CHRONIQUES DE CONCERTS

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ENTER SHIKARI
Avec : Enter shikari, oakman
Date du concert : 26-06-2019  
Lieu : CCO-Villeurbanne - Lyon [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 04 juillet 2019 - Chroniqueur : arthur.silvestrini - Photographe : arthur.silvestrini https://www.facebook.com/arthursilvestriniphoto/  


ALERTE CANICULE ! Je n’avais jamais vu autant de gens boire de l’eau en concert ! Il faisait chaud chaud chaud au CCO ce 26 juin 2018, et pas uniquement pour les 50°C ressentis ! Et oui… après une virée au Hellfest, Enter Shikari met le feu pour son album The Spark, en compagnie des Lyonnais Oakman.

Pour être honnête, je ne connaissais ces groupes que depuis quelques jours seulement, sur les bons conseils de Roger. Mais pardonnez-moi, l’erreur est corrigée, j’ai ouvert grand les oreilles, et j’en suis ressorti ébahi et le cerveau bien retourné.

Car, oui, Enter Shikari est réputé pour être un « serial killer de la scène », et je confirme ! Mais commençons d’abord par Oakman.

Amateurs de Nirvana, Citizen, Soundgarden, ou encore Manchester Orchestra ? Oakman est fait pour vous. Mélange harmonieux de mélodie, romantisme, et de nervosité, Marine (chant/guitare) et les frères Gérémia (basse) et Jesse (batterie) vous présentent des musiques entre pop-punk, rock et grunge, de quoi oublier les gouttes de sueur qui prennent leur aise, avec leurs EP Plastic World et Water. Le set est précis, bien dosé, mais les trois quarts d’heure sont déjà finis, dommage, à réécouter chez soi, et on surveille les prochaines dates de concerts ! Le trio laisse place à Enter Shikari, pour qui ils avaient déjà ouvert la scène au Bataclan en mars.

Et là, on réalise à quoi va servir toute cette scénographique. De grands miroirs s’illuminent, la batterie installée en fond et en hauteur, Enter Shikari entre en scène. Et les fans sont bien présents, avec de nombreux anglophones dans les 1ers rangs. Je l’avoue, je ne connais pas les noms des chansons qui s’enchaînent, mais le public, lui, les connaît, et chante les paroles, le sourire aux lèvres, des gouttes de sueur sur les tempes. ET QUELLE PRÉSENCE SUR SCÈNE !

« Une musique hybride et inclassable, un grand écart entre hardcore, pop, électro et drum’n’bass » : vous imaginez la tuerie sur scène ? L’ennui, on le laisse au placard, place à l’extase (et à la buée sur l’appareil photo) ! ça file à fond les boulons, c’est intense, c’est du bon, et on apprécie l’interprétation de Airfield au piano (Merci à Sound of Brit pour le nom de la musique). La diversité musicale de ce groupe est impressionnante ! Et puis ça repart à 300 km/h, le groupe fait mine de partir, revient pour deux musiques… s’adresse au public sur les mouvements nationalistes qui montent en Europe, avec un chouette « Fuck Marine LePen ». Et on rentre chez soi, ensorcelé.

Merci à Médiatone et au CCO pour cette soirée d’enfer ! (Sans mauvais jeu de mots sur les températures)






 


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