CHRONIQUES DE CONCERTS

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SOIREE ELECTROGENE
Avec : CARNAGE OF CHILDREN, OUT OF KILTER, MASSIVE SLUT, Tire La Chasse, REKIUEM
Date du concert : 07-06-2008  
Lieu : Lyon's Hall - [ 69 ]  
Affluence : 70  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 09 juin 2008 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black Roger's  


Le Lyon's Hall accueillait ce Samedi soir 7 Juin, cinq groupes affiliés à l'association ELECTROGENE, qui oeuvre dans l'agglomération Lyonnaise. Affiche en majorité métallique, mais aussi avec un peu de rock et de punk au programme. Beaucoup d'amis de l'association organisatrice et aussi un public conséquent, vont répondre présent pour cette fraîche soirée d'été (hiver ?), où il faudra bien se réchauffer.

Le timing est respecté, et vers 20 heures et des poussières, REKIUEM, se lance sur les planches. Ce jeune combo, a l'air de chercher encore, quel genre de métal il va jouer, mais il a envie d'en découdre et de lâcher les watts, ce qu'il fait bien d'ailleurs. Alors, on commence avec un peu de death, plutôt death n' roll, car la rythmique va bien dans ce sens au fil des titres, et on en arrive presque au stoner allumé, ou encore au Southern rock sur les derniers morceaux. Bonne présence scénique, bon son de gratte, c'est pas mal du tout. Il en ressort une bonne impression pour les trente minutes de leur show.

Pour le second combo de cette soirée, nous avons droit à TIRE LA CHASSE, keupons déjantés de la région. Le trio nous invite à une petite leçon du genre avec au programme, punk standardisé, punk à roulette pris au second degré, puis sans roulette et plus énervé. Et puis nos musicos montent sur le talus du rock garage, du rockabilly même, en y ajoutant quelques fois des intonations plus growlées, à quand le death-punk ? Bref, on s'amuse bien sur l'estrade. Intermédiaire bien vu, avant la suite du programme, qui s'annonce un peu plus musclée et brutale.

Avec MASSIVE SLUT, on embarque pour un voyage Power/Thrash, dirons-nous. La formation ne peut que faire ressortir ses grosses influences, et passer de Slayer à Pantera. Pantera, bien repris par notre combo, qui accroche bien nos oreilles avec des titres qui font mouche d'entrée de jeu. Bon, pour l'originalité, ce n’est pas ça, mais pour la qualité de leur son, c'est assez réussi, avec une bonne présence scénique, ça le fait, malgré un petit coté linéaire à la longue. Un bon potentiel se fait jour pour eux, à suivre donc.

Désaltérons-nous, pendant qu'il en est encore temps, car maintenant, nous allons rentrer dans le vif du sujet, avec les deux prochaines formations. Ces formations qui ne vont sûrement pas faire dans la dentelle avec au menu du death-metal couillu.
Premier groupe à monter sur le ring, OUT OF KILTER, qui va dès le départ mettre le feu à la salle avec son death plutôt core et énervé. Le chanteur/frontman "arrache", c'est le cas de le dire, et vit ses textes à l'extrême en provoquant le premier rang sans interruption. Derrière lui sa tabasse sec, avec guitare, basse et batterie, ne laissant aucun répit à nos neurones en ébullition. Inutile de vous dire que devant la scène, ça déménage un maximum, sueur bière et bourrinage, la trilogie infernale est bien au rendez-vous. Vers la fin du set, arrive un second grogneur, invité et le festival brutal continu encore et encore, jusqu'au dernier titre, où l'on débranche, car la soirée n'est pas terminée. Une autre baffe nous attend pour nous frapper l'autre joue.

Cette seconde baffe, nous allons la recevoir avec CARNAGE OF CHILDREN, qui a prit depuis quelque temps du "poil de la bête". Avec ce combo, nous avons donc un brutal death, plus lourd, plus malsain, à la Cannibal Corpse. Mais aussi, on nous propose des soli bien techniques, comme nous en avions avec le groupe de Chuck Shuldiner (RIP), Death. Riffs malsains donc pour une ambiance malsaine. Mais le public, bien chaud maintenant, réagit bien aux coups de boutoir d'une rythmique implacable dirigée par les baguettes d'un batteur au top. Ce même batteur se permettant un peu plus tard, un petit solo. Donc death-metal un peu plus lourd majoritairement, mais qui "envoie" tout de même une sacrée purée. Le combo ne peut pas terminer son gig sans un rappel, réclamé à corps et à cris, et puis pour les derniers grognements, les derniers accords, allez hop, tout le monde sur scène comme à la fin d'un concert de grindcore, bravo !

Voilà donc, une petite soirée bien réussie par les membres d'Electrogène, qui ont le sourire jusqu'aux oreilles. Oreilles qui ont bien "dégusté", dans tous les ses du terme, en cette nuit fortement métallisée. Merci à tous, on recommence bientôt ?




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