CHRONIQUES DE CONCERTS

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SALT THE WOUND - Lyon
Avec : Salt The Wound, THE BRIDAL PROCESSION, Where Eagles Dare, ONE FALLEN
Date du concert : 30-09-2008  
Lieu : Lyon's Hall - [ 69 ]  
Affluence : 60  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 02 octobre 2008 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black Roger  


La venue à Lyon de l'un des nouveaux groupes Américains issu de la nouvelle vague Deahtcore (qui fait suite à la vague Emocore), SALT THE WOUND, va rameuter pas mal de coreux, mais aussi quelques métalleux curieux, ce soir au Lyon's Hall. L'affiche donc, qui possède beaucoup de corps (core ?) nous est présentée par All Maps et The Bridal Procession.

Devant un public conséquent, pour un Mardi, les black-coreux de ONE FALLEN grimpent sur l'estrade vers vingt heures trente. Avec des claviers bien mis en avant et une voix aux intonations black de Shagrath (Dimmu Borgir), le set démarre en puissance malgré l'absence de bassiste ce soir. Et je dois avouer que maintenant, ce combo Lyonnais a pris une certaine ampleur tant au niveau musical qu'au niveau scénique. Le mélange plus black que core, la présence appuyée du chanteur/frontman relèvent d'un certain charisme, et les compos ressortent bien. Nous avons à faire à des musiciens qui mêlent brutalité et symphonie sombre avec bonheur. Mais il semble que la majorité du public soit venue pour se défouler avec les trois formations suivantes qui officient dans un registre plus hardcore. En tous cas, bravo à ONE FALLEN, ce fut un très bon gig, on en redemande.

Place maintenant au Deathcore de WHERE EAGLES DARE. Les Marseillais mélangent de fortes influences hardcore avec des intonations death- old-school. Et cela donne quoi sur scène, me direz-vous ? Et bien scéniquement ça saute de partout, une beugleuse et un growleur se donnant la réplique dans un va et vient incessant sur les planches. On mixe l'énergie d'un hardcore sautillant avec une touche de métal agressif. Tout ça me fait penser à une parodie de Walls Of Jericho, avec le charisme de Candace en moins. Devant la scène, les coreux commencent à mouliner dans tous les sens, c'est le moment de se défouler, alors le reste de l'assistance se réfugie au fonds de la salle car ça vole bas et gare aux coups sur la tête ! Ce soir pas de pogo ni de bourrinage de métalleux ! Rien de bien nouveau en somme, les titres ont tendance à tous se ressembler, alors au bout d'un moment, le vide de l'originalité se fait sentir, la suite SVP !

La suite, c'est THE BRIDAL PROCESSION, combo Parisien de Death-core, encore, mais cette fois-ci le côté death-metal semble l'emporter malgré l'attitude "emocore énervé" des musiciens par moments. Les titres sont enlevés et énergiques et une puissance lourde sous-jacente, inhérente au gros death qui tache transparaît souvent, et au bout du compte le magie métallique est au bout du chemin. Mention spéciale pour le frontman qui éructe dans des intonations soit caverneuses, soit "aboyées". Ce combo fait partie de cette mouvance de jeunes loups tels The Red Chords ou The Black Dahlia Murder par exemple. La démonstration des Franciliens a donc convaincu d'une certaine manière, groupe à suivre je pense.

Il est temps maintenant de passer aux choses sérieuses, à la tête d'affiche, quoi ! SALT THE WOUND nous vient de Cleveland aux Etat-Unis et effectue sa tournée Européenne actuellement, alors, son étape à Lyon va être saignante ! Euh, ce n'a pas l'air d'être tout à fait ça je crois ! Cette fois-ci nous avons du dethcore plus core que death et même carrément hardcore, mais là n'est pas le propos. C'est un show qui va vite devenir assez pénible, sauf pour les agités du premier rang qui en sont toujours à leur mise en jambes et autres ruades latérales et qui ne soucient guère de l'originalité de ce qui nous est proposé, musicalement parlant. Déception donc pour SALT THE WOUND qui s'annonçait comme un espoir du style dans la veine d'un All Shall Perish. Leur set se limite à une démonstration musicale très linéaire sur laquelle le frontman pose ses vocaux criards et difficilement supportables au bout de seulement 2 ou 3 morceaux. Les quelques métalleux rescapés encore présents ne tardent pas à se "faire la malle" vite fait. Pour ma part je regarde souvent la pendule du Lyon's Hall, au secours ! Lorsque le dernier titre semble annoncé, je pousse un soulagement, et je ne doit pas être le seul dans ce cas là en entendant certains commentaires assez négatifs sur la prestation des Américains.

Comme dirais l'autre, il y a des jours "avec" et des jours "sans", alors je clique sur la seconde proposition sans pour autant oublier de remercier les organisateurs qui eux, n'y sont pour rien, alors "good night sleep well" !









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