CHRONIQUES DE CONCERTS

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CANNABIS CORPSE
Avec : Cannabis corpse, festering process, purgatory unleashed
Date du concert : 27-03-2018  
Lieu : Rock n'Eat Live - Lyon [ 69 ]  
Affluence : 100  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 29 mars 2018 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


Après CANNIBAL CORPSE vu au Fil de St-Etienne le 7 Mars dernier, me voici au Rock n’Eat de Lyon ce mardi 27 Mars pour le concert de CANNABIS CORPSE et oui ! Deux formations locales seront chargées de « chauffer » la salle, les Lyonnais de PURGATORY UNLEASHED et les Isérois de FESTERING PROCESS.

Une centaine de personnes ont fait le déplacement, des death-métalleux motivés ce qui suffira à instaurer une ambiance mortelle dans les lieux, death-metal oblige !
PURGATORY UNLEASHED joue en premier dès 21 heures et des poussières. Ce quintette est encore jeune sur la scène death-metal (fondé en 2014) mais semble en vouloir avec beaucoup de concerts à son actif depuis quelque temps.
Au menu du death donc copulant avec du black afin de concevoir un metal extrême inspiré. Pas de reproche spécial à formuler sur leur présence en live sauf un petit manque de cohésion parfois et une attitude un peu statique aussi, le public metal aime bien au final être « bousculé » par le frontman, crinière au vent, enfin c’est une image. Formation en devenir, laissons le temps au temps et suivons l’évolution de Purgatory Unleashed.

FESTERING PROCESS, vu lors du dernier Péché Capital Day en Nord Isère au mois de Novembre dernier, ne m’avait pas impressionné plus que ça à l’époque. Mais là ce soir ce groupe dauphinois semble avoir « bouffé » du lion en venant jouer à Lyon (sic).
Bientôt dix ans que le groupe lance le son dans une veine death/grind et après une période de « stand- by » live de deux ans, revient en force avec concerts et enregistrement d’un nouvel Ep en cours à la clé.
Le public commence à s’échauffer sous les coups de boutoir du groupe qui, à la force du poignet, fait bouger la salle. Bonne prestation c’est sûr et Festering Process nous a démontré qu’il y a une vie après la mort et qu’il pouvait « tuer » en live dorénavant, on attend donc la suite.

Il fallait faire une petite mise au point en ce qui concerne CANNABIS CORPSE. Alors non, ceux de Richemeond en virginie aux « states » ne sont pas un « ersatz » de leurs compatriotes Cannibal Corpse. Non, ceux de Cannabis Corpse ne sont pas un groupe de reprises. Tout au plus, avec un certain humour, ils s’inspirent de leurs amis vétérans du death en ce qui concerne le nom du groupe et de certains de leurs titres. Alors oui, CANNABIS CORPSE nous offre des compositions originales et bien personnelles que nous allons apprécier, là, tout de suite dans un Rock n’Eat bien chaud/patate qui n’attend qu’un signal afin de s’envoyer en l’air.
Ce quatuor de death-metal brutal dont le line-up comprend notamment un chanteur/bassiste de Municipal Waste et un guitariste ayant affiné son jeu au sein de Black Dahlia Murder et Arsis par exemple, ne fait pas dans la dentelle et nous balance un death lourd et puissant ne supportant aucune fausse note au demeurant.
Après 12 années d’existence et 5 albums au compteur, les Virginiens n’ont peur de personne et ce soir nous allons déguster dans tous les sens du terme ; mais où est donc passé ma godasse dans le pit, pourquoi ces dérapages incontrôlés sur tapis liquide de boissons houblonnées ?
Bref, je ne vous fais pas un dessin, leur set fut animé avec un death mâtiné de thrash par endroits et ponctué de vapeurs « dank », vous m’avez compris. Efficacité, professionnalisme, sont à l’actif de cette formation dont les riffs char d’assaut et les soli malsains nous ont détruit ce qu’il nous restait de neurones, que demander de plus ? Si, deux rappels pour enfoncer le clou du cercueil, au revoir et merci, rendez-vous au cimetière d’à côté !

Set-list (titres que j’ai reconnus), chronolith, staring, through my eyes that are red, fucked with nothern lights, in dark purity, immortal pipes, individual thought patterns, blame it on bud, skull full of bong hits, where the kind lives, disposal of the baggy, sentenced to burn one, experience in horticulture.

Soirée qu’il ne fallait surtout ne pas manquer, soirée « briseuse de nuques », nous avons été comblés. Merci au Rock n’Eat pour sa programmation au top niveau.






 


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