CHRONIQUES DE CONCERTS

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PANIC FEST - DAY 2
Avec : Banane metalik, black bomb a, nightmare, pogo car crash control, dust in mind, display of power, destinity, the third project, futhark
Date du concert : 27-07-2019  
Lieu : Open air - Saint-FĂ©lix [ 74 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 2019-07-30 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


Seconde journée du PANIC FEST ce Samedi 27 Juillet, une journée bien chargée avec pas moins de 8 groupes qui vont se succéder sur scène plus un groupe en interlude.
Alors dès 15 heures 30 nous en auront pour tous les goûts, du post-rock au gore n’roll en passant par le death melo, le death sympho, le rock avec un grand « R », le heavy/power metal, le punk hardcore et la medieval war music. Voici donc un menu bien copieux et nous allons déguster dans tous les sens du terme. Ne reste plus qu’à passer au travers les gouttes des orages prévus, mais cela est une autre histoire.

Ouverture des portes à 15 heures et premier combo sur les planches dès 15 heures trente le timing est bien respecté. Devant nous le trio THE THIRD PROJECT composé de trois musiciens qui s’aventurent sur les chemins tortureux et torturés d’un post-rock, post quelque-chose qui nous proposent des soli acides et doucereux se terminant en déchirement plombés qui arrachent tout.
Seb, Vidark et Cedric semblent se faire plaisir donc et nous aussi par la même, occasion. La guitare miaule, la basse ronronne et la batterie s’éclate en dirigeant le tout, quelle aventure ! Une aventure qui semble incontrôlée mais qui en fait propulse le rock dans une autre dimension. Vous avez aimé ? Moi oui en tous cas !

Et puis, paf, à 16 heures trente les Lyonnais de DESTINITY que l’on ne présente plus prennent possession de la scène afin de nous chahuter les méninges (et le reste) à l’aide de leur death-mélodique musclé à la Suédoise.
Après quelques années de « standby » ce groupe nous est revenu plus fort et motivé que jamais et aujourd’hui, après quelques concerts donnés notamment au dernier Hellfest, Destiny va placer la barre bien haute et enflammer d’entrée de jeu le Panic fest.
Avec la présence remarquée aux fûts de Flo d’In Arkadia, les « gones » ont donné le meilleur d’eux même pour un public aux anges (au diable pardon !) et ce fus bien, énorme tout simplement !

Les Espagnols de DISPLAY OF POWER ne sont pas venus à St-Félix ce Samedi 27 Juillet pour cueillir des fleurs, mais pour nous brutaliser les neurones à l’aide d’un power metal bien connu car ce groupe est en fait un tribute-bande de Pantera.
Bon, personnellement les groupes de reprises ne sont pas forcément ma tasse de thé comme l’on dit communément. Mais leur show vaut quand même le déplacement, car outre la fidélité musicale et vocale qui est au rendez-vous, ces musiciens tiennent et animent la scène à l’aide d’attitudes et de chorégraphies bien senties. Alors merci les gars, je dois avouer que j’ai bien apprécié, le public aussi d’ailleurs qui s’est bien éclaté sur les titres proposés, que demander de plus ?

Changement de registre ensuite avec la venue des Alsaciens de DUST IN MIND qui pratiquent un metal mixant les genres, symphonique, indus et death melo avec une certaine créativité qui ne se dément pas au fil de leurs trois albums parus en seulement six années d’existence.
En live tous les regards se tournent évidemment vers la chanteuse Jennifer et le guitariste/chanteur Damien qui « mènent la danse », les autres musiciens assurant très bien de leurs côtés pour un metal mouvementé et puissant.
Bref, Dust in Mind a tout pour séduire et ne se réduit pas à un, énième « groupe à chanteuse ». Alors même si l’on n’est pas fan ultime du groupe comme certains, nous avons apprécié leur set, vraiment.

Entre Dust In Mind et Pogo Car Crash Control, puis entre Nightmare et Black Bomb A, les Italiens de FUTHARK MWM firm ont animé les interludes à l’aide de leur « medieval war music ». Au menu donc tambours et cornemuses sur des rythmiques sauvages à l’esprit rock évidemment et ce fus très bien !

Il est presque 20 heures lorsque POGO CAR CRASH CONTROL débarque sur scène en même temps que l’orage, mais bon après la canicule de ces derniers jours un peu de fraicheur et de pluie seront les bienvenus.
Les musiciens de PCCC démarrent leur set pied au plancher en nous éclaboussant les yeux et les conduits auditifs, sans préambule, sans faux-semblant pour un rock qui retrouve ses lettres de noblesse avec ces jeunes qui ont décidé de s’éclater sans frontières musicales. Cela part donc dans tous les sens en nous donnant le tournis car ici on frôle la « noise », on marie l’urgence du punk avec des déviances destructives, on a tout simplement le diable au « core ».
Et ça marche, le public reste à s’agiter sous la pluie en évacuant toutes ses frustrations accumulées ou autres, c’est ça le rock, le vrai celui qui vous bouscule l’esprit et Pogo Car Crrash Control l’a bien compris, merci pour votre ouragan, ce fus génial !

Il fait nuit maintenant et les Grenoblois de NIGHTMARE avec leur heavy-power metal vont nous inviter dans leurs plus beaux cauchemars (pléonasme ?). La pluie tombe maintenant en continu mais cela ne va pas décourager les festivaliers (ni les photographes). Mauvaises conditions donc, mais show réussi, comme quoi.
Avec également un changement de line-up avant le set, rien n’était donc gagné ce soir. Mais la venue au pied levé de Madie (chant, Faith In Agony), et de Caleb Bingham (guitare, Athanasia, ex- Five Finger Death Punch) a boosté la formation et au final malgré les coups durs NIGHTMARE nous a offert une prestation unique, peut-être la meilleure auquel il m’a été donné d’assister et je le dis sincèrement, pont barre, bravo !

La pluie toujours présente à 22 heures trente ne va pas empêcher ceux de BLACK BOMB A de nous arracher les tripes à l’aide de leur punk hardcore d’anthologie.
Ces vétérans du crossover à la sauce revendicative n’ont pas baissé la garde après 24 ans de déflagrations sonores et verbales. Et après l’enregistrement de 7 albums « coup de poing », ils n’ont peur de personne dans leur style, si style il y a bien entendu.
Alors ce soir c’est la furie sur scène et le public peut en découdre à son aise sans problème, « fuck » la pluie on se défoule dans tous les sens. Ce public est resté majoritairement sur les lieux et s’est dopé aux bière locales et aux diots de Savoie tout simplement.
BBA n’a pas donné dans la demi-mesure et on en a pris plein la « g…le » pour notre plus grand plaisir.

Tiens, à 23 heures 30, la pluie s’est enfin arrêtée et nous allons pouvoir sortir de nos cercueils afin d’apprécier le gore n’roll des Rennais de BANANE METALIK.
Décorum d’outre-tombe, masques horrifiques, envois rock n’roll, oui c’est bien les « barges » de Banane Metalik qui sont là avec bien entendu leurs dérapages punk, bien festifs sortants du cimetière d’à côté.
Et la fête « sex blood and rock n’roll » bat son plein, le public ne se faisant pas prier au bout de quelques titres pour monter sur scène avec les musiciens, ambiance !
On redescend devant la scène et le show continue avec notamment tous les « keupons » bien décidés à s’éclater dans tous les sens. Banane Metalik a donc assurer comme il se doit cette fin de soirée avec son identité horrifique unique mixée avec des délires cinématographiques pour des « fiestas » mortuaires et ensanglantées toujours festives. Bravo les gars ce fus excellent (qui a dit comme d’habitude ?).

Et voilà, fin de la soirée, fin du petit bal agité du samedi soir, fin du Panic Fest 4. Alors que dire à ce propos en guise de conclusion ? En fait, malgré les caprices de la météo le festival fut réussi il me semble. Les participants se sont déplacés en nombre et ont instauré une ambiance remarquable. Les groupes à l’affiche ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Et que dire de l’organisation ? Et bien elle fut au top niveau, tout le monde l’a bien remarqué. Alors merci à tout le monde pour cette quatrième édition d’un festival qui mérite de se pérenniser tout simplement. Vivement l’an prochain pour une cinquième édition qui sera sûrement la bienvenue, on croise les doigts !






 


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