CHRONIQUES DE CONCERTS

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LES TAMBOURS DU BRONX
Avec : Les tambours du bronx, sidilarsen, acyl, flayed
Date du concert : 20-12-2019  
Lieu : Transbordeur - Lyon [ 69 ]  
Affluence : 1500  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 2019-12-23 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


Une nuit au Transbordeur de Lyon avec LES TAMBOURS DU BRONX et en prélude SIDILARSEN, ACYL et FLAYED, voici l’affiche du Vendredi 20 Décembre dernier offerte par Access-Live. Une affiche qui a attiré un public conséquent de 7 à 77 ans, c’est curieux, mais pourquoi pas. Alors, une partie de ce public est assise sur les gradins, l’autre partie étant debout et en effervescence, que la fête tribale, rock et metal commence !

Il est 19 heures pétante et FLAYED monte sur scène, tant pis pour les retardataires qui vont louper leur show. Un Flayed motivé surtout que son frontman Renato foulera la scène tout à l’heure avec les Tambours du Bronx Cqfd.
Alors pour tous ceux qui ne connaissent pas encore, ce groupe distille un rock seventies aux relents d’orgue Hammond avec la puissance des années 2000. Inutile de résister donc aux envois binaires et parfois funky de la bande à Renat’. Et ce soir le Transbordeur leur a fait une ovation méritée, comment ne pas aimer leur rock n’roll groovy qui arrache ? En attendant, leurs albums s’arrachent alors n’hésitez pas conseil d’ami.

Nous allons partir maintenant dans les sables du désert avec le metal oriental des Parisiens d’ACYL avec en fond d’écran les paysages favoris de leurs origines. Les mélodies et les passages plus métalliques s’entrechoquent, les classiques guitares, basse, batterie du rock se marient avec les instruments traditionnels que sont oud et percussions notamment.
Le public semble surpris par ce metal ethnique prenant ses racines en Algérie pour s’épanouir en France et pourquoi pas plus loin, ailleurs… Je vous le concède, il faut faire un certain effort afin de rentrer dans leur jeu aventureux, mais une fois ingéré leur metal particulièrement recherché et détaillé nous ne pouvons qu’apprécier leur death progressif, alors pourquoi pas !

Dire que SIDILARSEN avait sa place dans cette affiche en compagnie des Tambours du Bronx, oui, trois fois oui même si au départ de l’aventure en 1997 nos Toulousains n’avaient pas convaincu avec leur metal qualifié de neo-electro taillé uniquement pour le « dance-floor ».
Il faut avouer qu’à cette période je n’appréciai pas du tout leur démarche, mais depuis quelque temps et au vu de leurs prestations scéniques, j’apprécie leurs riffs tranchants, leur utilisation de machines, leurs lights, leurs textes et surtout leur communication avec le public après 20 années d’existence.
Aujourd’hui, forts d’un 7ème album intitulé « on va tous crever », ils crèvent (sic) le plafond du metal, mais un metal plus agressif et violent. Sidilarsen est donc en colère au travers de ses textes qu’il nous demande de partager, et ça marche comme ce soir à Lyon où le groupe a fait un « tabac » tout simplement.

Il y a plus de trente ans, j’avais découvert en live l’aventure appelée LES TAMBOURS DU BRONX et ce soir ce sera une autre aventure pour moi, et pour beaucoup d’autres je pense avec la prestation des Tambours qui ont su évoluer sans se renier depuis tout ce temps, depuis leurs débuts à Nevers.
Aujourd’hui, cette formation qui est une référence mondiale de la percussion industrielle et expérimentale, se produit sur scène avec un batteur (Franky Costanza, Blazing War Machine), trois chanteurs, Stéphane Buriez (Loudblast), Reuno (Lofofora) et Renato (Flayed), un DJ masqué aux claviers et deux guitaristes membres originels.
Et puis ce soir, cerise sur le gâteau, nous aurons droit à la participation de deux invités surprise évoluant sur scène à tour de rôle ou avec les autres chanteurs. Il s’agit de Julien Truchant (Benighted) venant poser ses « growls » sur une reprise de Sepultura pour un voyage en percussions Brésiliennes et Appoline Magnet (Plastic Age) venant, elle, poser sa voix particulièrement attachante collant bien avec les percussions.
Ces percussions tribales aux sonorités metal, indus, tribales, afro-beat aussi qui sont en quelque-sorte la « moelle épinière » du spectacle. Car oui, spectacle il y a, où rien ne lasse, où les intervenants se succèdent, se rencontrent pour des envois irrésistibles magnifiant certaines reprises (qui a dit on se croirait au bal des enragés, oups !).
Le Transbordeur tremble sur ses fondations, le public restant en quelque sorte « subjugué » par ce spectacle visuel et musical qui prend des allures de fête, pourquoi pas !
Après donc leurs compositions et les reprises de Sepultura (roots bloody roots), Prodigy (the day is my enemy) et au final Rob Zombie (dragula) tout s’arrête, photo de famille et ovation. C’était bien, voire très bien, voire énorme. Merci les Tambours du Bronx votre spectacle n’était pas « bidon » (sic).

Alors merci qui ? Merci aux organisateurs, à tous les musiciens, au Transbordeur et à toi public qui est resté « vivant » durant toute la soirée.






 


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