CHRONIQUES DE CONCERTS

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THE SACRAMENT OF SIN TOUR
Avec : Powerwolf, amaranthe, kissin dynamite
Date du concert : 28-01-2019  
Lieu : Transbordeur - Lyon [ 69 ]  
Affluence : 1800  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 30 janvier 2019 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


Metal is religion, c’est la devise de POWERWOLF qui est venu officier la grand-messe du heavy-metal ce Lundi 28 Janvier dans la grande chapelle du Transbordeur de Lyon qui affichait complet c’était inévitable.
Pour cette messe, deux « enfants de chœurs », deux groupes, AMARANTHE et KISSIN DYNAMITE se sont succédés sur scène avant la célébration grandiose de « The Sacrament Of Sin » de nos amis d’outre-Rhin. A l’appel de cette célébration organisée par Live nation et la SAS Concerts, les fidèles du heavy-metal ont répondu présent afin de « communier » et de « pécher » tous en chœur.

La longue file d’attente se déroulait devant le Transbordeur dès la fin d’après-midi et tout le monde n’était pas encore rentré dans les lieux lorsque les teutons de KISSIN DYNAMITE entamaient leur set, il était 18heure 40 !
Ces Allemands de Tübingen profitaient de l’occasion pour nous présenter leur nouvel album « ectasy » cela va de soi. Au menu du heavy/glam énergique avec un frontman charismatique (Hannes) qui en fait des tonnes en live, ce qui vous donne presque le « tournis ».
Après 11 années passées au service du metal mélodique cette formation connait toutes les ficelles pour vous mettre dans sa poche, notamment à l’aide de refrains imparables. Hannes rend visite à chacun de ses musiciens pour des clichés bien heavy-metal, ces musiciens qui assurent musicalement parlant, c’est sans appel. Trente minutes pour convaincre l’assistance, pari gagné ils ont convaincu haut la main.

Les Suédois d’AMARANTHE arrivent ensuite dans un Transbordeur qui cette fois a fait le plein. Ceux de Gothenburg nous présentent eux aussi un nouvel opus à défendre en live et intitulé « helix ». Cette formation de metal mélodique a la particularité de nous faire apprécier (ou pas) trois voix, une chanteuse et deux chanteur, chacun y allant de son registre particulier. Mais bien entendu la chanteuse Elize contribue à mettre en avant ce groupe qui passe allègrement du heavy à la pop (trop) samplée sans que vous ne vous en rendiez compte.
Enfin si, pour certains cela devient un peu trop « mainstream » et ils se retrouvent au bar. Mais pour la grande majorité du public la recette des Suédois fonctionne vous mettant plein de paillettes dans les yeux et vous ne frôlez pas l’indigestion ?
Mais après tout chacun est libre d’apprécier (ou pas) cette pop-metal, mélodique à outrance qui vous caresse dans le sens du poil. Le (les) chant sont quand même bien étudiés et les mélodies accrocheuses, mais où est le metal là-dedans ?

La meute de loups POWERWOLF se prépare derrière un grand rideau et l’affluence, maintenant à son comble, piaffe d’impatience et c’est normal. Et ce public va hurler dès l’entrée en scène des Allemands découvrant une grandiose mise-en scène propre à Powerwolf.
En 15 années d’existence, cette formation a progressivement « travaillé » ses thèmes de prédilection et aujourd’hui le groupe monte, monte, monte et étale sa notoriété acquise à la force du poignet nous proposant un heavy-metal « nouveau », festif dirons certains, mais je n’aime pas trop ce qualificatif. A l’image d’un Sabaton, d’un Ghost ou d’un Batushka, le heavy se renouvelle et attire à nouveau les masses.
Au final nous ne pouvons que nous en féliciter car finalement Powerwolf l’a bien mérité.
En effet, le « mâle dominant » de la meute, Attila Dorn a le don de rassembler tous les métalleux de par sa présence charismatique et de par sa faculté à faire chanter tout public amateur de liturgie sombre aux décors cinématographiques. Mais Attila n’étant pas le seul sur scène il convient de s’intéresser aux autres musiciens (amis) qui pour chacun d’eux, un rôle bien précis est à tenir et ma foi (sic) ils s’en sortent très bien évoluant dans ce décorum bien étudié, bien éclairé pour un spectacle grandiose mettant en valeur des titres évocateurs et religieusement démoniaques.
Comme ce soir, où après « l’intro « lupus daemonis » la cérémonie nous présente notamment des titres extraits de « the sacrament of sin » mais aussi des compositions extraites de leur grande discographie, le tout se terminant par « wolves against the world » bien entendu. Un Powerwolf audacieux nous a comblé ce soir, a démontré que le metal était toujours en évolution et capable de nous surprendre encore et encore, alors « metal is religion », oui, cent fois oui !
Set-list : lupus daemonis, fire and forgive, army of the night, incense & iron, amen & attack, let there be night, demons are girl’s best friend, killers with the cross, armata sthigui, blessed & posessed, where the wild wolves have gone, resurrection by erection, stossgebet, all we need is blood, we drink your blood, lupus de, agnus dei, sanctified with dynamite, coleus sanctus, werewolves of Armenia, wolves against the world.

Merci aux organisateurs, au Transbordeur, aux trois formations qui nous ont donné un spectacle d’enfer et merci au public pour l’ambiance.
Merci à Elodie de Him-Media pour l’accréditation accordée à Pavillon666.






 


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