CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


SHAKA PONK
Avec : Shaka ponk, killason
Date du concert : 13-03-2019  
Lieu : Halle Tony Garnier - Lyon [ 69 ]  
Affluence : 9000  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 15 mars 2019 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


La tournée « The Monkadelic Tour 2 » de SHAKA PONK faisait étape ce Mercredi 13 Mars à Lyon dans la grande Halle Tony Garnier qui avait ouvert la configuration 9000 personnes pour l’occasion. Rien d’étonnant car ces rockers frenchies possèdent le don d’attirer les foules à leurs prestations spectaculaires et recherchées, succès mérité donc ! En première partie nous avons eu droit à la démonstration du rapper / beatmaker et dancer KILLASON fils naturel de la hip-hop culture.

Alors que la Halle se remplit progressivement, Marcus « Killason » Dossaki-Gourdot se lance dès 20 heures sous les projecteurs afin de nous faire apprécier (ou pas) ses talents de dancer avec une énergie incroyable et un sens aigu du rythme. Il aligne les punch-lines en anglais et impressionne par son talent créateur. Trente petites minutes pour un one-man show qui vaut le détour pour les amateurs du genre, aucun ennui à l’horizon, un gros potentiel se profile pour ce jeune créateur.

Il est 20 heures 50 lorsque l’équipe de SHAKA PONK lance une chorégraphie scénique colorée et animée que l’on pourrait rapprocher (mais c’est osé) à l’œuvre classique de Moussorgsky « les tableaux d’une exposition », sauf qu’ici les tableaux sont animés et vous en mettent plein la vue.
Goz, le singe du groupe sort du décor de ruines afin de nous mettre dans l’ambiance incroyablement « kitsch » créée par cette formation hors-normes où se mêlent musiciens en chair et en os accompagnés de personnages virtuels, des robots aussi pourquoi pas.
Et c’est dans ces univers fantastique où se mêlent sonorités et attitudes punk, rock, soul et metal que les maîtres du jeu Frah et Sam virevoltent, invectivent, provoquent un public qui ne demande qu’à être surprit, fasciné qu’il est de bout en bout par ce show surréaliste où tout se mêle et s’emmêle, mais avec doigté SVP, rien n’étant laissé au hasard.
Il y a de tout dans un concert de Shaka Ponk, du rock (hard) qui arrache, de la mélodie, des dérives hip-hop, de la guitare sèche, de l’émotion, mais pardessus tout du groove parfois entêtant mais d’une efficacité à toute épreuve, magique tout simplement.
Résultat, le public se laisse entraîner malgré lui au fil des compositions dans un tourbillon visuel et sonore bien étudié afin de nous faire oublier que nous sommes prisonniers de nos vies monotones parfois, pour accéder avec le groupe dans un univers fantastique et hors du temps et de l’espace.
Nous aurons droit ce soir à des compositions de leur dernier album en date « the evol » bien entendu, mais pas que. Deux reprises aussi complèterons le tout (Nirvana et Noir désir). Un circle-pit sera provoqué sur « palabra mi amor » et Frah se fera porter par le public et chanter jusque dans les gradins du fond de la salle, moment fort où le public pourra prendre contact vraiment avec le chanteur.
Set-list : the white pixel ape show intro, killing hallelujah, on fire, wanna get free, twisted minda, I’m picky, palabra mi amor, smells like teen spirit (Nirvana), bunker, fear ya, summer camp, gung ho/war dance, share a line, battle Ion vs Goz, rusty fonky, tostaky (Noir Désir).

Après ce concert hors-normes, inutile de tergiverser davantage, Shaka Ponk nous a prouvé encore une fois ce soir que son succès toujours grandissant est largement et définitivement époustouflant, quelle aventure !






 


Aller en haut