CHRONIQUES DE CONCERTS

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SILVERSTEIN - Paris
Avec : SILVERSTEIN + TODAY FOREVER + DOYLE
Date du concert : 25-05-2008  
Lieu : La Boule Noire - [ 75 ]  
Affluence : 200  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 03 juin 2008 - Chroniqueur : GOHR - Photographe : Gohr  


C’est à 19h30 que les hostilités sont ouvertes avec DOYLE. Visiblement, les musiciens sont très jeunes et cela va donc être une rude épreuve de faire comprendre leur potentiel à la Boule Noire. La chose est pourtant faite aisément. Leur musique majoritairement Hardcore, est très colorées et des plans assez divers viennent nous interpeller. Tantôt plus Métal (limite Death mélodique), tantôt plus Rock/émo, les plans sont percutants et on apprécie particulièrement le jeu de batterie qui offre une énergie rare. Il en va en général de même pour la performance des musiciens qui se déchaînent (mention spéciale au guitariste de gauche). Le chant quant à lui est aussi remarquable, hystérique et maîtrisé, seuls certains chants clairs sont en retrait, un peu faiblards. Bref, en une demie heure ce groupe a réussi, pour des novices, à montrer une belle étendue de leurs capacités, à suivre donc très attentivement.

Arrivent ensuite, TODAY FOREVER ! Enfin… ils arrivent en deux temps, car avant de refaire une entrée en bonne et due forme, ils ont auparavant passé une vingtaine de minutes tous sur scène à balancer. Mieux encore, ils ont joué pratiquement un titre en entier, tandis que le set n’était pas commencé. Bref… après cette petite bizarrerie le groupe pénètre sur scène et offre d’emblée un Hardcore agressif, influencé par Métal et Rock. Assez efficace scéniquement (notamment par les grimaces de leur chanteur, sorte de Rob Halford jeune, habillé en pantalon slim), la musique du groupe tourne des fois un peu en rond. Tout les passages ne sont pas aussi percutants, et certains plans se ressemblent pas mal les uns les autres, mention spéciale aux riffs les plus métal qui offraient néanmoins un très bel impact. En une demi-heure le groupe est parvenu à convaincre l’ensemble du public, tout comme DOYLE.

Après un court temps de changement de matériel, SILVERSTEIN arrivent sur scène et annoncent avant même de commencer leur set que ce soir est un jour spécial puisqu’il s’agit de leur millième concert. C’est donc, quelques secondes après, que débute leur set sous une pluie de confettis. D’emblée, l’aisance des musiciens percute, et il n’y a aucune surprise à ce qu’il s’agisse de leur millième concert quand on voit la qualité du jeu de scène. Musicalement, le tout se tient, SILVERSTEIN est un groupe d’Emocore assez classique, donc il n’y a rien à signaler à ce niveau là. Le seul défaut vient du fait que les morceaux ont tous la même structure, et deviennent des fois assez prévisibles. En fait, ce sont surtout les chants clairs qui manquent des fois de pêche, ce n’est pas systématique, mais quelques chansons ne donnaient pas toujours le meilleur d’elles-mêmes. En une heure le set est fini et quelle surprise de constater que le groupe n’a même pas profité de l’occasion de ce millième concert, pour prévoir quelque chose de spécial : surprenant !











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