possédant quelques dates à son actif, comme la première partie de Mademoiselle K, propose un rock énergique mené par sa vocaliste Marie. La chanteuse comme à son habitude est vite en place et délivre un set intense sans économie, elle tient la scène pour l'ensemble du groupe. Assurant le lien avec le public, délivrant une prestation agitée, jouant avec les instants et intensités des morceaux afin de coller à l'esprit musical. Les autres musiciens sont moins dissipés, laissant l'espace à la vocaliste. Ses compères maitrisent leurs parties, donnant une parfaite cohésion dans l'interprétation des titres. Au fur et à mesure que je rencontre le groupe, force est de constatée que Aguelenna progresse à chaque set. Le groupe et son rock français prend forme, se confirme comme une formation prometteuse, appliquée, remplie de qualité.
Le groupe profite de la soirée pour présenter deux nouvelles compositions dans la lignée de leur domaine musical.
Une formation convaincante, attendons son prochain opus.

L'équipe du Potomak a réussi une soirée intéressante dans une salle intimiste, privilégiant le confort de proximité.






 


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