CHRONIQUES DE CONCERTS

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AUGUST BURNS RED
Avec : August burns red, wage war, betraying the martyrs
Date du concert : 02-12-2018  
Lieu : Ninkasi Kao - Lyon [ 69 ]  
Affluence : 660  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 04 décembre 2018 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


AUGUST BURNS RED, WAGE WAR et BETRAYING THE MARTYRS sur le scène du Ninkasi ce Dimanche 02 Décembre, et ce fus le « kao » tout simplement. The European Phantom Anthem Tour faisait donc étape à Lyon sous l’égide de Sound Like Hell Productions évidemment. Dire que la soirée fus agitée serait un doux euphémisme, voici donc une petite chronique des trois prestations placées sous le signe du metalcore bien entendu.

Il ne fallait pas traîner car 30 minutes après l’ouverture des portes à 19 heures, BETRAYING THE MARTYRS lançait déjà les débats avec la fougue et l’énergie qu’on leur connait.
Les Parisiens emmenés par Aaron Matts nous présentent leur metal/hardcore/death/djent et plus si affinité depuis une dizaine d’année avec à leur actif déjà trois albums dont le remarqué « the resilient » paru l’an dernier.
Après un début bien deathcore, le groupe nous offre maintenant plus de metalcore avec des musiciens combinant adroitement lourdeur, agressivité et mélodies. Bien sûr en live cette formation se lâche complètement dans une chorégraphie incroyablement agitée mais maîtrisée. Avec aussi un savoir-faire qui leur est propre maintenant et le haut de l’échelle du metalcore international est en vue pour eux. Preuve en est ce soir où malgré un set de seulement 30 minutes ils ont déjà mis en ébullition le Ninkasi, incroyable !

Les Floridiens de WAGE WAR entrent en scène pour 45 minutes d’un metalcore qui semble vouloir « varier les plaisirs » dans ce domaine, mais n’y parvient pas tout-à-fait (ceci n’engageant que moi précisons-le).
Ici on flirte avec le deathcore, avec le neo-metal mais surtout avec pas-mal de divergence emocore. Alors ce quintette n’a plus rien à prouver en terme de metalcore « classique » mais pour ce qui est de l’originalité on repassera, de bonne idées mais pas trop.
Evidemment en live avec un public bien chaud et quelques envois plus bourrins ça passe, mais jusqu’à quand ? L’assistance y a trouvé son compte vu les envolées « slamesques » et c’est bien là le principal dans cette soirée qui valait le « cou ».

Changement de plateau pour la tête d’affiche tant attendue, les fameux metalleux de Lancaster (pays des Amish), USA. Le groupe défend toujours en live son dernier album en date « phantom anthem » paru en 2017, le 8ème en 15 ans d’existence. Et ce soir le quintette va tout remuer dans un kao chaud comme la braise et prêt à en découdre, pas de problème, il va assurer.

Cette formation qui pourrait donner des leçons de metalcore a beaucoup de jeunes loups a compris que la scène était le but ultime de leur engagement musical et cela se ressent d’emblée, même si dorénavant, notamment sur les parties de guitare, la technique est bien aventureuse. Mais le frontman/aboyeur mène la danse et dans toute la salle on s’envoie en l’air, ce frontman qui avec humour aide filles et garçons à se projeter dans un public acquit à la cause du metalcore, le bon, le vrai, celui d’August Burns Red qui fête aujourd’hui donc quinze années de metal et de « core », « angry music for happy people », c’est écris en fond ‘écran sur scène, ok !
Après plus d’une heure de show, dont trois rappels, les Américains ont pris congé de la foule Lyonnaise qui reprend ses esprits après ce concert qu’il ne fallait surtout pas rater, quelle baffe !

Set-list : king of sorrow, composure, invisible enemy, fault line, the frost, beauty in tragedy, marianas trench, dangerous, meddler, back burner, ghosts, martyr, empire, drum solo, float, white washed.

Merci à Sounds Like Hell Productions, organisateur émérite, aux trois groupes de la soirée, au Ninkasi pour l’accueil et au public qui a instauré une ambiance de dingue.






 


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