Soirée agitée, comme on aime, ce Mardi 24 Septembre à la montée des carmélites/Lyon-Croix-Rousse organisée par D7C et le Farmer. Et dire que j’ai failli rater ce concert qui a fait trembler les murs des lieux avec la venue des Hollandais de GEVOON FUCKING RAGGEN, des Israéliens de MOOM et des Lyonnais de SHITSTORM. Mais arrivé à « l’arrache » peu de temps avant le début des hostilités j’ai pu profiter pleinement de cette affiche pas courante à Lyon, à l’extrême de l’extrême.

Les héros locaux de SHITSTORM nous proposent du hardcore plombé comme on en faisait dans les vieilles marmites des 90’s. le quatuor composé de vieux briscards opérant ou ayant opéré dans divers groupes revient tel un boomerang nous pèter à la « gueule » régulièrement dans tous les endroits Lyonnais où l’on « fait du bruit ».
Les envois appuient là où ça fait mal, les textes bruts de décoffrages aussi. Alors inutile de vous préciser que nous en avons pris plein la « tronche » et vous savez quoi ? Et bien ce fus bon, idéal pour vous plaquer contre les murs et nous éviter de tomber dans la « merde » quotidienne, moment agréable donc, que demander de plus ?

Ayant récemment réalisé la chronique du split-CD des Israéliens de MOOM avec les « ricains » de GOD’S AMERICA, j’étais curieux de voir en live MOOM. Et par chance, ils effectuent actuellement une tournée Européenne en compagnie de Gevoon Fucking Raggen, avec une date unique en France à Lyon.
Ceux de Tel-Aviv nous balancent dans les dents leur power-violence teinté de sludge marécageux pour un résultat tout simplement…violent ! Une chanteuse sans « growls » ni « grunts » mais avec une voix criarde déstabilisante, un guitariste expressif, un bassiste à la hauteur et un batteur style démolition des futs, voici le tableau.
A leur actif déjà 3 EPs et donc un split CD, ils arrivent à retranscrire en live leur énergie décapante nous poussant dans nos derniers retranchements, aargh ! Les titres sont courts comme dans le grindcore, mais font mouche, pas le temps, d’analyser les sons et les vocaux que déjà la suite arrive, résultat nous n’en pouvons plus, mais que c’est bon ! Allez, un petit « remontant starter » et la chanteuse nous présente en rappel un nouveau titre, excellent !
Set-list en photo.

A peine remis de la bourrasque Moom que la tornade GEVOON FUCKING RAGGEN ouvre le feu.
Ceux de Rotterdam se présentent à nous sous la forme d’un trio, mais qu’à cela ne tienne, leur hardcore/punk allié à une certaine violence thrashy va nous laminer la matière grise d’entrée de jeu. Le (les) chants sont partagés, le guitariste en fait des tonnes, la bassiste s’arcboute sur son instrument et le batteur dirige le tout sur un rythme d’enfer.
Depuis 2016, quatre enregistrements sont à mettre à leur actif, mais comme souvent dans ce style les prestations scéniques vous emballent illico dans le monde de la musique extrême, sans concession, sans limite aussi !
Tel le guitariste qui viendra dans le public jouer et brandir son instrument virevoltant au-dessus des têtes, ambiance musclée en fait. Le public ne s’y trompe pas et dans la chaleur du Farmer il gesticule dans tous les sens car impossible de rester statique devant ce show très chaud. Nous avons donc apprécié leur venue à Lyon, vraiment !
Set-list en photo.

Que dire de plus en fait ? Tout simplement qu’il fallait être présents et remuants dans cette soirée qui valait le « cou », ce que nous avons fait bien entendu. Merci à Dirty Seven Conspiracy, au Farmer et aux trois groupes ayant partagé la scène pour des sets énormes, n’ayons pas peur des mots.