CHRONIQUES DE CONCERTS

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HELLFEST-DAY-3
Avec : Cannibal corpse, emperor, Philip H. Anselmo, cancer bats, vomitory, lucifer's child, devourment, revocation, psycroptic, insanity alert
Date du concert : 23-06-2019  
Lieu : Open Air - Clisson [ 44 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 2019-07-13 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


Pour cette troisième journée du Hellfest, ce Dimanche 23 Juin, les festivaliers ont toujours la forme il me semble, black.roger de Pavillon666 aussi, alors on y va dès 11 heures le matin.

INSANITY ALERT – 11 heures 05 – Mainstage 2
Heavy Kevy nous attendait de pied ferme ce Dimanche matin sur la Mainstage 2. Ce frontman incontrôlé et incontrôlable du combo Autrichien Insanity Alert est à l’aise dans les clubs comme sur les grandes scènes de festival alors dégustons le grind/thrashcore de ceux d’Innsbruck.
L’humour déjanté est au détour de chaque compositions et parodies, alors David Guetta est à l’honneur (deshonneur ?) sur un panneau par exemple, ces panneaux présentés sur scène nous indiquant en outre ce que nous devons faire devant la scène, « fuck this shit », « mosh », « metal punx, never die » etc, etc. Bref, Insanity Alert en fait des tonnes sur un rythme endiablé de thrash décapant et sans compromis. Alors l’album « 666 pack » tout nouveau tout beau sera à écouter à la maison en faisant votre ménage, car évidemment sur scène les Autrichiens sont imparables dans un crossover incroyablement efficace.

PSYCROPTIC – 11 heures 40 – Altar
Les diables de Tasmanie, Psycroptic ne sont pas venus sur la scène du Hellfest (première fois) pour nous susurrer de douces mélopées, mais pour nous jeter en pleine face leur death-metal technique mais néanmoins groovy.
Depuis 20 ans et 7 albums, ces Australiens restent fidèles à leur style particulier bien accrocheur. Alors il ne fallait pas rater leur venue à Clisson et c’est ce que nous avons fait, les apprécier à leur juste valeur sur une chorégraphie scénique à toute épreuve en ce jour du « saigneur ».

REVOCATION - 12 heure 50 – Altar
A l ‘heure du repas de midi nous allons profiter du menu proposé par ceux de Boston (Massachussetts), REVOCATION avec en amuse-gueule du thrash et en plat de résistance du death-metal.
Vingt années ont passé (aussi) et 8 enregistrements ont contribué à maintenir cette formation dans les sommets du metal de la mort en provenance des USA. Revocation, c’est brutal et technique à la fois, sans négliger des dérapages prog, le tout se révélant d’une efficacité redoutable, surtout en live. Et ce midi à Clisson nous avons dégusté dans tous les sens du terme.

DEVOURMENT – 14 heures 20 – Altar
Les Texans de Devourment débarquent sur l’Altar en ce début d’après-midi du Dimanche. Et avec eux pas question de faire la sieste car ces « ricains » nous assènent du death brutal de chez brutal, bien lourd, bien « crade » qui nous prend à la gorge et ne vous lâche plus.
Alors à Dallas on n’y va pas avec le dos de la cuiller, au Hellfest non plus pour du « slamdeath » à toute épreuve inspiré par les fameux « garçons bouchers » de Mortician et à rapprocher des non moins fameux Disgorge (US).
Bien sûr, c’est gras, c’est morbide et putride, mais figurez-vous que l’on aime ça quand c’est bien envoyé ce qui fus le cas aujourd’hui.

LUCIFER’S CHILD – 15 heures 05
Du death au black il n’y a qu’un pas, alors depuis l’Altar passons à la Temple pour le black-metal prog et satanique en diable des Grecs de Lucifer’s Child.
J’ai toujours eu un faible pour le black/dark Grec et là nous retrouvons les sonorités propres au pays de Hellènes. Normal me direz-vous car cette formation compte dans ses rangs George Emmanuel (Rotting Christ, ex-Chaostar) et Stathis Ridis (Nightfall), CQFD.
Mais Lucifer’s Child a su se démarquer tout de même de ses compatriotes avec un black-metal plus arraché, plus violent tout en étant bien ambiancé et haineux, black tout simplement. Leur prestation fut excellente tout simplement, une découverte, j’ai adoré !

VOMITORY – 16 heures 00 – Altar

Après le death US voici le death à la Suédoise, non pas le death melo dit de « Götheborg » mais le gros death brutal qui tâche, style char d’assaut.
Ces vieux routards du metal de cimetière labellisés 90’s avaient jeté l’éponge en 2013 après un quart de siècle de bons et loyaux services dans la scène metal extrême. Mais comme on dit souvent « chassez le naturel, il revient au galop », alors comme leurs compatriotes de Deranged ils allient puissance de feu, riffings vicieux sur une rythmique d’enfer. Vous vouliez du death vrai, sans fioritures, Vomitory vous l’a envoyé en live à Clisson ce 23 juin, merci ça fait du bien.

CANCER BATS – 16 heures 45 – Warzone
En ce milieu d’après-midi du Dimanche, la chaleur est au rendez-vous devant la scène de la Warzone et tout un public va avoir encore plus chaud en s’agitant dans tous les sens avec les envois punk/hardcore des canadiens de Cancer Bats.
Depuis les miradors, le staff arrose ce public déjanté venu en découdre sur les brulots envoyés à tir tendu par ceux venus de Toronto. Souvenez-vous en 2012 ici même ils avaient tout détruit dans un chapiteau à moitié inondé qui servait de Warzone à l’époque.
Alors ce 23 Juin 2019 les lieux ont changé mais pas le groupe, c’est toujours aussi violent, arraché, destroy et ça part dans tous les sens, quelle « quecla dans la chetron » mes amis, ce fus énorme tout simplement !

PHILIP H. ANSELMO & THE ILLEGALS – 19 heures 40 – la Valley
Encore une prestation à ne pas manquer avec la venue au Hellfest après une longue absence de Phil Anselmo. Le charismatique leader de feu-Pantera et autre Superjoint Ritual se présente à nous avec The Illegals ce soir à Clisson.
Sa présence, sa voix grave impressionne toujours et, accompagné de ses 4 musiciens, The Illegals donc il se fait plaisir au-delà du temps passé, du temps qui passe. Il nous propose du groove, du metal brut, mais aussi du sludge crasseux comme celui des marécages de Louisiane où l’on trompe l’ennui avec du mauvais bourbon de contrebande. Et bien sûr pourquoi pas des reprise, de Pantera entre autres.
Bref, le bonhomme est costaud et tient la scène comme personne, ses musiciens assurent comme des bêtes et la prestation donnée dans une Valley bondée a fait l’unanimité, une légende est passée…

EMPEROR – 20 heures 45 – Temple
Emperor est un habitué du Hellfest, c’est certain, mais qui s’en plaindrait en fait ? Les Norvégiens qui ont sublimé le black-metal symphonique lui donnant ses lettres de noblesse entre 1991 et 2001 continuent de nous fasciner dans des ambiances incroyables, possédant l’inspiration voulue afin de nous faire profiter de compositions impressionnantes, le tout assuré par des musiciens hors-pair.
Ces musiciens qui restent les « empereurs », non pas du néant, mais du black metal malgré les séparations, les show solo d’Ihsahn et le retour en grâce enfin. Un show d’Emperor vous laisse une trace indélébile dans votre moi intérieur et pour longtemps, alors oui, nous avons profité encore une fois de la chance de les apprécier en live, amen !

CANNIBAL CORPSE – 21 heures 50 – Altar
Qui aurait cru qu’une bande de death-gore narguant la censure avec les pochettes de ses albums, pochettes putrides et sanguinolentes, soit encore présente sur les scènes et festivals du monde entier presque 30 années après sa formation avec ce délire de bouchers et de croque-morts ?
Et pourtant vous qui avez (ou pas) ingurgité les insanités enregistrées sur 14 albums vous êtes toujours à l’affut du moindre concert de ceux de Buffalo aux « states ». Ce soir donc à la nuit tombée, le rouge est mis sur la scène Altar afin d’accueillir comme il se doit George « corpsegrinder » Fisher et sa bande de névrosés.
Et le set commence, brutal, avec les tricotages complexes des deux guitaristes et la rythmique qui s’abbat sur nous comme une chape de plomb. Les « growls » et les hurlements vous mettent mal à l’aise, mais que c’est bon, délectable et morbide à souhait, on aime, que dis-je on adore.

Après cette « tuerie », c’est la fin du Hellfest en ce qui me concerne. Alors que dire qui n’est déjà été dit sur ce festival ? Cette édition 2019 fus bien « gouleyante » et appréciable, (qui a dit comme d’habitude). Chacun d’entre nous y a trouvé son compte je pense, il y a eu tellement de choses à voir, à écouter, que de souvenirs ! Alors merci aux organisateurs pour cette édition 2019 qui a un goût de « revenez-y » tout simplement.






 


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