CHRONIQUES DE CONCERTS

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LE GROS 4 - DIJON
Avec : Ultra Vomit, Mass Hysteria, No One is Innocent, Tagada Jones
Date du concert : 26-03-2022  
Lieu : Le Zénith - Dijon [ 21 ]  
Affluence :  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/ragetourbooking  
Interview :  
   
Date de la chronique : 2022-04-01 - Chroniqueur : inglewood - Photographe : inglewood photographie https://www.facebook.com/inglewoodphotographie  


Tout d’abord, il y a eu cette étrange sensation d’une normalité retrouvée, comme si l’on sortait d’un très long cauchemar. Quand je me gare sur le parking du Zénith de Dijon, la foule est déjà bien présente, ça discute autour d’un coffre ouvert, une canette à la main, on s’enlace, s’embrasse et tous les visages sont radieux et presque incrédules.
Cette soirée est avant tout un retour à la normale salvateur. Le public metal est avant tout un public de live. C’est bien dans ces instants que nous nous sentons vivre et quoi de mieux que cette affiche du Gros 4 avec quatre des plus énergiques groupes français pour renaître.

L’ordre de passage fut tiré au sort, nous avons eu le running order suivant : Ultra Vomit, Mass Hysteria, No One is Innocent et Tagada Jones en final. Un ordre que j’ai trouvé plutôt très cohérent et qui a permit un crescendo assez sympa.
Chaque groupe a joué une heure et les changements de plateau furent rapides et efficaces, à peine le temps d’aller évacuer la bière en cours et en reprendre une.

19h, Ultra Vomit commence le show et comme d’habitude, ce fut exactement ce à quoi on doit s’attendre d’une performance d’UV. C’est-à-dire maîtrisé, drôle et … sans grande surprise. Entendons-nous bien, je fais partie des fans, rien à cirer des polémiques, mais il faut bien avouer qu’après-avoir vu le show de nombreuses fois, l’effet retombe un petit peu, même si l’on prend toujours un pied à chanter ces débilités tous en cœur. Ultra Vomit, c’est régressif et tellement libérateur et une très bonne entrée en matière.

Mass Hysteria était le groupe que j’attendais, j’avais besoin de cette énergie, de cette trance dans laquelle nous emmène le groupe à chaque concert. Force est de constater que nous n’avons pas été déçus, un groupe affûté, avec l’envie d’en découdre et de se donner à 100%.
Alors, bien sûr, nous n’avons pas assisté au show le plus carré du groupe. Il y eu des ratés et notre Mouss a semblé quelque peu à bout de souffle mais après deux années sans jouer, c’est compréhensible.
Pas de surprise quant à la set list, le groupe à surfé sur ces deux derniers albums et ajouté les incontournables (Contradiction, Furia…) il manquait « P4 » à mon goût.
La fosse était en feu, c’était digne des plus belles ambiances que j’ai vues. Comme le dit MH, « Si le silence est d'or, alors le bruit est de metal, une faune sauvage et diverse sous la Grande Ourse Tous solidaires pour aller boire à la même source ».
Un grand plaisir distillé par de vrais pro de la scène.

A peine le temps de respirer que les No One investissent la place. Que dire, ce fut le meilleur show de la soirée. Quelle énergie, quelle présence, un groupe au top, regroupé qui colle des droites comme un seul homme. L’heure est passée en un éclair, presque en apnée, pas le temps de reprendre ses esprits.
Kemar est magnétique et occupe la scène comme Ali, il danse autour de nous, nous charme, nous bouscule et nous laisse étourdi. Le reste du groupe est soudé et vient régulièrement en rond autours de la batterie, comme pour danser autour d’un feu shamanique et rock n’ roll.
La classe à l’état pur, l’essence même du rock n roll !
Tagada Jones clôture donc la soirée et visiblement, personne n’est fatigué et je dirais même que le public est en ébullition à l’arrivée du groupe sur la scène. Les flammes jaillissant de bidons à l’arrière ne feront pas retomber la température.
Les TG sont de vieux routiers et savent mener un concert. Que d’énergie et de générosité, ce fut extrêmement plaisant et libérateur pour nous tous. Tous les titres furent scandés par la foule comme un seul homme dans une messe païenne et anarchiste bien en phase avec le groupe.
A l’image des No One, Tagada à la capacité de se mettre le public dans la poche en un rien de temps et est capable de le captiver tout du long, une vraie excellente prestation.

Finalement, ce gros 4 fut à la hauteur de ses ambitions, on sent que tout le monde s’est donné du mal pour faire le plus beau des spectacles que ce soit au niveau du son, des lumières, des effets, c’était parfait.

Merci à Marion d’Agence singularités et à Rage Tour.






 


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