CHRONIQUES DE CONCERTS

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NIGHTWISH
Avec : Beast In Black, Nightwish
Date du concert : 10-11-2018  
Lieu : AccorHotels Arena - Paris [ 75 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 15 novembre 2018 - Chroniqueur : KnFR - Photographe :  


Samedi 10 Novembre 2018, pour la 3eme fois depuis 1 an, c’est les finlandais de « Beast in Black » qui sont en charge d’assurer des premières parties sur Paris. Dernier opening-act au mois de Mars 2018 au Trabendo pour Rhapsody, et novembre 2017 pour WASP à l’Elysée Montmartre.

« Beast In Black » c’est le projet du guitariste ‘Anton Kabanen’, anciennement dans ‘Battle Beast’
Pour une fois ils bénéficient d’une gigantesque scène, donc immense backdrop horizontal au dessus du batteur, et backdrops verticaux de part et d’autres de la scène.
En 3 concerts de « Beast In Black » j’ai pu observer leur aisance grandissante pour occuper la scène, et leur facilité déconcertante à se mettre le public dans la poche. « Beast In Black » c’est surtout un groupe qui dispose d’une redoutable énergie communicative, et les musicos ont l’art et la manière de séduire également par leur bonne humeur, sourire, et c’est aussi des sacrés poseurs, pour le plus grand bonheur des photographes.
Musicalement c’est du Heavy Métal sur lequel viens se greffer, des samples, du synthé, et une chanson comme « Crazy, Mad, Insane » est presque à la limite des sonorités techno, d’ailleurs sur ce titre, les 2 gratteux et le bassiste portent des paires de lunettes noires à LED sur lesquelles défiles des mots « Crazy… » l’effet visuel est assez sympa.
Ce groupe présente un contraste intéressant, car autant c’est globalement heavy, mais Yannis le chanteur toujours paré dans son long manteau à la « Matrix », à une technique vocale très screaming aiguë, et tout comme Rob Halford, il peux monter assez haut, même si parfois c’est limite décrochage, car il multiplie quand même les fausses notes, donc soit le public est sourd, soit le public n’en tiens pas rigueur. On peux aussi reprocher à Yannis de trop souvent s’absenter de scène, quand il y a des parties instrumentales… ca me rappelle un certain Axl Rose en 91…
Ce n’est absolument pas le chanteur Yannis qui fait le show, ni Anton pourtant le créateur du groupe, qui est souvent très à l’écart sur la droite de la scène, mais c’est bien et bel le duo infernal ‘Kasperi Heikkinen’ à la guitare & ‘Mate Molnar’ à la basse qui font le show, les inséparables, ce sont eux les véritables frontmans du show, ont ressent une très grande complicité entre eux, ils s’amusent comme des gamins, tout en assurant musicalement parlant. ‘Atte Palokangas’ toujours en sourire fait le show caché derrière son kit (double grosse caisse), et en plus de s’amuser à faire tourner les baguettes, il n’hésite pas non plus à se frapper la tête avec les poings, il faudra peux être à l’avenir mettre un micro overhead au dessus de sa tête pour récupérer le son, mais c’est un batteur qui a une sacré force de frappe, donc forcement insuffle une grosse dynamique sonore.
Le groupe ne disposant que d’un seul CD dans sa discographie « Berserker » il joueront une petite ½ heure, passé beaucoup trop vite à mon gout, en jouant 8 titres sur les 12 de l’album.
Vivement le 8 février 2019, que l’on puisse écouter leur 2eme album « From Hell With Love », et certainement qu’avec un 2eme album, ils pourront passer en Headliner.
J’aurai aimé qu’ils profitent de ce Bercy, pour nous présenter/interpréter en exclusivité au moins 1 titre du prochain album.

Set-list : Beast In Black, Eternal Fire, Blood Of A Lion, The Fifht Angel, Born Again, Crazy-Mad-Insane, Blind & Frozen, End Of The World


Réglé comme du papier à Musique à 20h40, Bercy est plongé dans le noir, sur un immense écran géant qui fait presque toute la largeur de la scène, et afin que le rendu soit encore plus harmonieux, des écrans sont incrustés sur le praticable de ‘Tuomas Holopainen’ au Claviers, mais également sur celui de ‘Troy Donockley’, et bien sur l’estrade très élevé du batteur ‘Jukka Nevalainen’, créant donc l’illusion d’avoir un écran complet.

On assiste depuis le coté cour (donc à droite de la scène) au compte à rebours affiché sur ce dernier, et bien sur tout Bercy donnera de la voix, pour décompter les 10 dernières secondes. Par mesure de sécurité, à cause de l’utilisation de gros effets pyrotechniques, nous n’aurons le droit de photographier qu’à partir du 4eme titre et les 2 suivants, soit « Come Cover Me », « Gethsemane », « Elan ». De notre emplacement ‘de sécurité’ nous n’avions pas le droit de shooter, mais nous possédions une vue imprenable sur la scène.
A la fin de l’intro, c’est ‘Troy Donockley’ qui nous interprétera le titre Swanheart tout d’abord a la flute, puis à la cornemuse irlandaise, histoire de commencer le concert de façon la plus symphonique possible, pendant qu’une animation d’engrenage mécanique soit diffusée dans son dos.
Des les derniers accords de Troy, le groupe se met en place discrètement, pour démarrer à grand coup de pyro sur ‘Dark Chest Of Wonders’. La belle ‘Floor Jansen’ fait son apparition sur scène, dans une tenue très gothique, cuissardes, ainsi qu’une cape qui lui donne l’impression d’avoir des ailes, vus que les extrémités sont attachés à ses poignets, c’est très visuel & réussie.

Nightwish, c’est du métal symphonique finlandais, avec déjà 20 ans de carrière, 8 ou 9 albums à leur actif, ‘Floor Jansen’ étant la 3eme chanteuse, pas évident de marcher sur les pas de Tarja, va avoir la lourde tache de revisiter le répertoire du groupe, en l’honneur de cette date anniversaire. Attention Spoiler : exercice qu’elle va bien sur réussir haut la main, avec une voix très puissante, montant très haut dans les aigus toujours avec justesse. Puisque le groupe ne va pas se contenter d’interpréter les grands classiques, les grand tubes, mais ressortir du placard, des titres plus rares comme ‘Slaying the dreamer’, ‘10th man down’…
Pendant 2 heures, les tableaux vont se succéder sur l’écran géant, après les 3 titres au pied de la scène, la production nous autorisera à assister au concert depuis les loges, ainsi nous avons pu avoir une excellente vision d’ensemble du show, j’ai trouvé que visuellement les tableaux : la planète Terre, paysages enneigés, constellation étoilés, fonds marins, bougies… étaient très colorés, et en parfait harmonie avec le thème de la chanson.
sur les 18 titres du show, presque la moitié étaient dotés d’effets Pyros, soit des grosse boule de feu sur le devant ou l’arrière de la scène, soit des gerbes de flammes inclinés, ou des feux d’artifices… et bien sur des canons à confettis sur le dernier titre « Ghost Love Score » .
Donc Nightwish c’est un show extrêmement visuel, peux être pour compenser que le groupe mis à part : la chanteuse ‘Floor Jansen’ qui headbangue assez souvent et ‘Marco Hietala’ le bassiste avec son impressionnante barbe à 2 tresses qui arpente la scène, les autres surtout le guitariste ‘Emppu Vuorinen’ sont assez statique. Vus que c’est Tuomas au clavier qui compose la majorité des chansons, ils auraient peux pu d’avantage le mettre sous un puits de lumière, idem pour Troy avec ses flutes & autres instruments anciens, beaucoup trop dans l’ombre ? est-ce un choix, pour ne pas trop éclipser les animations projetées derrière eux ?
Je pense que l’avant dernier titre porte bien son nom « The Greatest Show On Earth », et résume assez bien cette soirée. De notre loge ou nous avions une vue imprenable sur tout Bercy, nous avons pu constater que le public était littéralement aux anges, réactif, chantant, dansant dans la joie et la bonne humeur. Comme le chantait Floor « WE WERE HERE ! »

Un grand merci à ‘Sabrina’ de Verygroup pour l’accréditation accordée à Pavillon666, & à l’invitation dans les loges.








 


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