CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


OVERKILL
Avec : Overkill, destruction, flotsam & jetsam, rezet
Date du concert : 16-09-2019  
Lieu : CCO-Villeurbanne - Lyon [ 69 ]  
Affluence : 350  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 2019-09-18 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


La rentrée pour Sounds Like Hell productions s’est faite ce Lundi 16 Septembre avec une soirée Lyonnaise labellisée 100% pur thrash. En effet on nous a offert en live les prestations de 4 formations, 2 Américaines et 2 Allemandes qui n’ont pas fait dans la dentelle bien sûr. Alors, pour ce Killfest Tour 2019, OVERKILL, DESTRUCTION, FLOTSAM & JETSAM et REZET nous ont détruit ce qu’il nous restait de neurones. Inutile donc de vous préciser que la chaleur et la sueur furent au rendez-vous dans un CCO en ébullition dans tous les sens du terme.

Il ne fallait pas trainer ce Lundi soir car après une ouverture des portes effectuée à 18heures 30 nos amis d’outre-rhin REZET branchaient leurs instruments et lançaient les débats un quart d’heure après cette ouverture des lieux.
Déjà 15 ans au compteur pour ce quatuor teuton et 4 albums dont le petit dernier « deal with it » qui est paru en février dernier. Ce quatuor nous délivre un speed thrash enragé et engagé (ils ont ouvert pour Chemical Warfare et les Dead kennedys pour info, cqfd). Mais leur thrash se veut évolutif, ne ressentons-nous pas des influences punk, jazzy et prog notamment ? Malgré cela ils possèdent un côté groovy qui s’insère dans leur technicité, c’est un pari réussi ma foi.
Et ce soir en ouverture de cette soirée qui laissera des traces, ils ont réussi a subjuguer l’assistance, belle découverte en fait, les absents ont eu tort d’arriver en retard, mais bon les présents se sont régalés tout simplement.

Les vétérans « ricains » du thrash « made in Arizona » FLOTSAM & JETSAM prennent la suite avec un côté, disons-le franchement, moins speed, plus heavy. Inutile de vous les présenter vous avez sûrement apprécié leur très longue carrière débutée en 1982, et leur discographie longue comme le bras dont le dernier album « the end of chaos » de cette année 2019.
Bien sûr Flotsam & Jetsam n’a jamais fait partie des « ténors » du thrash, mais il a su durer tout en conservant sa ligne de conduite originelle bien « power » avec un chanteur qui chante. Et depuis ses deux derniers albums et ses prestations remarquées en live, il relève le défi de se moderniser sans se renier, respect ! Ce soir au CCO il a donc effectué un « sans faute » satisfaisant ses inconditionnels et interpellant les « jeunes » qui n’ont pas connu le groupe à ses débuts. Alors nous allons dire que leur prestation valait largement le détour tout simplement.
Set-list en photo.

Avec l’installation d’un décorum de scène morbide composé entre autres de cranes métalliques accrochés aux pieds des micros, on se doutait bien que nos amis Germains de DESTRUCTION n’étaient pas venu ce soir à Lyon afin d’enfiler des perles.
En effet le fameux trio d’outre-rhin qui s’est transformé depuis peu en quatuor possède une puissance de feu inégalée. Alors fatalement lorsque les musiciebns déboulent sur scène et ouvrent le champ de bataille, c’est la guerre !
Schmier et sa bande n’ont pas baissé la garde depuis plus de 35n ans et 14 albums dont « burn to perish » de 2019 à défendre en live. Ils n’auront aucun mal à nous persuader qu’ils sont (selon eux) les inventeurs du thrash, le vrai, celui qui détruit tout sur son passage comme Atttila où l’herbe ne repoussait pas après son passage !
Alors ici pas de concession, pas de faux semblant, Destruction est une machine de guerre que rien n’arrête et qui nous propose tout de même un son relativement moderne mais toujours aussi décapant.
Tous les titres font mouche, pas de lassitude donc, le groupe nous tiens à la gorge et ne nous lâche plus, quelle claque, un direct « in your face » tout simplement. Et figurez-vous que l’on aime ça, enfin beaucoup aiment ça, car beaucoup sont venus pour la tête d’affiche, ah ces querelles (sympathiques) de clocher !
Set-list en photo.

La tête d’affiche, c’est bien entendu les vétérans du new-jersey OVERKILL emmenés par leur charismatique leader Bobby « Blitz » Ellsworth à la voix criarde reconnaissable entre mille. Overkill va nous présenter son nouvel opus intitulé « the wings of war » objet de cette nouvelle tournée à travers le vieux continent, mais pas que car sa discographie est vraiment énorme.
Aux côtés d’un Testament et d’un Death Angel les New-Yorkais font bonne figure même en nous servant toujours un thrash efficace et varié qui n’a pas vraiment changé depuis les débuts du groupe, ou si peu. Bien entendu le son s’est modernisé et leurs prestations scéniques sont toujours très attendues surtout que la formation ne vient pas trop souvent nous rendre visite.
Alors ce soir on en profite un maximum, inutile de vous dire que l’ambiance est très chaleureuse, torride même en cette fin d’été je ne vous fais pas un dessin. Avec Overkill, c’est toujours la guerre, mais une guerre nous emmenant sur des terrains où règne le groove voire même un côté mélodieux où des soli inspirés s’insèrent dans un mur de riffs sauvages.
Bref, Bobby « blitz » et son compère DD Verni, ancêtres instigateurs de la formation n’ont rien perdu de leur superbe et c’est tant mieux, longue vie à Overkill, longue vie au thrash, merci de nous avoir encore une fois donné un set exemplaire qui vous va si bien !

Set-list : last man standing, electric rattlesnake, hello from the gutter, elimination, deny the cross, distortion, necroshine, under one, bastard nation, mean-green-killing machine, feel the fire, rotten the core, ironbound, fuck you, welcome to the garden state, fuck you (reprise).

Après cette période estivale, il était bon de revenir quelque peu à nos fondamentaux métalliques. Remercions donc encore une fois Sounds Like Hell productions qui se dépense sans compter afin de nous proposer un large choix de concerts. Merci également aux quatre formations en lice pour leurs prestations sauvages, thrash tout simplement.






 


Aller en haut