Afin de clôturer ce mois de février riche en grindcore au Rock n'Eat de Lyon, TURBO LOVERS nous a offert un plateau de choix bien brutal ce samedi 24 avec les Belges de BRUTAL SPHINCTER, NECROSCUM de Nancy et WOUNDED de Lyon. La soirée s’annonçait chaude dans tous les sens du terme, et elle le fut !

WOUNDED mélange allègrement le son d'un Entombed, death à la Suédoise donc, et des vocaux hardcore, voire grind aussi. Les Lyonnais ont choisi un frontman charismatique dans la région, un certain Bobby qui en fait des tonnes en live et invite le public à s'émouvoir physiquement parlant. Et ça marche, les premiers ébats de la soirée se font jour dans le pit.
Bonne entrée en matière donc pour cette jeune formation qui en veut et s'en donne les moyens, on aime !

La suite sera vraiment brutale de chez brutal avec un NECROSCUM qui, après une intro aux ambiances mortelles, nous colle contre les murs dès les premiers titres.
Leur brutal death-grind ne fait pas dans la dentelle évidemment et leur EP de 2020 « Self Collapse » et l’album de 2023 « Gates of Misery » nous avaient déjà mis dans le bain de sang à leur écoute, alors en live, je ne vous fais pas un dessin.
Avec les Lorrains, c'est du pur death metal violent et sans concession, et même si quelques mélodies vicieuses en fond d'écran viennent adoucir le propos cela reste brutal (re), vraiment. On pense bien sûr à un certain Cannibal Corpse (oups) voyons ! C'est donc bestial et gore en diable, et figurez-vous que l'on aime ça, brelle découverte en ce qui me concerne !

Avec les Liégeois de BRUTAL SPHINCTER ce n'est pas du café doucereux (sic) mais c'est la provoc' permanente sur des rythmiques épileptiques qui font déplacer la foule devant les scènes où ils se produisent, que ce soit au Hellfest, au Metaldays ou encore au Motoc (comme ils disent). Alors ce soir ils vont démonter notre RNE avec une certaine présence bien fun. Mais ne vous y trompez pas, leur gore-grind est quand même puissant et nous interpelle grave sur notre belle société actuelle avec un humour bien acide disons-le.
Mais qu'a cela ne tienne, les rythmiques poussent tout le monde à s'éclater dans tous les sens avec évidemment à la clé un wall of death à l'envers, pourquoi pas !
Bref, en fin de set à vous de rechercher devant la scène votre chemise ou votre godasse sur un sol mouillé aux boissons houblonnées et autre sueurs dégoulinantes. Et ce fus bien pour une certaine ambiance, amen !

Merci aux organisateurs Turbo Lovers et au Rock n'Eat pour cette soirée agitée comme un petit bal du samedi soir sur les bords de Saône !