CHRONIQUES DE CONCERTS

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JINJER
Avec : Jinjer, The Agonist, Khroma, Space of Variations
Date du concert : 06-12-2019  
Lieu : La Machine du Moulin Rouge - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/veryshowproductions/?fref=profile_friend_list&hc_location=profile_browser  
Interview :  
   
Date de la chronique : 2020-01-05 - Chroniqueur : inglewood - Photographe : inglewood photographie https://www.facebook.com/inglewoodphotographie/  


Un dimanche hivernal pendant les grèves, un concert en plein centre de Paris … à 19h, quel programme les amis ! Ajouter à cela la possibilité de caser 10 minutes d'interview avec le groupe, un mélange de joie et de frustration, donc.

Et bien, malgré ça, ce dimanche restera un des meilleurs souvenirs de 2019 (grâce aussi à la crève que j'y ai chopée).Un programme dense et varié qui nous a réservé quelques surprises.

Quel menu, ce fut entrée, plat, fromage et dessert !, Quatre groupes les gars, Jinjer, The Agonist, Khroma et Space Of Variations.

Je pénètre dans la Machine du Moulin rouge vers 17h30 pour l'interview d'Eugene, le bassiste de Jinjer ( à lire sur le site), après un petit ¼ d'heure de causette, je file m'installer dans la salle et bien m'en a pris car le concert commence tôt, TRES tôt, la faute au planning serré du groupe, en effet le timing semble bien difficile pour tout le monde et l'agitation est bien présente backstage. Mais, le show must go on et rien de tout ce stress ne s'est vu sur scène.

Space Of Variations. Groupe Ukrainien, également, le style est metal/ électro hardcore, je ne suis pas fort pour les étiquettes mais je ne peux que vous conseiller l'écoute de leur album : Mind Darknet. Je resté sur le cul de la qualité des compositions, le chanteur et le guitariste se partagent, couplets et refrains, l'un hurle, l'autre se charge des voix claires, ça donne une vraie fraîcheur aux titres déjà bien efficaces. De plus, les sourires sur les visages des 4 petits gars et leur énergie à galvaniser une salle à demi pleine en cette fin d'après-midi. Belle découverte et très bon concert.

Khroma est un groupe Finlandais qui m'a laissé un drôle de sentiment. Bien que sur la même veine que leurs prédécesseurs, ils sont aussi nettement plus fins et aboutis. Musicalement, les compositions sont très efficaces et variées et les apports electros donnent beaucoup d'originalité et de profondeur aux titres. Ce qui m'a un peu refroidi, c'est l'attitude lointaine (hautaine?) du chanteur qui a mis pas mal de distance. Pourquoi ? Les autres membres ont fait le taff, eux, notamment le gratteux qui a baladé sa 8 cordes de long en large. Un bon moment pour une salle encore très clairsemée.

Honte sur moi, je ne connaissais The Agonist que de nom. Ce n'est pas vraiment ma came de toute façon... Je ne m'attendais à rien et je dois bien avouer que j'ai passé un bon moment. Musicalement, les mecs sont au top (mention au batteur qui est vraiment une bête), les compositions me semblent honnêtes bien qu'un peu semblables et la chanteuse est vraiment à l'aise.
Parlons en deux minutes. Je m'en fous bien qu'elle ait succédé à la diva Alissa White-Gluz (je trouvais Arch Enemy bien mieux avant elle …) je ne parlerais que de sa performance de ce soir. Quelle solidité et quelle présence ! Très impressionnante vocalement, elle a beaucoup de charisme et nous défonce grave la tronche, j'ai vraiment aimé toutes les facettes de sa voix et même si les compos ne sont pas toutes exceptionnelles, elle arrive à nous embarquer, bravo je suis convaincu, tout comme une grande partie de la salle au ¾ pleine maintenant.

Il est plus de 21h30 et ça fait pratiquement 3 heures que nous avons du son dans les feuilles, presque un festoch cette soirée !?
Peu importe car c'est enfin à Jinjer de prendre pleinement possession de la scène. Trois écrans lumineux verticaux habillent le décor, c'est sobre et classe. « Teacher, Teacher » résonne et la salle est en feu, en tournée depuis plus de 3 ans sans réelle coupure, le groupe est chez lui et est bien décidé à nous retourner.

Assez peu de communication avec le public, pas le temps de niaiser, c'est un mélange assez intelligent de tous les albums du groupe. Quatre titres du dernier « Macro » et cinq du précédent « King of Everything », on mise bien sur la nouveauté et je dois dire que ça passe bien. Le fabuleux « Retrospection » se pose comme le pic du set faisant démonstration du talent de musiciens (énormes de précision, d'agilité et de férocité) et de la palette de Tatiana, encore une fois parfaite.

Ce qui différencie ou du moins fait sortir du lot Jinjer, c'est évidemment sa chanteuse Tatiana Shmaylyuk, envoûtante ou rageuse, sa voix est toujours parfaite et se met parfaitement au service des compositions.
Elle est omniprésente sur le devant de la scène et sait mettre l’audience dans sa poche, je regrette un peu la distance et le manque de communication ( à part les traditionnel « Ca va ? » etc …).

Un show maîtrisé et très efficace qui a comblé les fans et les curieux par un des groupes dont on parle le plus en 2019 et qui va exploser en 2020 avec notamment un Hellfest très attendu, n'en doutons pas.

Merci à Elodie et Julien de HIM Media et à Veryshow.






 


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