CHRONIQUES DE CONCERTS

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FESTIVAL DES MOISSONS ROCK
Avec : Mass hysteria, les fatals picards, yarol, catfish, dirty raven
Date du concert : 31-05-2019  
Lieu : Salle polyvalente - JUVIGNY [ 51 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 03 juillet 2019 - Chroniqueur : inglewood - Photographe : inglewood  


Bien que 2019 sonne le 25e anniversaire du festival des Moissons Rock, cette année fut pour moi la première et j’en suis désolé, voyant la qualité de ce bel événement.

Installé à Juvigny, petit village de la Marne, le festival des Moissons Rock est superbement organisé et frôle la perfection. A l’extérieur, un énorme parking balisé et encadré ainsi qu’un camping pour les festivaliers et à l’intérieur le site est superbe.
De nombreux stands de nourritures variés, un bar à vins, une crèche (eh oui !!), des protections auditives gratuites et même un dispositif appelé « moissonneur sobre » qui encourage à rester calme et raisonnable sur l’alcool. C’est vraiment nickel, bravo aux orgas et aux nombreux bénévoles.

Deux scènes, la première, une petite sur laquelle le groupe Dirty Raven à assurer quatre mini-concerts afin de combler le temps de mise en place de la grande scène et la seconde, quelle grande scène !
Une sorte de copie miniature des chapiteaux Altar et Temple du Hellfest qui nous a permis de s’abriter du soleil et d’apprécier les éclairages nombreux et superbes. De bien belles conditions pour les festivaliers et les artistes.
Je vous parlerais ici de la journée du vendredi. L’affiche se composait de : Mass Hysteria, Les Fatals Picards, Yarol, Catfish et Dirty Raven.

18h45, c’est au duo (en trio pour le live ?) Catfish de démarrer la journée. Guitare, clavier et percu-chant, le groupe évolue sur un registre blues-rock vintage dans la lignée d’un White Stripes. La chanteuse Amandine se donne beaucoup et sa voix est parfaite. Malheureusement, je suis resté un peu en dehors du set. C’est surement parce que ce n’est pas mon style mais j’ai trouvé que les titres tournaient un peu en rond. Le groupe n’a jamais vraiment réussi à faire décoller un public encore assez peu nombreux.

On file en face afin de se faire réveiller par les excellents Dirty Raven. Le trio Rémois a donc assuré 4 concerts !! et toujours avec la même énergie. Un rock couillu surfant sur le grunge et le stoner extrêmement efficace qui a su bien décrasser les tympans des festivaliers. Bravo les mecs !

Je n’attendais rien de Yarol, même si on ne présente plus le guitariste et directeur musical du taulier, fantastique dans FFF et depuis 2018 sous son propre nom, l’écoute de son album ne m’avait pas fait grand-chose, trop lisse et produit, pas assez sale et rock n’roll.
Eh, bien, les amis, Yarol, en live, c’est une tout autre affaire ! Encadré par une belle bande de tueurs, les titres sont efficaces, groovys, funky et superbement emmenés. Le gaillard est évidemment très à l’aise sur scène et sait comment conduire un concert de rock. Belle surprise et moment très agréable. Petit bonus avec les deux derniers titres, « Fils de personne », la reprise du « Fortunate Song » de Creedence Clearwater Revival que chantait Johnny et surtout le méchamment fonky « Barbès » de FFF qui a enflammé le festival. Concert magistral de Yarol !

Rapide changement de plateau et c’est place à la gaudriole avec Les Fatals Picards. Comme tout le monde j’avais déjà eu vent de ces petits comiques, mais je n’avais jamais vu ça en live.
Avant tout, il faut bien avouer deux, trois trucs. Ce fut un réel succès, le devant de scène était comble et une fan base énorme était présente pour reprendre en cœur les refrains, pour rire et danser et, il me semble que beaucoup de monde a grandement apprécié la prestation des Fatals Picards.
Quant à moi, je dois avouer qu’il y avait beaucoup d’énergie, quelques bonnes blagues, des titres entrainant et un humour omniprésent, mais j’ai trouvé ça un peu long. Sur la durée, les vannes un brin simpliste m’ont lassées. Les FP maitrisent musicalement, mais j’ai eu parfois l’impression d’assister à un live des Inconnus. Je ne suis pas déçu parce que je n’étais pas venu pour eux, les fans ont apprécié, c’est là, le principal.

Avec Mass Hysteria, le doute n’a pas sa place, l’ambiance sera là, aussi bien sur scène que dans la fosse. Ce fut évidemment encore le cas, ce vendredi aux Moissons Rock. Comme tous les fans présents, je me suis régalé. Il est toutefois à signaler que le groupe revenait d’une pause d’un mois et que ça s’est senti.
Quelques faux départs et notre bon Mouss qui a eu un joli trou de mémoire sur « Contradiction » mais surtout un petit manque de communication et de contact avec le public. Pour appuyer mon propos, je vous dirais juste que le groupe n’a pas joué « P4 », c’est pourtant un moment très attendu pendant lequel les musiciens descendent dans la fosse et n’a pas joué non plus « Respect to the dance floor » qui donne l’occasion aux furieuses de monter sur scène.
Attention, excellent concert qui a fait bouillonner le festival, le pit a bien bougé et les 2000 spectateurs en ont pris plein les yeux et les oreilles à n’en point douter.
On attend le Hellfest avec impatience, messieurs, il faudra tout donner …

Merci à Jean-Louis Coquillard et Laurent Charnot pour l’accréditation, merci également à tous ceux qui ont travaillés sur ce beau et grand festival, à l’année prochaine et encore bon 25e anniversaire !






 


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