CHRONIQUES DE CONCERTS

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NOS RÊVES FONT DU BRUIT
Avec : Last Train, Bandit Bandit, Balcon 76
Date du concert : 13-11-2021  
Lieu : La Chapelle Argence - Troyes [ 10 ]  
Affluence : 400  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/nosrevesfontdubruitfestival/?ref=page_internal  
Interview :  
   
Date de la chronique : 2021-11-20 - Chroniqueur : inglewood - Photographe : inglewood photographie https://www.facebook.com/inglewoodphotographie  


Quand tout se passe à merveille !

Les organisateurs du festival « Nos rêves font du bruit » ont fait un travail exceptionnel et pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. Monter de toute pièce un festival rock à Troyes, ville où il ne se passe rien et où la culture rock est enterrée depuis longtemps par les instances culturelles de la ville, rien que pour cela, merci !

D’autant plus que la salle était bondée, une vraie bonne surprise. Comme quoi une belle affiche, de la bonne comm’ et un gros travail d’organisation, ça paye.

Du coup, nous nous sommes rendus à la Chapelle Argence, la salle locale où le vide règne en maître vers 20h30 puisque 20h était noté sur l’affiche … en bon boulet, j’ai raté les trois-quarts de la prestation de Balcon 76.
Le quart restant m’a paru encore plus assuré que lors de mon précèdent concert du groupe et j’apprécie toujours autant ces compos rageuses et ce sentiment qu’arrive à créer Balcon 76 sur scène, comme une urgence, une rage décomplexée. Excellent vrai moment de rock assumé.

Rapide changement de plateau de l’équipe technique au top ce soir et c’est Bandit Bandit qui monte sur scène.
Je ne connaissais pas ce groupe, parce que je navigue habituellement dans des sphères plus metal, mais je dois bien dire que je me suis laissé charmer. Chez Bandit Bandit, on croise Bardot qui picole avec Black Sabbath ou Gainsbourg qui headbang sur du Queen of the Stone Age, c’est carrément la fête.

Les influences fuzz-rock 70’s sont indéniables, mais l’énergie quasi-chamanique du groupe est enveloppante comme un trip enfumé qui nous fait voyager loin dans de sales faubourgs. Maëva au chant ondule, danse et chante comme une sorcière de Salem et on ne peut qu’adhérer. Un très bon moment et une découverte live vraiment sympa.


Mon souvenir de Last Train date de 2015, j’avais vu le groupe dans un bar minuscule et bondé. J’en gardais un souvenir bien juvénile et énergique.

La scène est vraiment agréable à voir, l’esthétique est noire et blanche, les Marshall blancs sont impeccablement alignés et le rideau au fond fait très classe. Les musiciens de cuirs noirs vêtus font un contraste parfait. Les lumières sont soignées et personne ne s’est endormi sur la machine à fumée contrairement aux deux groupes précédents. GO !

Bon, ou pas… Last Train n’est plus comme dans mes souvenirs. Les morceaux sont plus sombres, lents et mélancoliques voir dépressifs par moments. Soyons francs, j’ai trouvé la proposition inégale et maladroite. Les titres sont longs, un peu poussifs et quand ça explose et bien ça fait pétard mouillé.

En revanche, le public semblait ravi dans son ensemble, reprenant les paroles et se délectant des interactions du groupe avec lui. De ce côté-là, il semble que je ne doive m’en prendre qu’à moi pour ne pas avoir plus adhéré à la prestation de Last Train.

Une soirée franchement réussie pour ce premier festival « Nos rêves font du bruit », tout y a été pensé parfaitement et on a hâte d’avoir une seconde édition.

Merci à Balcon 76 et Matthis.






 


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