Petite précision, les photographes étaient assis derrière la régie, donc quasiment toutes les photos avec un 200mm, et au bout de 3 titres d’Évanescence, nous devions quitter la salle. Donc le rapport sera extrêmement court. Je ne peux chroniquer un concert simplement en assistant aux 3 premières chansons.


Mercredi 28 Mars 2018, le groupe Evanescence avec ‘Amy Lee’ était présent dans la très belle salle parisienne « Le Grand Rex » (reconnaissable entre 1000, grâce à son arche lumineux bleue) dans le cadre du « Synthesis tour ». L’album étant sortie en 2017, avec son hit « Bring me to life ».
Tout comme Metallica avec « S&M » en 1999 ou Scorpions en 2000 « Moment of glory », le groupe est accompagné d’un groupe philharmonique sur scène.

En guise de 1ere partie, nous aurons de la musique classique avec l’orchestre philharmonique dirigé par ‘Susie Bench’ . Du coté gauche de la scène, les instruments à cordes & le piano, au milieu de la scène déjà en place la batterie pour ‘Will Hunt’, et enfin à droite la scène, la chef d’orchestre (Susie Bench), avec les cuivres et la harpe, et des percussions.
Pendant une petite ½ heure, l'orchestre nous interprétera du Mozart avec « La Chasse » et « Lacrimosa » du Beethoven « Moonlight Sonata » … compte tenu du public de la salle, je pense qu’il aurait été préférable de s’adapter à l’auditoire, et de réinterpréter des titres Rock, Hard plutôt que du classique. De 19h30 à 20h le public semblait très peu réceptif à ce qu’il se passait sur scène.

Un entre-acte de 30 minutes, et à 20h30, la salle est plongée dans le noir, on distingue les musicien s’installer, un puits de lumière éclaire le piano, et Amy Lee fait son entrée sur scene et commence à jouer « Overture » au piano, qu'elle enchaine avec « Never go back ». Même son groupe est assis et très peu visible à l’exception de son batteur ‘Will Hunt’ qui lui bénéficie d’une estrade très surélevé, sinon malheureusement sa nouvelle guitariste ‘Jen Majura’ était en partie caché par le bout du piano à queue, de ma place je n’apercevais que son bassiste ‘Tim McCord’, son 2eme guitariste ‘Troy Mc Lawhorn’ étant lui caché par Amy, mais c’est surtout le manque de lumière sur ces musiciens qui faisait défaut. Les poursuites, les lights étaient braquées sur 'Amy Lee', un peu dommage.
Par contre dès que ‘Amy Lee’ commence à chanter sur 'Never go back', nous sommes immédiatement saisis par sa voix qui est toujours autant chargée d’émotion , émotion renforcé par la dramaturgie de l’orchestre, ça donne des frissons.

Elle enchaine avec ‘Lacrymosa’ et ‘End of the dream’, le concert commence à démarrer tout doucement, progressivement les lumières commencent à se mettre en place, des motifs sont projetés sur le backdrop, une atmosphère est entrain de s‘installer, mais malheureusement la grosse artillerie débarquera sur « My Heart is Broken »… quand nous étions dans le hall du ‘Grand Rex’ entrain de ranger notre matériel.

Merci à Karen de chez Live-Nation pour l’accréditation accordée à Pavillon666.