CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


TA GUEULE
Avec : Ta gueule, rats dont sink, les barneurs
Date du concert : 29-12-2018  
Lieu : Rock n'Eat Live - Lyon [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 31 décembre 2018 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


Pour son dernier concert de l’année, le Rock n’Eat en collaboration avec WYB booking nous offrait ce Samedi 29 Décembre du punk tout simplement. Mais pas n’importe lequel, celui des Lyonnais de TA GUEULE et des BARNEURS avec en invité spécial les Marseillais de RATS DONT SINK. Alors tous les « keupons » du coin ont profité un max du binaire « no future » car 2018 se termine, que sera 2019 ? Nul ne le sait vraiment, mais ce soir, les trois groupes en lice nous ont donné une « kecla dans la chetron » bien comme il faut.

Honneur aux BARNEURS, punk à bière local bien de chez nous (pléonasme ?) qui va nous mettre son poing dans la gueule (non, Ta Gueule ce sera plus tard ce soir). Ici ça fleure bon les 80’s où un certain Ludwig Von 88 avait de mauvaises influences et les Bérus sortaient leur fameux « macadam massacre ».
Alors les Barneurs affichent leurs goûts (bons ou mauvais) en terme de rock alternatif (ou de hard-rock) saupoudré d’un humour dégringolant au second degré. Le trio tape fort et nous frappe de plein fouet. Ce soir il nous présente son nouvel opus intitulé tout simplement « III » dans lequel se trouvent cachés 5 titres dont 4 inédits (pub gratuite). Mais ces titres vous les prendrez en pleine gueule bien entendu (mais Ta Gueule, c’est plus tard voyons !
Bref, « ni dieu ni maitre » était dans la set-list, le « cul du berger » bien « sale » aussi. La poésie de trottoir punk nous a comblés nous les « rockeurs manutentionnaires », merci les gars on aime ce que vous faites enfin quoi !
Set-list en photo.

La sardine qui bouchait l’entrée du port de Marseille s’est déplacée en mer et du coup les RATS DONT SINK ont pu arriver jusqu’à Lyon par le Rhône, les quais de Saône et enfin le Rock n’Eat Live.
Le groupe nous a apporté dans ses bagages son premier EP de 2015 « from sewers with love » et leur nouvel album intitulé « from sewers they come » (Mai 2018). Présenté comme un groupe de hardcore-punk, je n’ai entendu que du punk en fait, du punk entre lourdeur presque metal et des envois speed enfantés dans l’urgence. Tellement dans l’urgence qu’a un moment le batteur en a perdu ses baguettes, une panne de batterie plus tard tout était rentré dans l’ordre.
C’est avec ces marseillais que le premier pogo s’est manifesté devant la scène, preuve que ceux de la Cannebière maîtrisent leur sujet en enfonçant le clou avec une bonne reprise de Motörhead hommage à Lemmy et aux Ramones. Simplicité, efficacité, et charisme du punk urbain font le reste, ces « keupons » n’étant pas venus pour rien à Lugdunum en cette fin 2018. Allez les gars vous revenez quand vous voulez, punk un jour, punk toujours, cela semble être votre crédo, le nôtre aussi.
Set-list en photo.

TA GUEULE en live, c’est tout un poème et l’on prend autant de plaisir à écouter les élucubrations du chanteur/guitariste qu’à tout renverser dans les salles de concert où leur speed-rock-punk-thrash-metal (ou autre) passe le mur du son (avec force et persuasion).
Les propos sont « scatos » et « sexy » mais réalistes pour nous pauvre public (de merde) écoutant un groupe (de merde) qui nous interpelle à l’aide d’une set-list spéciale ce soir. Alors bon pourquoi en fait ? Et bien parce que ce soir le trio travaille sans filet en nous présentant carrément 8 nouveaux titres, sur les 10 que comportera leur nouvel et quatrième album qui va voir le jour incessamment sous peu.
Rien à redire, les nouveaux « boulets rougis » tabassent sec dans tous les sens du terme et on en prend pleine la « gueule » CQFD. Et puis, et puis cette set-list est agrémentée d’anciennes compositions qui nous ont détruit ce qu’il nous reste de neurones depuis longtemps déjà comme « 666 » « strangulation masturbatoire », ou encore leur « tube » intitulé « mangez-moi les burnes ». Bref, le set des Lyonnais n’a pas fait dans la dentelle (qui a dit comme d’habitude ?) et ce fus bon, très bon, excellent quoi et même plus. Alors les gars nous nous sommes régalés car vos shows ont toujours de la « gueule » quand même !
Set-list en photo.

Merci à tous pour cette soirée concert ultime de cette année passée dans un Rock n’Eat chaleureux où rock-punk et metal font bon ménage. A bientôt donc en 2019 pour de nouvelles aventures musicales et amicales.






 


Aller en haut