CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


POUL'HARD DE BRESSE
Avec : Oblivion, back roads, silvertrain, salhem, renegat marginal
Date du concert : 29-09-2018  
Lieu : Espace Salvert - ATTIGNAT [ 01 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 12 octobre 2018 - Chroniqueur : Der.Lehrer - Photographe : Didier K.  


Le POUL'HARD DE BRESSE qui s'est tenu samedi 29 septembre à Attignat, gros bourg situé à 10 km au Nord de Bourg-en-Bresse, est un petit événement musical qui réunit nombre d'adeptes du hardrock et du heavy metal, d'une moyenne d'âge respectable, semble-t-il. Cette année, la grande et belle salle de l'Espace Salvert n'était pas remplie, loin de là. En effet l'affluence était plutôt modeste en dépit de la qualité des groupes présents.

Dès 19h 30, il appartient à une très jeune formation, RENEGAT MARGINAL, quatre lycéens de Bourg-en-Bresse, d'ouvrir les hostilités devant cinq ou six personnes (!). Les absents et les retardataires ne savent pas ce qu'ils ont manqué, car ces quatre garçons font la démonstration d'un talent indéniable sur scène, ils l'ont déjà prouvé à maintes reprises, notamment à leurs débuts en 2016, quand ils pratiquaient un punk-rock énergique, avant d'adopter un genre plus « death-metal » avec la voix gutturale et le chant growlé d'Oscar, qui, avec Gauthier (guitare), Hugo (basse) et Gaspard (batterie), s'impose un peu comme le frontman du groupe. Ils concluent leur set de 20 minutes par un beau morceau intitulé « Mosh ».
Ici ou ailleurs, on entendra parler de RENEGAT MARGINAL.

C'est maintenant un groupe nettement plus ancien (début des années 2000), typiquement bressan, SALHEM, quintette bien connu dans la région, spécialiste confirmé du heavy-metal, qui va occuper la scène de l'Espace Salvert pendant un peu plus d'une demi-heure.
Le chanteur, Thierry Collet, dit Titi, l'autre Thierry, (Chossat) à la batterie, Stéphane Terris, guitariste, Markus Fortunato, à la basse, sans oublier le claviériste, Patrick Fargeot, constituent un groupe bénéficiant d'une belle popularité qui leur permettra d'attirer un public plus étoffé, attentif à leurs sept chansons (en français), (dont « Lavilliers ») et sensible aux différentes nuances de leur musique, tantôt énergique, tantôt plus adoucie, avec de belles séquences où les claviers se détachent. Leur dernier album en date s'appelle « La Fin D'un Monde » (2016).
Notons pour conclure que Thierry Collet est l'une des chevilles ouvrières de cette soirée et que SALHEM assurera avec MESSALINE, autre groupe burgien, la première partie du concert de TRUST le 30 novembre prochain à l'EKINOX de Bourg-en-Bresse.
(Set-list en photo)

Vers 21h, ce sont les cinq musiciens de SILVERTRAIN qui envoient les premières notes de leur show. Hormis le chanteur, Phil, je ne reconnais pas ce groupe que j'ai pourtant vu en 2016 à Péronnas (Ain). Il faut dire que le line-up a été largement remanié il y a quelques mois. SILVERTRAIN, aujourd'hui localisé dans la région de Toulouse, a vu le jour il y a plus de quarante ans en Alsace, avec Phil, aujourd'hui sexagénaire, chanteur fondateur du groupe. Nous avons affaire à un hardrock assez classique, mélodique, porté par une voix aiguë, voire stridente à laquelle on s'habitue rapidement. Le public conquis apprécie le style et le professionnalisme de ce quintette qui sait lui parler.Un rythme tantôt lourd et lent, tantôt plus rapide assorti de riffs incisifs, la prestation de SILVERTRAIN est une réussite incontestable. D'un côté on arpente la scène, puis on nous offre un bref solo de guitares, de l'autre on frappe dans les mains, et par la voix de Phil, le groupe salue chaleureusement l'assemblée d'un « On vous embrasse, on vous aime ».
(Set-list en photo)

Il est déjà 22h 15, place aux Lyonnais de BACK ROADS. Chez eux, le chanteur est une chanteuse, à savoir Sylvaine, connue également comme professeur de danse...C'est sur elle que se dirigent les regards, ses quatre collègues ne sont pas en reste. Le quintette pratique le genre « classic rock » (sic), avec des reprises (Led Zeppelin) ou des créations,et a publié son premier album en 2013. Il arrive que la voix de la chanteuse soit légèrement dominée par les instruments. Sur la scène, c'est le mouvement perpétuel, on se déplace, on se regarde, on se sourit et après avoir interprété une dizaine de titres, on prend congé du public resté dans la salle. On fera mieux connaissance au stand de merchandising…
(Set-list en photo)

23h 15 ÖBLIVÏON, tête d'affiche de ce concert, a déjà investi la scène pour un set d'une heure. Mais d'où vient ce nom ? Il existe un Öblivïon, groupe de death-metal aux USA, comme nom commun, il a une multitude de sens, parmi lesquels « oubli »…
Mais revenons à notre groupe-phare de ce soir, ici, au coeur de la Bresse. Il s'agit d'une formation récente qui pratique un heavy- power- metal original.Groupe en partie grenoblois, à audience nationale, il compte dans ses rangs deux anciens membres de NIGHTMARE, Jo Amore, chanteur, et son frère David, batteur, Markus Fortunato, bassiste, connu et reconnu en Rhône-Alpes, Florian Lagoutte, guitariste comme son collègue Steff Rabilloud. Ils ont sorti en février 2018 un album intitulé « Resilience » accompagné d'un DVD enregistré au Leym'fest en septembre 2017.
Des musiciens chevronnés, proches de leur public, des mélodies endiablées ou / et des riffs incisifs, des chansons variées, bref un ensemble harmonieux, bien construit et jamais ennuyeux, que demander de plus ? Si vous vous attendiez à des pogos ou des slams, c'est que vous vous êtes trompés d'adresse…
Il est plus de minuit lorsqu'ÖBLIVÏON joue son dernier morceau sous une véritable ovation. « Merci, ça fait plaisir ! On en profite pour annoncer la sortie de notre deuxième album début 2019 », ajoute Jo en guise de conclusion.
(Set-list en photo)

Le POUL'HARD DE BRESSE est certes un événement festif, mais « sage et mesuré » à tous égards, un rendez-vous amical et familial.
Il convient de remercier les artistes des cinq groupes, les spectateurs qui se sont déplacés, les bénévoles et, bien sûr, les organisateurs, notamment Thierry Collet déjà cité et Eric Martelat de MESSALINE. On se revoit dans un an...






 


Aller en haut