Un Dimanche soir pluvieux, un Transbordeur rempli, du rock, du blues, du stoner, tout ça, tout ça avec la venue tant attendue de CLUTCH en terres Lyonnaise, il fallait être là ! La SAS concert nous a donc offert un concert bien « roots » comme nous les aimons avec des lumières plein les yeux et du bon son plein les oreilles. Pour cette tournée Clutch avait choisi de nous présenter deux combos donnant le ton de la soirée, GRAVEYARD et KAMCHATKA.

Ce soir les concerts débutent de bonne heure, Dimanche soir oblige il me semble et c’est donc à 18heures 20 que les Suédois de Valberg, KAMCHATKA lancent le son, du heavy-rock teinté de blues évidemment.
Si ce trio n’est pas très connu par chez-nous, il faut noter qu’il possède déjà 7 albums au compteur dont le petit dernier de 2019 intitulé « hoodoo lightning ». Ces Suédois vont nous offrir durant 30 petites minutes du heavy-blues où la basse se démarque de tout comme les voix claires d’ailleurs assez remarquables dans le style. Le public écoute sagement ce set « entrée en matière » de la soirée sans manifester d’émotion particulière…

GRAVEYARD, seconde formation Suédoise de Gothenburg ne donne pas dans le death mélodique dit de … Mais nous propose du heavy-rock bluesy et psyché comme l’on en faisait dans les 70’s. Ce groupe est quand même bien ancré dans un style « rétro » du hard-rock à l’américaine qu’il semble redécouvrir depuis 5 albums enregistrés sur une douzaine d’années.
Bon, c’est plutôt « soft » et pas trop entrainant en live, c’est plus le genre de musique à écouter dans un coin de son salon enfoncé dans un « sofa ». Le public quant à lui semble plutôt attendre la prestation « musclée » de la tête d’affiche.

Cette tête d’affiche, c’est bien sur CLUTCH et comme par magie, la salle de concert enfle tout d’un coup, plus personne au bar ! Il est vrai qu’après deux prestations un peu « mou du genoux » (pardonnez-moi l’expression), ceux du Maryland vont remettre les pendules du rock groovy à l’heure.
En effet, depuis l’an 1991 Clutch a en quelque sorte réinventé le hard-rock en le cuisinant avec une sauce piquante et groovy en diable en enfonçant encore un peu plus le clou avec notamment son dernier « méfait » intitulé « book of bad decisions » paru l’an dernier.
Clutch ne se repose pas sur ses lauriers, jamais, et recherche toujours de nouvelles sonorités afin de pimenter son rock, que ce soit avec l’apport de metal, de funk ou encore de groove vintage. Et ce soir les « ricains » déballent tout ça en live et il nous faut suivre les interpellations musclées du frontman Neil Fallon au micro, puis au micro + guitare. Mais n’oublions pas le travail énorme du guitariste en titre, du bassiste et du batteur qui soutiennent cet édifice dur comme du « rock ».
La valse des titres défile à vitesse grand « V », quand on aime on ne voit pas le temps passer, et au bout d’une heure de chorégraphies scéniques où le maitre mot est surtout « groove », le quatuor quitte la scène. Mais il revient bien vite pour les rappels. Les rappels qui feront un « tabac » avec bien sûr « electric worry » et la reprise (bien sentie) d’un titre du fameux Creedence Clearwater Revival « fortunate son ». Clutch était donc en forme et tout le monde va quitter la salle de concert avec la « banane », on les comprend après ce set imparable.

Merci aux organisateurs, la SAS concerts, merci aux trois groupes présents sur scène et merci au Transbordeur pour l’accueil bien entendu.